dimanche 15 juin 2008

Le Métropolis, deux fois plutôt qu'une!

Depuis les deux dernières semaines, j'ai eu la chance de fouler les planches du mythique Métropolis de Montréal deux fois plûtôt qu'une! Le lundi 2 juin dernier, c'était pour la conférence du Festival de Jazz et vendredi, c'était pour le grand party annuel de la compagnie Ubisoft de Montréal. Je vous fait donc un petit topo de ces deux moments forts du début de juin!

Un avant-goût de jazz

Lundi, 9h du matin, les yeux encore pas mal fatigués du week-end, j'arrive au Métropolis, salle de spectacle où sont passés tous les grands noms de la musique. Sur la marquise de la salle, on peut lire en grandes lettres majuscules la tenue de la conférence de presse du Festival de Jazz. En m'engouffrant à l'intérieur, je constate que des techniciens s'affairent à installer d'immenses panneaux où je reconnais le fameux chat, l'emblême du festival. Sur scène, les djembés sont en train d'être déchargés tandis que la plupart de mes collègues musiciens sont déjà arrivés, en ayant un peu les mêmes yeux fatigués que les miens.

La conférence consiste à la divulgation de la programmation extérieure du festival, devant un parterre de plusieurs dizaines de journalistes, la plupart issus du domaine des arts et de la critique musicale. Autant dire que nous devons jouer avec tout notre "savoir-faire" pour être à la hauteur. Nous allons par la suite distribuer des djembés à tout ce beau monde pour qu'ils puissent oublier leur job le temps de quelques minutes.

Le temps de placer tous les instruments et de faire quelques déplacements de scène, nous sommes appelés à aller dans la fameuse loge située sous la scène. Je profite du moment, car je me mets à penser que plein, mais vraiment plein d'artistes de renom sont passés par ici...C'est toujours assez particulier comme feeling.

Après une petite demi-heure de détente et d'attente, nous sommes finalement appelés à nous préparer pour notre entrée en scène. De l'autre côté du mur, j'entends Laurent Saulnier, grand manitou du festival, présenter les différents volets extérieurs du programme d'un des événements musicaux les plus populaires de la planète. Puis, derrière nous, en haut de l'escalier menant sur la grande scène, Alain Simard discute et observe. Vient ensuite le tour du président du salon des instruments SIMM de prendre la parole, pour ensuite faire son solo au djembé. Le signal est ainsi donné...

Tour à tour, Cheick Anta, Antoine et toute la bande se déplacent sous les feux des projecteurs! Et quand je dis "feux", le mot est faible! Nous sommes assaillis par des bombardements incessant de flashes de caméras. Ça bourdonne de toute part! Sans compter les quelques dizaines de caméras de télévision que j'ai pu apercevoir dans mon champ de vision. J'ai intérêt à sourire!

Notre performance est électrisante et ne dure que sept petites minutes. Mais ces sept minutes, je vais me les rappeler très longtemps, à cause de toute l'intensité du moment et aussi, parce que cet événement lance mon été de façon assez intense merci. Je vais aussi me rappeler longtemps du moment fantastique qui a suivi où Cheick Anta, de retour dans la loge, n'a pas arrêté de jouer avec une telle intensité et une telle énergie que nous avons jammé pendant un bon 15 minutes à fond la caisse. Je suis certain que les colonnes du Métropolis en tremblent encore aujourd'hui. Si bien que lorsqu'Alain Simard est entré dans la loge et a constaté ce qui se passait, il n'a pu s'empêcher d'esquisser un grand sourire, tout en se demandant probablement quelle bande d'huluberlus il avait devant les yeux. Mais il a adoré, ça j'en suis persuadé.

Je vous garde la seconde partie de mon passage au Métropolis pour un autre article à paraître cette semaine!

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