mercredi 31 janvier 2007

Le hasard a des oreilles

Les bras qui palpitent à cause de l'effort, les doigts encore endoloris sous le claquement des sons de tambour, les oreilles qui bourdonnent à cause de la musique tribale, et le corps fatigué et en même temps repu d'avoir vécu une autre soirée extrême de percussion africaine à Samajam, je suis dans un état parfait pour vous décrire les rencontres impromptues que j'ai eues aujourd'hui.

Depuis quelques temps, je pense souvent à des personnes chères que j'ai malheureusement perdu de vue pour diverses raisons. Et mystérieusement, je reportais toujours et encore l'appel téléphonique, le courriel, ou encore pire, le détour pour aller sonner à leur porte afin de renouer certains liens, faute de temps. Ce sentiment d'indifférence et de ne pas fournir l'effort nécessaire est à mes yeux le plus bizarre et le plus inconfortable qui soit. Pourtant, je le vivais depuis je ne sais combien de jours. Et bien aujourd'hui, je suis enfin délivré de ce «mal». J'ai retissé les liens, renforcer les maillons, renouer avec deux de mes amies proches qui étaient loin, trop loin même.

Cette journée à commencé tranquillement avec une conversation spéciale que j'ai eue avec Line. Cette petite jasette a sournoisement pavé le chemin à ce qui allait suivre dans ma journée, et ce, naturellement, sans que je m'en doute une seule seconde. Nous avons philosophé et analysé ce qui distinguait l'amour de l'amitié. Pour faire une histoire courte, ma vision de la chose est que l'amitié se vit selon une relation de confiance. Si tu trahis un ami, c'est bien simple, l'ami n'est plus. Mais en amour, sans que je sache trop pourquoi, on est prêt à pardonner pour des gestes assez sérieux. L'amour, s'il est intense et véritable, peut subir des crises de confiance. Autre point que je trouve pas mal important, c'est le facteur du temps. On peut demeurer des mois sans voir ni parler à un ami, mais on ne peut passer autant de temps sans savoir l'amoureux prêt de nous, le sentir, le toucher. Il y a un manque dans l'amour que l'amitié n'a pas. Et c'est sur ce point que ma journée s'est basée pour m'offrir pas un, mais deux cadeaux, deux très beaux cadeaux, celui de reprendre contact avec des amies s'étant effacées de mon quotidien. L'une du jour au lendemain, l'autre graduellement.

14h15. Mon cellulaire sonne. Je réponds, et une voix féminine me réponds: «Salut Martin!» Son timbre est clairement familier, mais je suis tellement nul pour reconnaitre et identifier les gens qui m'appellent que je ne sais quoi dire autre que: «Salut!! Eeeuh...C'est qui?» «Ben, c'est Anika!» Le temps s'arrête. Le temps que mon cerveau analyse bien la situation. Quoi?? Anika la voyageuse, Anika avec qui je rigolais tellement cet été autour d'une bière, Anika qui nous accueillait avec un si beau sourire les premières fois à Samajam, Anika qui est présentement en Grèce et qui part dans deux semaines en Inde est à cette seconde précise à 3000 km d'ici en train de me parler?!!? J'en suis carrément bouche bée. Si je m'attendais à ce que quelqu'un m'appelle, c'est bien la dernière personne à qui j'aurais pensé!!! Nous avons donc jasé pendant 45 minutes (watch out le bill, mais c'est le dernier de mes soucis), et je sentais à travers le téléphone toute l'énergie saine et rafraichissante que le voyage lui a inculqué. Elle respirait la joie de vivre, c'était du bonbon que de l'écouter. En tout cas, ma journée monotone s'est vite transformée en quelque chose de lumineux après cette courte conversation. C'est fou comment le moindre petit événement peut changer notre vision des choses...

Mais M. Hasard qui avait épié ma conversation matinale sur l'amitié n'avait pas fini de me surprendre, oh que non! M'empressant d'aller dans le métro pour me rendre à Samajam, je croise une fille qui marche rapidement en direction opposée. Et c'est très étrange, ma tête s'est tournée juste au bon moment pour apercevoir son visage. Et mon cerveau cette fois est rapide comme l'éclair pour identifier la personne en question. C'est mon amie Steph avec qui je n'avais pas reparlée depuis presque deux ans maintenant! Wow, moi qui cherchais un moyen plus raffiné que de lui envoyer un courriel, me voilà servi! Elle n'a pas changé, toujours aussi intense, elle mord avec passion dans son travail de technicienne pathologiste! Eh oui, elle découpe les morts. Pourtant, c'est une des filles les plus vivantes que je connaisse. Et elle vit toujours de façon aussi intense, elle redéménage à Montréal proche du boulot. Bref, une autre tranche de sa vie qui commence! Je la quitte en lui promettant de se reparler en détails autour d'un bon café.

J'arrive donc à Samajam chargé à bloc, et en effet, ce soir mes solos roulaient à fond la caisse. En honneur du hasard et des surprises tellement agréables des fois. En l'honneur d'Anika qui me manque juste trop. En l'honneur de Steph qui sait tellement bien garder le fort malgré toutes les épreuves à laquelle elle doit faire face. Et surtout, en l'honneur de la vie, tout simplement! HOH!

mardi 30 janvier 2007

Dommage collatéral

Je me réveille ce matin, et, avec un bon café en main, je lis mes courriels et prends les nouvelles du jour sur le Net. Tout en discutant avec mon bon ami Éric sur la magnifique soirée d'hier, j'entends soudainement un POW......Et, sachant trop bien d'où provient la source de cette déflagration, j'ouvre mon étui à djembé et je constate l'inévitable, soit une plaie béante qui zigzague le rebord de la peau. Hé oui, je vis mon premier contretemps en tant que percussionniste, soit celui de devoir changer de peau de djembé! Ça prouve que je l'utilise en fin de compte! Et c'est pas comme si je ne le sentais pas arriver ce jour fatidique, depuis un mois ma peau montrait un signe évident d'affaiblissement avec des traces d'effritement et de minuscules trous...C'est la vie, d'ici là, je me contenterai de jouer sur les percu des autres haha!

lundi 29 janvier 2007

Enflûres et graisse de Karité

Présentement, je file juste parfaitement zen. Vous savez, le genre de fatigue incroyablement puissante mais apaisante, que l'on savoure après avoir fourni un effort intense pendant plusieurs heures. Ce soir, j'ai joué de 6h à 10h30, soit cinq heures ponctuées de trois pauses de 5 minutes, en frappant ma peau de djembé. J'ai participé au house band du cours de danse africaine pour la première fois, et l'expérience fut incroyablement enrichissante et intense.

J'arrive au local à 6hre pour répéter avec les autres. Truc et Nanci sont déjà avec Cheikh Anta Diouf pour répéter le yankadi. Je me joins à eux, et avec Éric et Estelle aux douns, nous pratiquons le tiriba, un nouveau rythme fort intéressant mêlant des triolets à du 4/4. On passe pas mal de temps à reviser l'appel de fin, car disons que Claudine Malard, la prof de danse africaine, est assez pointilleuse là-dessus, et pour cause, la danse, faut que ce soit du rythme bien fait!

Peu à peu, les danseuses font leur apparition. Pendant qu'elles s'étirent, nous peaufinons les rythmes, on s'amuse aussi avec quelques passes improvisées, puis la grande petite Claudine fait son entrée, toujours le sourire aux lèvres, et vient vers nous en nous remerciant d'être les musiciens de la soirée. Puis, elle lance un regard à Cheikh Anta, et c'est le signal pour une heure trente non stop de rythme et de danse. Les premières frappes de l'appel du yankadi se font entendre telle une mitraillette, et mes bras et mes mains planent, frappent et rebondissent sur mon tambour. Dès lors, je dois vraiment me concentrer sur ce que je fais, car le simple fait de relever la tête est une très importante source de distraction mettons, voir de jolies demoiselles en train de danser sur notre musique, il y a de quoi à en rendre jaloux n'importe qui ;-)

Nous n'avons pas été parfaits, c'est vrai, mais bon il y a eu certains moments où c'était la fusion parfait entre les danseurs et nous les musiciens. Tellement que je me surprenais à me déhancher un peu question de donner plus que de la simple musique aux danseurs, mais aussi une certaine dose d'énergie car Claudine est une véritable bombe d'énergie et garanti qu'après son cours vous serez en mode récupération pour un bon 24 heures supplémentaires! Et que dire d'avoir l'honneur de jouer en compagnie d'un vrai maître djembéfola tel que Cheikh! Il est tellement incroyable! En plein milieu d'une pièce, il se tourne vers moi et Truc, et il nous fait comprendre qu'il veut qu'on tourne en cercle avec lui! J'étais redevenu le temps d'une poignée de secondes le petit garçon de 5 ans qui s'amusait à tapocher sur des casseroles...

Jouer ainsi pendant une heure et demie amène bien sûr son lot de désagréments, soit celui de lutter contre la fatigue et la douleur. Car en effet, vers la fin du cours je commençais sérieusement à branler dans le manche, on aurait dit que j'avais une vis au travers de l'épaule. Sentant que je ralentissais, Cheikh s'est levé, s'est mis à côté de moi et m'a accompagné dans ma partie de rythme en m'encourageant. Ce fut un véritable coup de fouet, instantanément la douleur est disparue, et j'étais à nouveau en plein dans cet état de grâce de jeu.


Pour faire durer le plaisir, le cours de danse était suivi par le cours d'africain traditionnel, et ce fut franchement le meilleur cours à vie que j'ai eu à Samajam. Imaginez-vous être à la place d'un Sénégalais qui vient de découvrir ce qu'est le Québec et son peuple depuis le mois d'octobre, qui n'a jamais enseigné à d'autres gens que ceux de son pays et qui a enfin la chance de pouvoir s'amuser et enseigner à des "étrangers". C'est ce que Cheikh a vécu ce soir. Et autant lui que nous tous qui avons assister à son cours en ont profité chacune des minutes. J'ai découvert, en plus du très grand percussionniste qu'il est, que Cheikh est un homme d'une humilité et d'une générosité sans borne. Il nous a enseigné la magnifique chanson écrite par son cousin El Hadje. Et que de plaisir nous avons eu...

J'en suis quitte pour de bonnes enflûres aux mains en plus d'avoir une bonne couche de graisse de Karité sur les mains. Ce sont là les signes qui ne mentent pas sur l'intensité de cette soirée!

Voyage en taxi

Après avoir enregistré les quatre tounes pour notre démo dans mon salon, j'appelle un taxi pour aller en ville rejoindre quelques amis de Samajam au Divan voir Mélissa Lavergne et ses Sisters africaines. Ça ne prend même pas 5 minutes, le taxi arrive déjà au pas de ma porte. Jérôme en profite pour mettre son sac à dos et sa guitare dans le coffre. Sitôt embarqué et ayant indiqué la destination, soit le métro, le chauffeur, un sympathique Libanais, termine sa conversation téléphonique, se tourne vers moi et me dit:

- C'est toi le guitariste?
- [Souriant] Non, moi je suis le percussionniste, lui derrière c'est le guitariste.
- Ah OK! [Il démarre en trombes]. Vous aimez la bonne musique? Je veux dire, la vraie bonne musique?...Ça c'est de la bonne musique!

Et il met le volume de sa radio dans le tapis, d'où sort des haut-parleurs une musique arabe libanaise comme je les aime. Une femme à la voix chaude et nasillarde chante au son des musiciens jouant du oud, de la guitare et bien entendu, du darbouka.

- "Tu sais", qu'il me dit en me regardant, "la chanteuse que tu entends, et bien elle a 82 ans bien sonné, et elle a 14 maris! Pas de chums, de vrais maris! Et quand tu la regardes, tu as l'impression qu'elle a à peine 30 ans."
- "Ah oui?!? Ce qu'elle chante, qu'est-ce que ça veut dire?"
- Elle chante l'amour. Elle ne croit pas en ses pouvoirs de séduction, et toutes les autres personnes qui la connaissent lui disent le contraire...

C'est ainsi que je discute avec ce chauffeur de la musique arabe et du Liban. Peut-être est-ce à cause de tout ce qu'on entend ces jours-ci à propos des accommodements raisonnables et du racisme, mais cette petite conversation me fait sourire. Surtout quand, en payant la course, le chauffeur me dit:

« Je vais t'avouer un truc, lorsqu'on chante, on devient immortel. Il n'y a pas d'âge pour chanter. Écoute sa voix, à la chanteuse, 82 ans, peux-tu croire ça? »

Et sur ces paroles, il referme la portière en me faisant signe de la main, et je regarde son taxi filer sur la rue jusqu'à ce qu'il disparaisse en tournant le coin. Sourire aux lèvres, je me dis qu'il a bien raison. La musique est le meilleur remède pour rester jeune...

samedi 27 janvier 2007

«Bell» et inoubliable performance!

Je me lève hier matin complètement comateux à cause de la veille où Annie, Jérôme et moi-même avons enregistré jusqu'aux petites heures du matin. Mais, j'essaie au plus vite d'oublier la fatigue qui envahit mon corps, car cette journée se promet d'être inoubliable et très intense. Ce n'est pas tous les jours qu'on a droit de fouler la scène du Centre Bell, devant une foule estimée à 10 000 personnes venues assister à de la boxe!

En me mettant la tête sous le jet de la douche pour chasser la fatigue, je sens que je commence à avoir plus d'énergie et je laisse l'adrénaline m'envahir peu à peu. Je file avec cette énergie positive jusqu'au Centre Bell, où je croise sur mon chemin d'autres percussionnistes de Samajam avec qui je vais partager cette expérience hors du commun. Nous arrivons enfin au temple du hockey Montréalais et nous rejoignons le reste du groupe à notre loge. Tout le monde est fébrile, le sourire aux lèvres, et prêts à plonger dans le moment.

Après avoir canalisé et fait monter encore plus l'adrénaline en faisant un jam intense improvisé par Cheickh Anta, Nadeige, nouvelle coordonnatrice des évènements spéciaux de Samajam, entre dans la loge et nous souhaite la bienvenue, pour ensuite nous donner les premières directives. Et c'est là que le fun commence car personne ne se souvient vraiment de sa position respective dans les files indiennes déterminées lors de la pratique de dimanche dernier. Donc, il faut repositionner tout le monde, où à peu près. Vient ensuite une pluie de décisions. Qui aura des in-ears (les écouteurs servant à suivre les instructions de Luc Boivin et entendre le click ou le métronome)? Qui montera sur scène? Qui sera devant? Qui sera derrière? Nadeige pointe les gens et choisit. Elle arrive à moi, me pointe et me dit: «Toi, sur la scène.» J'ai senti à ce moment l'adrénaline monter d'un autre cran. Et j'ai eu un gros sourire étampé dans la face pour le reste de la soirée.

Parmi les 50 percussionnistes présents, seulement 6 parmi les élèves montent sur scène avec les professionnels et bien entendu, Éric Lapointe. Et j'ai la chance de faire partie des heureux élus, même si je sais pertinemment bien que cela aurait pu être le cas pour tout le monde qui est présent. Mais j'ai à peine le temps d'y penser, car Nadeige nous amène tout de suite sur les lieux du spectacle, en plein coeur de l'amphithéâtre, pour nous donner ses directives quant à nos positions sur la scène. Je dois avouer que j'ai peine à me rappeler des instructions tellement je suis fébrile. Sitôt monté sur la scène, ça me frappe en pleine figure. Un immense demi-cercle de 10 000 sièges vides et de quelques tables VIP, qui bientôt seront remplis à pleine capacité, se tiennent devant moi. J'entends à peine mon amie Nanci me dire: «Te rends tu compte de la chance incroyable qu'on a d'être ici et d'être SUR la scène!» Luc Boivin vient ensuite à notre rencontre et, toujours souriant et avec un calme olympien malgré le retard de la générale, nous explique ce qu'il va dire dans les écouteurs. Sur scène, je suis positionné côté cour, juste à côté de l'endroit où apparaîtra dans quelques heures le grand boxeur Lucian Bute, vedette de la soirée.

C'est fascinant de voir toute la mécanique derrière un show à grand déploiement tel que ceux donnés au Centre Bell. Des centaines de techniciens s'affairent à mettre la touche finale à l'immense montage de la salle. Le ring est beaucoup plus large que je me le visualisais mentalement, car à la télévision les plans se font toujours latéralement. La scène est vraiment grande, et des lignes de collants rayés jaunes et noirs sont collés partout, nous montrant les zones où il ne faut pas marcher. Sur scène, un technicien de son s'affaire à parler dans les micros, alors que l'ingénieur de son ajuste les hauts-parleurs. Pas très agréable d'entendre des "tsss", des "poum poum" et des bruits de voix quand tu es collé sur une colonne de plusieurs milliers de watt. Bientôt, les autres samajamiens viennent nous rejoindre, puis on se voit remettre nos fameux écouteurs, et on répète notre entrée.

Je vous dit, ce n'est pas évident du tout des répètes du genre. On doit tout vérifier, et être plus qu'à l'affut. Autant je dois écouter les instructions de Luc dans mes écouteurs, autant je dois marcher en synchronisant le pas sur le beat, surveiller où je mets les pieds, monter sur scène au bon moment, ne pas emcombrer la sortie du boxeur...Ouf! Mais on en vient qu'à y arriver. Et il faut composer aussi avec les sautes d'humeur des artistes, car en effet, Éric Lapointe ne donne pas sa place sur une scène, c'est ça être un rockeur! Finalement, après être revenu dans la loge un peu décontenancé, Nadeige tient son debriefing en nous annonçant que bien des choses ont dû être modifiées faute de temps. C'est comme ça, les spectacles font souvent place à beaucoup d'improvisation à la dernière minute.

Enfin, on est libéré pour une heure afin d'aller manger, et un autre branle-bas de combat commence pour trouver un endroit rapide et efficace pour acheter de la bouffe, et ce, par un froid de -20 degrés. Premier arrêt, le Saint-Hubert mais, peine perdue, il y a une file jusqu'à dehors. On décide donc d'aller manger au 1000 de la Gauchetière où je prends des mets chinois. Puis, on revient au Centre Bell complètement frigorifiés, tout juste à temps pour recevoir nos billets section 201 pour assister gratuitement au début du match! On arpente les couloirs circulaires de la bâtisse pour arriver à nos sièges, et on assiste aux deux premiers combats. Je peux dire que je ne suis pas un fan de boxe, mais il y a une très belle ambiance dans l'amphithéâtre qui se remplit peu à peu. Mais franchement, les Coors Girls qui tiennent les pancartes de chaque round et qui dansent toujours selon le même pattern peu importe la toune, très peu pour moi. De toute façon les filles de Samajam sont bien plus belles et charmantes que ces poupées en plastique ;-)

On vient nous chercher après le deuxième combat, et nous retournons dans la loge pour pratiquer à nouveau les différents rythmes et les mouvements de pieds. Louis est de fort belle humeur et il nous encourage à plonger dans le moment présent, ce qui n'est vraiment pas difficile à faire compte tenu des cris de la foule prenant plaisir à voir leurs boxeurs préférés donner une solide correction à leur adversaire. Vers les 21h15, nous allons nous positionner de chaque côté de l'aréna, là où sortent les Zambonis lors des matches de hockey. Il s'en suit une interminable attente de 30 minutes, le temps de voir Bergeron cogner solidement son adversaire, en plus d'assister à un combat de 4 rounds de boxe féminine. Puis finalement, vient enfin le moment, notre show!! J'enfile mes écouteurs et je suis fin prêt à vivre chaque seconde du clou de la soirée, l'entrée en scène de Lucian Bute.

« OK tout le monde, standby, la gang de Samajam, c'est à vous dans 3...2...1...GO!» C'est ainsi que Luc donne le cue de départ. En file indienne, nous nous avançons enfin dans l'aréna, faisant résonner nos baguettes et notre peau de djembé. TAGADAGADA...BUTE!! TOGODODO...BUTE!! Cinq coups de baguettes de bois et cinq coups de basse bien solides suffisent pour mettre le feu aux poudres. Il y a tellement de monde qui crie, c'est hallucinant! Très rapidement, je me retrouve au devant de la scène, montant les marches dans le temps de le dire, passant devant Éric Lapointe déjà tout en sueurs scandant le nom de Bute, et je me positionne entre Louis et Nanci pour entamer notre beat de baguettes. Et, tout en regardant le splendide panorama devant moi, l'adrénaline est à son maximum. Tout est si grandiose et si beau! 10 000 visages, 20 000 mains qui tapent à l'unisson, 20 000 yeux qui nous regardent. Le temps de constater que je ne suis pas en train de rêver, Éric Lapointe dit: « Et maintenant, de Montréal, voici, Lucian BUUUUUUUUTE!!! » Je me retourne vers la droite, et les projecteurs m'aveuglant, je vois apparaître le boxeur vedette de la soirée, avec son capuchon et ses gants de boxe tout blancs, s'avancer sur la scène. Le regard enflammé, il s'avance fendant l'air de ses énormes poingts, les pieds sautillants, puis tour à tour nous le suivons, toujours en tenant le rythme. Finalement, je sors de l'aréna, en ayant peine à croire que je viens de mettre le pied sur la scène du Centre Bell.

De retour dans la loge, c'est le délire total. Tout le monde est sur un boost d'énergie incroyable. On se donne l'accolade, on rit, on crie, on gueule, il faut évacuer le trop plein. Nous sommes tous absolument emballés par tout ce qu'on vient de vivre comme émotions. Nous courrons ensuite à nos places pour assister au combat. Et c'est là que je constate que les deux boxeurs sont dans une classe à part. Vif comme l'éclair, enchaînant les droites et les gauches à la vitesse de l'éclair, Bute prend un malin plaisir à montrer à son adversaire Russe qu'il est le plus fort. Mais, ce dernier ne se laisse pas faire et se défend très bien. Malgré cela, Bute gagne son combat et la foule l'applaudit longuement.

Cette intense et magique soirée se termine très tard à la Cage aux Sports, où il y a le party VIP de la gang d'Interbox. J'y croise notamment Bergeron, Rodger Brulotte, Lucian Bute et Éric Lucas qui sont de fort belle humeur évidemment. Nous dansons au son de la musique rock des années 80, fort bien interprétées par un band local, pour ensuite quitter vers les 2hres du matin où je prends un taxi en compagnie de Marie-Chantal et Isabelle. J'arrive chez moi à 3h30 du matin, complètement transi de froid après avoir marché dehors pendant 15 minutes. Je m'endors en 5 secondes au son de la foule scandant le nom de Bute et de la percussion. Oui, cette fois-ci j'ai bel et bien vécu un rêve éveillé.

Et ce matin, en lisant les manchettes de sport sur RDS (le lien est ci-dessous), je tombe sur une chronique qui parle de nous en forts bon termes!

Par ailleurs, j’ai toujours aimé les entrées en scène des boxeurs. Ça fait partie du spectacle, du mythe de la boxe et ça nous met en appétit. Je ne peux donc pas demeurer de glace lorsque Lucian Bute fait son entrée. Le choix musical est parfait : Where the streets have no name, de U2, vient chercher les spectateurs. Sans compter la pyrotechnie et les tam tam. J’aurais aimé connaître le nombre de décibels à l’intérieur du Centre Bell tellement l’ambiance était survoltée. Bravo!

Wow, pas de doutes, nous avons vraiment été la cerise sur le sundae de la soirée!

jeudi 25 janvier 2007

Le métro dans mon patelin en avril!

Wow, j'arrive pas à le croire! Ou peut-être suis-je en train de me créer des illusions...Reste que dans Le Devoir de ce matin (je vous mets le lien au bas de ce billet), on annonce que le métro à Laval sera ouvert en avril, peut-être même en mars! Personnellement, je trouve ça louche qu'il n'y ait pas encore de confirmation des autorités en charge du projet, mais on peut toujours se permettre d'espérer...

Je suis pas mal content que ce soit enfin sur le point de se terminer toute cette saga de construction, mais peut-être pas autant que ceux qui ont pris part à la pub TV du métro dans les années 70...Wow, quel kitch! Merci AC pour le lien!

mercredi 24 janvier 2007

Les Invincibles, un pur régal


J'ai attendu un peu avant d'écrire sur le sujet, car je voulais laisser la série décoller vraiment pour voir les dessous de la nouvelle intrigue. Et bien après avoir vu 3 épisodes, je peux dire que les Invincibles sont de retour, et en force à part ça! Non mais c'est vraiment trop bon, déjà que la première saison avait placé la barre assez haute merci, la deuxième s'annonce tout aussi, sinon plus palpitante encore!

Ce que j'aime de cette émission, c'est toute sa spontanéité. Chaque instant, chaque scène sert à faire avancer l'intrigue, c'est extrêmement bien scénarisé. Et les entrevues à la The Office sont toujours aussi drôles. Le quatuor composé de Rémi, P-A, Steve et Carlos, avec Lyne-la-pas-fine sont toujours aussi intéressants à regarder et à avoir évoluer. Mais, ce qui est encore plus à souligner, c'est la très brillante idée des scénaristes d'avoir placé l'intrigue et les personnages au "deuxième degré". On sentait dans la première saison que les quatres personnages voulaient à tout prix rester dans un monde d'adolescent, en faisant leur fameux pacte de changer de blonde aux 2 semaines question de mettre du pétillant dans leur vie. Et bien maintenant, c'est tout le contraire, le rallye du bonheur de Carlos force les 4 à se trouver une quête pour améliorer leur vie et être heureux. Très intéressant comme contraste! Je ne veux pas brûler les punchs pour ceux et celles qui n'ont encore rien vu de la série, mais je vous conseille vraiment de vous y attarder, ça me fait passer un super bon moment de TV à chaque lundi soir!

Les Invincibles: lundi 21h, SRC

mardi 23 janvier 2007

Shows devant!

Eh oui, je radote, je me répète, mais que voulez-vous, je suis vendu à leur show, alors 3 fois valent mieux que 2 tu l'auras (au fait, il y a quelqu'un qui aurait la gentillesse de m'expliquer d'où vient cette maxime?)!! Le groupe électro-afro-cubano québécois Africana Soul Sisters sera encore une fois au Divan Orange (4234 Saint-Laurent, coin Rachel) pour y mettre le feu!! Venez donc voir la talentueuse et charmante Mélissa Lavergne aux percussions, la tout aussi talentueuse Marie-Josée Frigon au sax et clarinette et l'éclaté J-F Lemieux au laptop, platines et basse ce dimanche, 28 janvier, à compter de 21h30! NE RATEZ PAS ÇA, c'est leur dernier show avant un petit bout! Les détails sont ici!

dimanche 21 janvier 2007

Bell pratique

Aujourd'hui, j'avais une journée toute en musique. Et j'me suis déplacé en maudit à travers l'île de Montréal sous terre avec le métro! J'ai parcouru en tout 42 stations de métro, de Laval jusqu'à Verdun, puis de Verdun jusqu'à Hochelaga, et puis en fin de journée du Plateau jusqu'à Ahuntsic. Ouf!! J'ai été en début d'après-midi chez mon amie Hélène, future maman toute belle avec sa bedaine bien ronde maintenant, pour aller retrouver ceux avec qui toute ma passion pour la musique et la percussion a commencé. Ce fut notre première rencontre depuis plus de 6 mois. Malheureusement pour moi, je n'ai pas pu vraiment en profiter, à peine plus qu'une heure, car après je devais filer jusqu'à Hochelaga pour la pratique avec la gang de Samajam et le grand Luc Boivin.

J'arrive donc là 15 minutes après 15 heures, exténué, mais heureusement la pratique venait juste de débuter. On pratique en vue de vendredi pour le gala Interbox, au Centre Bell!!! J'ai peine à croire que je vais monter sur scène devant 10 milles personnes dans l'amphithéâtre qui accueille les Madonna, Elton John, U2 et Rolling Stones de ce monde...Surréaliste. Encore une fois. Mais je n'y pense pas trop, je focuse sur ce que nous dit notre maestro Luc Boivin. Attablé devant son Mac et son logiciel Live, il concocte l'enregistrement de la trame de percussions que nous allons joué dans quelques minutes.

Contrairement à d'habitude, où nous faisons souvent de la samba en show, nous allons jouer du djembé sur du rock. Du gros rock sale. Et bien accompagné par une des vedettes rocks les plus connues au Québec. Eh oui, nous allons accompagné Éric Lapointe dans deux tounes. En attendant, on doit enregistrer par dessus la trame sonore déjà préparée avec le métronome (le click) et la piste de bass drum de Luc. C'est pas mal impressionnant, aujourd'hui on pré-enregistre tout. Ainsi, vu que le spectacle de vendredi est télédiffusé, le son qu'on entend du téléviseur est préenregistré et loopé en studio pour ne pas qu'il y ait de délais entre le feed télévisuel et sonore. Et vu qu'on enregistre dans un amphithéâtre, il y aurait beaucoup trop d'écho et de délais. Bref, ça donnerait une cacophonie assez intense avec une soixantaine de percussionnistes...D'où la raison d'être du pré-enregistrement.

Maître Michel Séguin Jr. a la tâche de nous enseigner les différentes parties des rythmes. Ainsi, nous allons jouer plusieurs parties avec une baguette au djembé, ce qui donne des claquements très sonores et beaucoup plus clairs qu'à l'habitude. L'effet visuel est aussi assez particulier à plusieurs. Et même si les beats sont très simples, il suffit que nous soyons légèrement en retard sur une frappe et tout s'écroule. Luc nous guide avec l'aisance de quelqu'un qui a fait de la percussion pendant 38 ans (ce qui est son cas, donc il est le seul à posséder le secret de cette capacité à tout expliquer du premier coup). Alors que je crois dur comme fer que la prise est bonne, il fait un signe de la tête et dit: "C'était tellement bon qu'on va le faire une nouvelle fois." Je vous dit, tout est dans le détail. Je comprends maintenant pourquoi un disque prend des mois à produire...

On en vient qu'à finalement aboutir à des prises parfaites. Vient ensuite le placement des personnes dans les files, qui va être devant, qui au milieu, qui derrière, qui seront les leaders de section, etc. C'est une tâche assez ingrate que Louis prend plaisir à exécuter, c'est sa spécialité à lui pour que tout ait un look visuel parfait sur scène. Chacun ses points forts! Je suis placé avec Estelle en plein milieu pour leader la section du milieu. On pratique nos pas de marche. Droite sur le 1, gauche sur le 2, tout le monde en même temps, sans marcher, en marchant, avec des marches, pas de marches. Ouf, un peu fatiguant tout ça...La pratique se termine avec un mini cours de Cheickh Anta qui montre l'introduction de la super pièce d'El Hadje quand il est venu nous l'enseigner en décembre dernier. Mais vu que je vais être à Samajam pendant un bon bout de temps cette semaine, j'ai décidé de prendre congé du djembé et de tout simplement m'asseoir en retrait et regarder, écouter et admirer le jeu de ce très grand maître djembéfola...

Ouais, la session percussive hivernale s'annonce diablement haute en couleurs et forte en émotions, encore une fois!! OH YEAH!!

samedi 20 janvier 2007

Trialogue sans paroles

Moi: Jé, attends, j'pense que ce serait mieux si on faisait un break entre chaque refrain, mais faut pas que ca dépasse le 2 barres sinon Annie sera pas en mesure de chanter au bon moment...
Jérôme: Ouais t'as raison, attends si on fait ça [passe de guitare classique sur 1 barre et demie]...
Moi: Hmm...attends [passe de darbouka sur 1 barre et demie]. Non ça marche pas vraiment, tu arrives une fraction de seconde plus loin, change le triolet en double-croche.
Jé: OK, je réessaie...[Nouvelle passe de guit et darbouka]. Super, là ça marche!
Annie: Bon les gars, je peux pas chanter aussi bas, faut essayer un ton plus haut.
Jé: Attends on refait ça 1 ton et demi plus haut voir.
Annie: [après avoir chanté 1 ton et demi plus aigü] Wow, là c'est beaucoup mieux!
Moi: Au fait, pour la toune de Dobacaracol, on devrait la faire en reggae pour décoller un peu de la simple interprétation. Ça fait trop calqué sinon je trouve.
Jé et Annie: Ah ben pourquoi pas?


Ce scénario (qui n'a aucune chance de passer pour un film) s'est produit ce soir à l'appart de Jérôme, excellent guitariste classique, coin Beaubien Saint-Denis, par une froide soirée hivernale. Nous avions une pratique de cédulée ce soir car oui, nous essayons de fabriquer un répertoire de quelques pièces que nous allons soumettre à un show organisé par l'Université de Montréal à la fin mars au Club Soda, selon les dernières informations que j'ai eues.

Donc nous avons joué et rejoué quelques pièces (que je vais volontairement tenir secrètes jusqu'à ce que je sache ce qu'il adviendra de tout ça, soyez patients hehe), en intercalant ici et là quelques pièces composées sur le tas. Que de musique. Jé commence le tout en grattant ses cordes, et moi je soutiens ses harmoniques en partant un rythme qui prend naissance en tapotant de mes doigts la coquille métallique de mon darbouka. Où vais-je chercher ça, j'en ai aucunement la moindre idée. Et c'est ça la magie de la musique.

Bientôt, mes tapotements sourds et à peine audibles se transforment en roulements doux sur la peau de plastique. Puis vient les premiers sons caractéristiques de mon tambour, soit le doum et le tak. Ces sons se succèdent les uns les autres pour former un beledi qui se métamorphose en malfouf puis en ayoub...Mes frappes s'entremêlent aux notes sortant de la caisse de résonance de la guitare classique de Jé, ainsi que des cordes vocales d'Annie qui utilise si bien son instrument à elle, sa voix.

Tout cela se fond en un Trialogue sans paroles, apaisant, dont le message vient nous réjouir le coeur, nous ensoleiller l'esprit, clôturant une autre semaine où, il est vrai, nous entendons souvent trop de paroles.

vendredi 19 janvier 2007

Piqûre espagnole

Le silence...Puis le son sourd des battements du coeur...Ah non, ce n'est pas ça, ce sont les pulsations sonores du boràn que François est en train de frapper. Poum....Pou-Poum....Poum. La grande danseuse Myriam Allard, au regard enflammé, s'avance doucement au milieu de la scène, sa demeure, sa place. Elle fixe l'auditoire et on jurerait que l'endroit prend en feu. Le coeur qui bat. La salle est pleine de gens et semble totalement vide en même temps, il n'y a aucun son, hormis les pulsations cardiaques du boràn. La danseuse lève ses longs bras sveltes, se met à courber le haut de son corps, et bientôt, le battement du coeur, le battement de la vie, se transforme avec l'ajout des claquements de doigts, sonores, de la danseuse, tel le crépitement de la flamme qui fait exploser les fibres du bois qui se consument. Et bientôt, l'explosion: CLAP!! Les pieds se mettent à claquer le sol, et la mélodie qui s'en dégage est identique au battement de coeur. S'en suit une escalade rythmique, lente au début, puis de plus en plus rapide. Les cordes embarquent, puis les palmas, et ça y est, nous avons devant les yeux une symphonie qui n'a aucune espèce de comparaison possible. De la beauté à l'état pure, à l'état brut. Le cajòn appuie les claquements des pieds et les rendent aussi puissants qu'une détonation de canon. La sueur perle sur le corps de la danseuse, qui harmonise sa respiration à celle du boràn, de la pulsation du coeur, de la pulsation de la vie.

Tel est comment j'ai vécu le spectacle de ce soir. J'ai pénétré dans un monde parallèle à notre train train quotidien. Disons que j'ai tombé en bas de ma chaise au figuré pas à peu près. Et je peux maintenant le dire sans gêne, j'ai la piqûre du flamenco. C'est une chose que d'être en classe en train d'apprendre les rythmes, c'est une toute autre affaire que de voir deux danseuses de flamenco avec le joueur de cajòn, deux guitaristes classiques, et le chanteur avec sa voix chaude et nasillarde. Quelle danse et quel art incroyable.

François était extraordinaire, on voit sa passion autant dans sa face que dans ses mains. Tantôt féroce, tantôt filet sonore, tantôt coup de poing, tantôt caresse au visage, son jeu est impeccable. Je peux dire la même chose des deux guitaristes, qui nous en on mis plein les oreilles avec leurs accords et leur jeux tellement mélodique. Le chanteur quant à lui était vraiment spécial, avec une voix qui semblait venir carrément de son coeur, au plus profond de lui-même, nasillarde...Et que dire des deux danseuses...Je n'en reviens pas encore. Il paraît que j'avais devant les yeux les deux meilleures danseuses de flamenco du Québec, soit Myriam Allard et Natasha Massicotte. Le mot est faible pour décrire à quel point elles ont le rythme dans le sang, et elles dégageaient tellement de sensualité et d'énergie que j'en étais sans voix.

OLÉ!!

Bonne bouffe

Quelle soirée géniale je viens de passer ce soir!! Une soirée méditerranéenne, espagnole, chaude et empreinte de sensualité, même si la personne avec qui j'étais accompagnée n'était pas une date féminine mais mon bon ami Truc (il faut prononcer son nom comme le son d'une locomotive, tchouk) de Samajam. Nous étions à la Sala Rossa, centre culturel espagnol très connu à Montréal pour voir le spectacle flamenco de notre cher prof de percu méditerranéenne, François Taillefer, qui joue avec le groupe La Otra Orilla.

Je vais vous parler du spectacle dans mon prochain billet, avant j'aimerais vous glisser un mot sur le restaurant et l'endroit. Le centre culturel espagnol regroupe trois entités en fait. La Casa Del Popolo, située en face de l'autre bord de la rue, est un pub café bistro où des petits bands performent le soir. En face se situe La Sala Rosa et La Sala Rossa, la première étant un restaurant méditerranéen espagnol et le deuxième étant une salle de spectacle. Truc et moi sommes allés manger là-bas avant d'aller voir le show, et c'était vraiment un pur délice. J'ai mangé un sandwich au veau cuit à la façon smoked meat et Truc s'est régalé en mangeant du rizotto au poisson. Je vous conseille fortement d'y aller, vous n'avez qu'à suivre ce lien pour avoir les détails sur l'endroit.

jeudi 18 janvier 2007

La règle du 9 pieds

Suite à mon billet sur La règle du 9 cm, j'ai été agréablement surpris ce soir, en sortant de l'hôpital Saint-Luc et en me rendant aussi vite que possible à l'UQAM, qu'une gardienne de sécurité était en train de dire à tout un troupeau de fumeurs de s'éloigner à 9m de la porte d'entrée. Ces derniers ont fort mal pris la chose, étant visiblement les premières victimes de ce règlement funeste. Et tout en s'éloignant, un gringalet, pour ne pas dire un "grosgalet" selon la joke de RBO, a rétorqué:

C'est même pas 9m, c'est 9 pieds merde!


Et je me suis éloigné d'eux non sans avoir ri en pleine face de cet énergumène qui goûtait pleinement aux joies de l'hiver...

mercredi 17 janvier 2007

Le foutu pourboire...

C'est rare que je fais ça, mais là, ça vaut vraiment la peine, alors je vous met un lien direct sur un billet (ou post si vous préférez) du blogue La ville s'endormait, écrit par Phil-A, barman au restaurant La Pénombre. Vu qu'il sait vraiment de quoi il parle, il nous a fait la très grande faveur d'expliquer comment marche le satané pourboire. Moi qui ne sait jamais si j'en donne juste assez ou parfois trop, je vais me fier fidèlement à ses propos. À lire...Et tant qu'à y être, j'ajoute son blogue dans ma liste.

L'indépendance des membres

J'en reviens pas encore...Je suis devenu un accroc de la percussion flamenco. C'est fascinant, renversant...Mais c'est déjà le dernier cours!!! Nooooooooon!! Mon prof, François Taillefer, nous quitte pour le restant de l'hiver et il part en tournée avec deux bands, dont celui de la chanteuse Linda Thalie. Il part deux semaines dans le nord de l'Afrique maghrébine, pour ensuite aller en Jordanie, puis à Paris. Il revient deux jours au Québec et il repart tout de go au Pérou. Méchant beau voyage le chanceux!!

Pour en revenir au cours, nous avons bûché rare. Vous connaissez sûrement la passe du cercle/ligne! Faire une ligne avec son bras gauche pendant qu'avec son bras droit on fait un cercle dans le vide. Ou se taper sur la tête en faisant un cercle sur son ventre avec l'autre bras...Et bien non, je suis désolé de vous décevoir, je n'ai pas passé trois heures à faire ce genre de niaiseries, mais le but a été le même par contre! Tester l'indépendance des membres! Oh lala que ça bouillonnait dans mon cerveau. Pendant que je tapais la mesure avec les pieds, je faisais un autre partie du rythme totalement différente avec mes mains pour faire une des multiples variations des palmas sur la bouleria, un rythme typiquement flamenco. Nous étions 5 à faire chacune une partie différente, c'était magnifique à entendre, tout s'imbriquait et cela donnait une symphonie auditive trop belle à entendre...

Mais le clou de la soirée a été bien entendu quand Sonia s'est mise à danser dans le cercle des cajòn pour nous montrer le déroulement d'une danse. Les "morceaux" de danse se nomment les yamada qui sont si vous voulez les appels de la pièce musicale, les cues à donner aux musiciens pour avertir d'accélérer, de changer de rythme, de faire des passes de claquements en même temps que les souliers de la danseuse...Un échange entre deux expressions artistiques qui se complètent tellement bien!

Vraiment, je ne connais pas d'autres danses qui soient aussi intense et viscérale que le flamenco. Une découverte extraordinaire. Demain, je cours me procurer les CD de quelques artistes de flamenco et j'amorce le défrichage pour me construire mon propre cajòn. Garanti que je ne passerai pas l'hiver sans me dégourdir les mains sur un cajòn!

mardi 16 janvier 2007

Menu beurk

Ce soir, vers 17h30, je me dirige vers la cafétéria du CHUM pour étancher ma faim et ma soif quand la cuisinière me montre le menu du jour spécial: des lentilles. Sacrament, des lentilles!!! Non mais qui est à la tête du choix de bouffe au CHUM?? Franchement, il y a des milliers de combinaisons alimentaires possibles dans un menu, et il faut qu'ils choisissent des lentilles bâtard. Tout le monde a été au comptoir à sandwich, et la cuisinière était bête comme ses pieds...Conseil aux gens de la cafétéria...Mettez vos lentilles à lunettes la prochaine fois au lieu de mettre des lentilles dans les assiettes!

La règle du 9 cm


Ce midi, en m'amenant à l'hôpital, j'ai décidé de profiter du gros soleil malgré la température hivernale dont nous sommes pas mal moins habitués qu'avant. J'emprunte donc la sortie du métro rue Sainte-Catherine. Et là j'ai eu le flash de la règle du 9 cm. C'est une déformation volontaire de la société québécoise instaurée initialement par le gouvernement à la toute fin du mois de mai dernier.

De quoi je parle? Et bien de la règle du 9 mètres bien entendu. Concernant la nouvelle loi sur le tabac. L'article stipule qu'il est interdit de fumer à moins de 9 mètres de tout établissement public. Et chaque jour, je constate que le 9 mètres est en fait 9 centimètres. Autrement dit, les fumeurs s'en contrefoutent royalement. J'ai dû constater au moins quatre infractions aujourd'hui. La fille parlant au cellulaire en fumant sa clope dans l'abri de bus. Le gars qui parle au cellulaire en attendant le bus juste en face de la porte tournante du métro. La gang d'amis qui discutent en s'abritant du vent en haut des marches de l'entrée de l'UQAM (devant l'écriteau à grosses lettres blanches en gras sur fond bleu fluo citant la règle du 9m). Et la cerise sur le sundae: le gardien de sécurité de Saint-Luc qui fume tranquillement sa cigarette collé à l'entrée principale de l'hôpital.

Personnellement, ça me dérange pas trop cette clause du 9m, car je ne fais que passer en coup de vent. Mis à part peut-être devant un hôpital, côté image, ça donne pas bien bien un bel exemple. Surtout quand les agents de sécurité eux-mêmes s'en balancent...

Alors message aux fumeurs, apportez-vous un ruban à mesurer quand vous irez fumer dehors ;-)

lundi 15 janvier 2007

Africana Soul Sisters prise 2

Hier, j'étais au Divan Orange pour assister à mon deuxième show d'Africana Soul Sisters. Et wow, quel bon show ça a été encore une fois! Encore plus d'impro, d'énergie, d'échantillonnage et de danse intense! Et de bières aussi faut bien l'avouer.

J'arrive sur les lieux vers les neuf moins quart. Il y a déjà Line et Max qui sont en train de discuter à une table collée sur la scène, la bouche pleine de nachos dégoulinants de salsa et de fromage. Bientôt, les musiciens font leur entrée pour le test de son et je discute avec Mélissa et J-F Lemieux. Eux aussi sont allés au soleil pendant les Fêtes, même que Mélissa était à Cuba, drôle de coïncidence. Elle me dit qu'elle a les mains rouillées puisque ça fait 2 semaines qu'elle n'a pas touché à ses instruments. Eh boy, juste la voir aller sur ses congas et ses bongos hier, j'aimerais ça avoir les mains rouillées comme ça à chaque fois que je commence à taper...Enfin...

Encore une fois, on a eu droit à des morceaux musical incroyable, et une autre hallucinante passe de triangle sur leur désormais toune fétiche, Afro Clown. J-F était très en forme hier sur sa basse en jouant même avec la manière de Jimi Hendrix. Marie-Josée était aussi en super forme même si J-F la niaisait sur sa brosse de la veille. Et Mélissa, fidèle à son habitude, était parfaite à ses percussions. Des breaks, des blows, des changements de rythmes et d'instruments à la vitesse de l'éclair.

Prochain rendez-vous, dans deux semaines, le 28. En espérant que ce sera la dernière fois qu'ils sont cédulés un dimanche soir, faut absolument que ce soit un vendredi!

Encore félicitations à vous trois pour le show d'hier!

dimanche 14 janvier 2007

Le compte à rebours recommence


Ça y est...C'est ce soir que recommence la drogue des téléséries. Comme bien des gens, je suis rendu accroc à 24, ou 24 heures chrono en version française, avec le désormais célèbre Jack Bauer. La sixième saison débute ce soir, avec notre cher Jack qui est complètement amoché par les Chinois, puisqu'il est indirectement responsable du meurtre de l'ambassadeur de Chine, meurtre qui a eu lieu dans la quatrième saison. Le lien en bas de ce billet vous mène à l'article dans la Presse qui dresse un résumé pas mal complet de ce qui s'est passé.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore 24, le concept a révolutionné le monde télévisuel. Chaque épisode de une heure se passe en temps réel. Donc une saison complète correspond à une journée de 24 heures, d'où le titre de la série. Et en voulez vous de l'action, en vlà! Jack, agent antiterroriste collaborant avec le CTU, doit empêcher les terroristes de mener leurs assassinats machiavéliques. Donc l'atmosphère de la série nous plonge dans les tractations entre truands et forces de l'ordre, entre les décisions au sommet que le Président doit prendre, et les manigances de ses subalternes pour tenter d'influencer de la bonne ou de la mauvaise façon les décisions qui sauveront le pays, ou qui le mènera à sa perte.

La série est extrêmement bien écrite et réalisée. Très très peu de temps morts, toujours plein de rebondissements et parfois des scènes un peu crues mais qui cadrent bien avec le ton de la série. Et vu que les quatres premiers épisodes ont été distribués sur le réseau BitTorrent avant sa diffusion officielle, j'ai eu la chance de me plonger déjà dans la nouvelle saison. Et elle s'annonce comme étant la meilleure de toutes. À voir!

Ce soir, de 20h à 22h: Épisode 1 et 2
Demain soir (lundi), de 20h à 22h: Épisode 3 et 4
Au réseau FOX

De l'or en barre

Il est présentement 3h du matin. J'assume totalement le fait que je suis un oiseau de nuit. Je reviens d'une soirée très agréable passée avec mes amis Liliane, Geneviève et Jé. Une autre soirée bien arrosée de vin avec une bouffe champêtre de la mort. Les filles n'y sont pas allées de main morte, ayant opté pour un repas de pâtes faites maison avec méga salade et champignons farcis en guise d'entrée. La totale. Et encore une fois, je me rends compte à quel point je ne saurais me passer d'eux autres.



Depuis maintenant 5 ans (crime que le temps passe vite ça n'a pas de bon sens!!), je cotoye cette joyeuse bande de délurés, avec des souvenirs tellement apaisants, tellement intenses! Du vrai bonbon...Ils sont tous fait avec de l'or en barre. De l'or découvert lors d'un voyage de l'autre côté de l'Atlantique, à Lyon, où par une drôle de coïncidence, nous nous sommes tout de suite merveilleusement bien entendus. L'histoire continue depuis, toujours aussi captivante.



Ce qui est remarquable avec cette rencontre, c'est que nous sommes tellement différents! Certes, nous sommes en quelques part liés par notre intérêt sur la science, surtout celle qui essaie d'expliquer les mystères du corps humain. Mais ce sont nos personnalités qui, par leur différence, en vient à former un casse-tête qui donne une image tellement belle et pleine d'infinis détails. Je peux dire que désormais, je ne pourrais pas passer une seconde de ma vie sans savoir que ces gens-là ne sont jamais trop loin, qu'ils sont toujours prêts à faire la fête, à profiter de la vie et à arrêter le temps qui file trop vite dans nos vies de tous les jours.



Je vais donc m'endormir de ce pas avec le coeur léger, la tête pleine de rires avec déjà une hâte de refaire une soirée comme celle qui appartient déjà au passé...



Je vous aime fort mes amis!

samedi 13 janvier 2007

Votre job: voir La Job!

Je ne sais pas si vous avez eu le temps cette semaine de regarder le premier épisode de la nouvelle série La Job diffusée à la SRC. Pour ma part, je suis un fan fini de la version américaine, qui en est déjà rendu à sa troisième saison.

Le concept a germé dans la tête de Ricky Gervais, un acteur et concepteur britannique qui a eu l'idée de génie de mettre sur pied une émission dont le thème central est le bureau. Tout est mis en place là-dedans pour amener le téléspectateur à faire partie intégrante du bureau. Les décors sont archi drabes, sans parler des tendances vestimentaires des personnages. Mais ce que j'adore par dessus tout, c'est que l'émission est filmée à la manière d'un documentaire. Les personnages nous adressent parfois directement en lâchant un regard qui veut tout dire à la caméra. Et ils font des entrevues avec un intervieweur qui ne dit jamais rien mais qui est, on se l'imagine, le réalisateur du dit documentaire. Ce concept a d'ailleurs inspiré la gang des Invincibles qui a repris le concept.

Les émotions sont tellement bien véhiculées dans cette émission. On n'hésite pas à exploiter les malaises et les non-dits, et une scène entière de deux minutes peut ne contenir que une ou deux phrases parfois. C'est ça qui fait la richesse justement de cette série, la télé conventionnelle ayant beaucoup trop tendance à miser sur un dialogue verbal à outrance...

Si je compare la version québécoise à la version américaine, je dois dire qu'elle est vachement bien réussie. Le comédien jouant le rôle du patron est Antoine Vézina, un nouveau venu qui va sûrement décrocher le gros lot avec ça. Il est génial, son rôle lui va à merveille, et c'est un clown naturel. J'ai mis d'ailleurs un lien vers l'article de l'entrevue qu'il a accordée à la Presse au bas de ce billet. De plus, ne manquez pas d'aller le voir au Lion d'Or où il fait partie d'une des cinq équipes de la LIM. On retrouve d'autres comédiens de talent dans la série, dont Paul Ahmarani et Sophie Cadieux.

Peut-être allez-vous trouver ça bizarre au début, car le concept est très novateur. Mais je vous garanti que vous allez aimer ça après une ou deux émissions. Le propos colle vraiment bien à la réalité et c'est certain que vous allez identifier un des nombreux personnages comme une copie conforme d'un de vos collègues de bureaux.

vendredi 12 janvier 2007

Expérience radiophonique

Demain après-midi, avec la gang de Samajam, je vivrai ma première expérience de radio de 2007, et en fin de compte, ma première expérience tout court. Bien que mes plus belles expériences en tant que percussionniste en herbe ont sans nul doute été la scène, j'ai bien hâte de voir comment une émission de radio se déroule.

Donc, si vous ne voulez rien manquer, syntonisez demain après-midi, soit samedi 13 janvier à 13h, le 98,5 FM et vous nous entendrez jouer un 15 minutes de percussions intense à l'émission Carte Blanche de Sonia Benezra.

Je vous raconterai le déroulement de tout ça demain, bien entendu!

Mise à jour: À cause d'une soirée qui s'est terminée un peu tard hier et que j'avais manifestement du sommeil à rattraper, ce sera pour une autre fois la radio pour moi. Désolé si vous attendiez après moi pour vous raconter comment ça s'est passé...

Match complètement sauté!

Ayoye, quel match au petit Campus ce soir de la Ligue d'Impro Musicale! Voici en vrac les quelques nombreuses bizarreries qui se sont produites pendant le match, qui s'est soldé par une victoire en prolongation de 9 à 8 pour l'équipe du Quai des Brumes de Thierry Gateau.



  • Il y a eu une dizaine de pénalités durant le match, l'arbitre Patrick Guérard étant en feu ce soir.
  • Nous avons eu droit à un solo de air guitar du légendaire Rick Hayworth, célèbre guitariste ayant joué avec les plus grands tels Paul Piché, Michel Rivard et Daniel Bélanger.
  • Nous avons eu aussi droit à un strip-tease de Jean-Phi Goncalves, batteur des Plasters et de Dumas, et franchement, il devrait vraiment songer à changer sa garde-robe de bobettes, elles sont vraiment mais vraiment affreuses.
  • L'impro Fantasmes de joueurs a donné un drôle de moment et un gros malaise à l'équipe du Divan Orange qui ne savait même pas les paroles d'une des plus célèbres chansons québécoises: Pousse Pousse Pousse les bons gros légumes. Je n'ai qu'une chose à dire...SHAME ON YOU!!
  • Une impro s'est faite avec des lunettes fumées à la James Bond.
  • Une autre impro s'est faite avec une polka bien sentie en l'honneur du futur échange de Sergei Samsonov.

  • Questions en vrac qui m'ont été posées par un Breton nouvellement arrivé au Québec:
  1. Des lunettes fumées?? Ce sont des lunettes opaques?
  2. C'est quoi cette toune sur les légumes?
  3. Samsonov, mais qui est-ce?
  4. C'est quoi une plogue de musiciens?
Ah la la, ce qu'on se bidonne durant ses soirées d'impro musicales!! J'avoue que ce soir a été assez bizarre comme soirée, et ce ne fut pas la meilleure partie d'impro, mais on a eu en masse de plaisir pour y retourner, ça c'est certain!

jeudi 11 janvier 2007

TVA et l'épluche-patate

Que retrouve t'on à la une du site d'LCN aujourd'hui? Un article complet sur le fameux Willi Waller 2006 des Têtes à claques. Personnellement, je ne trippe pas vraiment sur cette "e-Fashion", mais je leur donne crédit car c'est innovateur, mais ça manque un peu de contenu.



Mais de là à en faire un article au complet où on récite la moitié du sketch, il y a quand même des limites. On s'en fout pas à peu près de savoir que les épluches-patates ont été, cette année, le cadeau par excellence à donner en joke à Noël. Et que dire des Pop Tarts...



Et la cerise sur le sundae: le journaliste a même pris la peine de nous mentionner que notre cher premier ministre Charest en veut un lui aussi!



Ça c'est vraiment l'art de raconter des nouvelles...inepties.



LCN - Culture et Médias - Frénésie pour les éplucheurs à patates!

Encore des changements!

Après avoir passé une soirée à éplucher du code CSS (vu que je ne connaissais pas grand chose en la matière), vous avez maintenant devant vos yeux une interface de loin améliorée selon moi. J'ai pris la barre latérale et je l'ai scindée en deux pour éviter de devoir faire défiler la page inutilement. Vous aurez donc accès aux diverses fonctions de mon blogue beaucoup plus efficacement qu'avant.

J'ai testé le rendu à la fois dans Firefox et dans Internet Explorer. Après maintes tentatives, le rendu est très satisfaisant avec les deux navigateurs. Cependant, je préfère de loin Firefox comme choix privilégié pour regarder mon blogue.

En espérant que cette nouvelle interface vous plaira!

Shows devant!

Encore de très bons spectacles en vue dans les prochains jours! Voici donc en images les annonces!



Premier match de la Ligue d'Impro Musicale de 2007 au petit Café Campus!








Ce spectacle est donné par mon prof de percussions méditerranéenne, François Taillefer. À ne pas manquer!




Les Africana Soul Sisters sont de retour!! Avec ma prof de percussions africaines Mélissa Lavergne de Belle et Bum ce dimanche 14 janvier au Divan Orange!

mercredi 10 janvier 2007

Galilée doit retourner dans sa tombe...

Je viens de tomber sur ce vidéo de la version française de Who wants to be a millionaire, et je suis franchement renversé par le manque de culture scientifique du peuple Français. Remarquez bien ce que le public et le participant choisit à la question: "Qu'est-ce qui gravite autour de la Terre?". Assez perturbant...

Intro au flamenco





Quelle façon extra de pouvoir commencer l'année 2007 par un cours de trois heures de percussions. Et lorsque ces trois heures sont dédiées au cajòn et au flamenco, c'est encore plus génial. C'est ce que François Taillefer, un des meilleurs percussionnistes du Québec qui m'ait été donné de rencontrer, nous a concocté ce soir.



Parlons d'abord de l'instrument. Le cajòn est tout ce qu'il y a de plus simple comme instrument, hormis peut-être le triangle. C'est une caisse en bois sur laquelle on s'asseoit, et on frappe la tapa, la surface du devant. Cette paroi très mince fait vibrer l'air qui à sont tour fait vibrer le timbre de l'instrument, qui est en fait un cadre de bois sur lequel 2 à 4 cordes de guitare sont tendues. C'est ce qui donne le son caractéristique du cajòn, soit une basse ronde avec un bruit métallique sourd, ou une claque aiguë avec encore plus la sonorité métallique. Chapeau en passant à J-F, qui en deux jours a construit son propre cajòn et il est magnifique.



Pour en revenir maintenant au contenu du cours, nous avons revisé deux rythmes péruviens, le festejo et le landò. Ce sont les deux rythmes les plus anciens joués avec cet instrument, car en effet, le cajòn provient non pas d'Espagne mais du Pérou. Par la suite, nous avons attaqué la percussion flamenco. Ouf, vraiment pas évident de jouer des rythmes à 12 temps. Cela crée toute une gymnastique cérébrale. Mais c'était vraiment génial car Sonia, élève du cours et compagne de notre prof, danse super bien le flamenco. Et j'ai découvert que cette danse est vraiment spéciale, car ce ne sont pas les musiciens qui guident le danseur, mais l'inverse. La danseuse, de par ses séquences et ses bruits de pas, dicte le rythme, la vitesse, la force, l'émotion...C'est un véritable échange où le musicien est à la merci du danseur. Et franchement, le flamenco est certainement la musique la plus sensuelle qui soit...

lundi 8 janvier 2007

Conversation de corridors

Aujourd'hui, de retour au travail au CHUM à Saint-Luc, voici un exemple typique de conversation de corridors...

— Hey Salut, Bonne Année! Passé de belles vacances?
— Ah mon vieux, parle moi en pas, un vrai calvaire...
— Non pas toi avec? T'as passé à travers 3 journaux en restant dans tes toilettes?
— Ben oui chose...J'voulais mourir, c'est don ben agressif cette année...
— Mets-en...T'as pris combien d'Imodium juste pour le fun? J'en ai pris 4 pour que ça vienne à bout de colmater mes fuites...
— Quatre? Seulement ça? T'es chanceux! Moi y m'en a fallu pas mal plus, je les compte plus...Et maintenant je suis incapable de m'asseoir, un vrai calvaire...Par chance, je peux recommencer à manger...
— Ouain, en tout cas, je vais devoir te laisser, l'appel de la nature...encore une fois...

Morale de cette conversation épiée et réentendue je ne sais trop combien de fois (en vous épargnant les détails surtout): LAVEZ-VOUS LES MAINS! La gastro est à vos trousses!!! Sauve qui peut!!

dimanche 7 janvier 2007

Mes défis de 2007

Snif, mes vacances des Fêtes se terminent aujourd'hui...Comme à chaque année, elles passent trop vites et dans le temps de le dire, je me retrouve à l'aube d'une nouvelle année de travail, de réalisations et d'accomplissements. Vu que je déteste employer le mot "résolution", je préfère parler en termes de défis. Et voici je vous dresse ici une petite liste des défis que je me donne de réaliser cette année dans différents domaines, question de rendre cette année encore plus intense que d'habitude. Vais-je réaliser tout cela? Je l'ignore, la vie nous réserve tellement de surprises...

  • Terminer ma maîtrise. C'est clairement LE défi de cette année. Il est plus que le temps que je mette la clé dans la porte de cette partie de ma vie qui n'en finit plus de s'étirer en longueur. Ça va me prendre une bonne dose de "bottage de derrière" pour y arriver, mais je vous garanti que je vais avoir dans mes mains d'ici 4 mois un bout de papier que je vais mettre fièrement encadré dans ma chambre...
  • Voyager. Prendre mon sac à dos et aller voir des amies qui sont actuellement trop loin et dont je m'ennuie juste trop. Ça va me faire une pierre deux coups, soit plonger dans des nouvelles cultures et revoir des personnes qui sont chères à mes yeux.
  • Réorienter ma carrière. Ça aussi ça s'annonce assez intense. Je dois vraiment prendre le temps de réfléchir à une orientation solide et motivante à emprunter pour lancer ma carrière. Je mise sur les voyages pour m'ouvrir les yeux, d'où le point précédent.
  • Conduire. Eh oui, je n'ai pas encore de permis. Je vous entends dire "Mais qu'est-ce que t'attends ?!!?". C'est une bonne question. Autant je ne voyais pas l'utilité de conduire auparavant, autant maintenant ça me tape royalement sur les nerfs. Vive ma personnalité...
  • Aller voir mon père et ma soeur plus souvent. L'un est à Gatineau alors que l'autre est à Québec. Nous sommes pourtant une famille très unie, ce sont les plans de carrière qui nous séparent. Et la motivation de conduire provient de ça aussi.
  • Trouver l'âme soeur. Pas pour me marier, oh que je ne suis pas rendu là du tout, mais ça fait trop longtemps que je suis célibataire et je retrouve le goût de vivre ma vie intensément en la partageant avec quelqu'une.
  • Faire des shows! À Samajam, l'occasion est trop belle, alors cette année je me gâte en prestations!
Bon, avec ça, je pense que je vais en avoir assez pour douze mois! Et vous, quelles sont vos "défis" de 2007?

vendredi 5 janvier 2007

Nouvel habit

Nouvelle année oblige, mon blogue revêt de nouvelles couleurs! Nouvelle police plus lisible pour les textes, titres plus gros et plus faciles à discerner, et surtout, nouvelle bannière d'en-tête. La photo a été prise par mon pote Alex avec sa caméra en mode manuel, en pleine nuit, sur la plage de Cuba, le 1er janvier à 3h du matin. Tout ce qui nous éclairait était la pleine Lune, c'était le paysage le plus splendide que j'ai eu la chance d'admirer, un méchant beau cadeau de nouvelle année. J'espère que vous apprécierez cette nouvelle interface et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires, c'est toujours apprécié!

jeudi 4 janvier 2007

Cuba le soir du 31

Voici un petit vidéo vous montrant comment nous avons festoyé à l'hôtel le 31 décembre au soir, alors que vers les 23h30 c'était complètement cacophonique dans la salle. Les 500 personnes venaient alors de recevoir leur sac à surprise contenant le parfait kit du fêtard bruyant, à savoir:

  • Les mains de plastiques clap clap
  • Les trompettes en cartons
  • Le chapeau pointu
  • Le masque multicolore
  • Les confettis

Celui que vous entendez en train de s'égosiller avec sa trompette est mon pote Alex, qui filme les gens à partir du stage. Wow, quelle atmosphère!!

Les douzes raisins


Vous rappelez vous les 10 dernières secondes de 2006? Que faisiez-vous à cet instant précis? Vous étiez certainement avec votre famille et vos amis en train de faire le compte à rebours. Et bien moi, à Cuba, en compagnie de 400 personnes, nous avions la bouche pleine. Pleine de raisins. Les gros raisins rouges à noyaux. J'entends déjà votre question: "Mais pourquoi donc?" Et bien sachez mes amis que la tradition cubaine est de manger des raisins avant de célébrer la nouvelle année.

Ainsi, chaque convive de l'hôtel s'est vu remettre un sac contenant une grappe de 12 raisins. Durant les 12 dernières secondes de 2006, il a fallu en manger un à chaque seconde. Et il fallait faire un voeu. Ces 12 voeux sont supposés s'exaucer durant la nouvelle année. Une bien belle façon de célébrer et de faire une transition marquée entre l'année qui s'achève et le nouvel an.

mercredi 3 janvier 2007

Cuba et le plein de soleil



Je suis enfin de retour! Je suis revenu à Montréal pour constater qu'en effet, je comprends les immigrants quand ils grelottent de froid en arrivant chez nous...Bon Dieu qu'on se déshabitue vite à la fraîcheur (relative cette année j'en conviens) de l'hiver.

Quelles vacances extraordinaire! Ça m'a fait un bien fou! Complètement déconnecter et profiter de la superbe chaleur, de la plage avec son eau turquoise et son sable blanc, des trop nombreux drinks (vive les Cuba Libre et les pina coladas). Mais surtout, je retiens toute la richesse, la sympathie et la joie de vivre du peuple cubain. Par la danse, la musique, l'humour, ils réussissent à nous épater et à nous faire vivre un paquet d'émotions. Je vous raconterai quelques moments de mon voyage dans des prochains billets, car je dois encore décanter un peu et prendre du recul question de replonger dans la routine et attaquer la nouvelle année en force.

J'ai finalement mis sur le Net les photos et quelques vidéos de notre séjour en terre cubaine. Pour les voir, vous n'avez qu'à cliquer sur mes pieds au bord de la plage. Et je vous mettrai des commentaires expliquant chaque photo au courant des prochains jours.

J'en profite également pour vous souhaiter une excellente année 2007. Soyez en santé et vivez la vie au maximum!
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