jeudi 30 août 2007

M. Bean le roi du «drum»

Je viens de tomber sur un vidéo hilarant d'un numéro magnifiquement interprété par nul autre que M. Bean en personne, Rowan Atkinson. Passant un balai sur la scène, il tombe par hasard sur un set de batterie invisible, où il laisse libre court à son talent de «drummer». Concept génial et ça vaut surtout le coup pour la finale! Je me demande combien de temps il a fallu pour synchroniser le son et les gestes...

mardi 28 août 2007

La percussion québécoise sur Myspace

Plusieurs de mes profs de percussions sont maintenant (ou étaient depuis déjà un bout de temps) à l'ère «myspacienne», le fameux site du web social où à peu près tous les musiciens de la planète font partie. Je vous laisse donc ici la liste de trois Myspace de mes profs et qui valent la peine d'être vu.
  • Le tout nouveau Myspace de Mélissa Lavergne regroupe de superbes photos de ma sympathique prof de percussions africaines, ainsi que quelques vidéos. Son calendrier de spectacles renseigne sur ses prochaines performances, avec évidemment les enregistrements de l'émission Belle et Bum.

  • Le Myspace de François Taillefer, mon prof de darbouka, contient de très belles pièces musicales ainsi que le calendrier de spectacles. À noter que Francois part en voyage très prochainement et que son Myspace prendra probablement des allures de carnet de voyage.

  • Le Myspace de Patrick Dugas, mon prof de percussions brésiliennes, contient lui aussi de très belles photos et des morceaux musicaux des principaux bands auxquels Pat est associé.
À tous les amateurs de musique, et plus particulièrement de percussions, je vous conseille fortement d'aller consulter ces sites! Bonne navigation!

lundi 27 août 2007

Mon aventure percussive avec le Cirque du Soleil (VIDÉO!)

MISE À JOUR (27/08/2007): ENFIN LE VIDÉO!

Je remonte le billet sur le Cirque pour que vous puissiez voir le fameux vidéo de notre prestation avec les artiste du Cirque du Soleil. Je peux dire que je suis extrêmement ému par le contenu de ce vidéo qui me rappelle des souvenirs impérissables.

Encore une fois, merci au vidéaste Daniel (La Repouce) Lemieux pour son extraordinaire travail, et surtout, de m'avoir fourni le vidéo en primeur!


Je ne sais trop par où commencer cette chronique. Je suis encore sonné par l'incroyable journée que j'ai vécue dimanche dernier, tellement elle a été surréaliste. Le genre de journée qui marque un tournant dans l'existence de quelqu'un, qui étourdit, qui frappe l'imagination...Les mots sont faibles! Mon expérience avec le Cirque du Soleil a été des plus intenses et des plus fantastiques! Une incroyable incursion dans le monde du surréel, de l'imaginaire, du spectacle et du grandiose!

Le cirque est un petit bout d'arène close, propre à l'oubli. Un temps plus ou moins bref, il nous permet de ne plus penser à nous, de nous dissoudre dans l'émerveillement et la félicité, d'être transportés de mystère.

Henry Miller (1891-1980), dans «Le sourire au pied de l'échelle»

La transformation commence...

Bip! Bip! Mon réveil sonne et il est 5h30 du matin. À part les oiseaux, c'est le silence total. Je n'ai aucune misère à me tirer du lit, tellement j'ai hâte au spectacle. Le temps de manger deux oeufs, je pars et le trajet en métro ne prend que quelques minutes tellement ma tête est séparée de mon corps, voguant dans le rêve éveillé que je suis sur le point de vivre, les yeux bien ouverts cette fois. J'arrive au deuxième étage du Palais des Congrès à 7h30 pile, et déjà quelques-uns de mes compagnons sont arrivés. La metteure en scène, Lise, travaille à paufiner les derniers détails de certains numéros. Ça grouille en diable là-dedans. Techniciens de son, éclairagistes, accessoiristes, et bien entendu, les acrobates du Cirque sont là à suivre les directives des déplacements. «Pas trop vite SVP, prenez votre temps au final, attendez le signal de la chanteuse pour votre salut...C'est ça, OK, parfait! Break maintenant! On se retrouve dans une petite vingtaine!»

La pause est plus que bienvenue, et on en profite pour aller à notre loge où, surprise, un magnifique petit déjeuner nous attend, constitué de succulents fruits frais, céréales, café et jus. Du café!! Ingrédient essentiel pour passer au travers de ce brouhaha créatif. De plus en plus de gens viennent grignoter un peu, et j'avoue que je ne suis pas vraiment réveillé assez pour deviner à qui j'ai affaire. Et pourtant, je suis en ce moment même entouré par les acrobates du Cirque du Soleil. Je suis bientôt introduit à Elena Lev, la contortionniste aux cerceaux qui sera, dans quelques heures à peine, la première à s'exécuter au spectacle. Blonde, jeune, mince, et à l'allure très décontractée, elle est assez discrète, je dirais même concentrée. Nous la saluons, sans plus, étant trop dans notre bulle peut-être nous-mêmes...Nous rencontrons également les deux athlètes polonais, le Duo Design de par leur nom d'artistes. Ce sont les deux acrobates au corps d'Apollon qui réussissent des figures aériennes qui défient l'imagination tellement ils repoussent les limites de la musculature humaine. Eux aussi sont dans leur élément, concentrés, discrets, prêts à livrer la marchandise.

En attendant, les deux maquilleuses se préparent en s'installant devant les miroirs. Puis, c'est déjà le temps de passer à l'étape du maquillage facial, puisque cela prend entre 15 et 20 minutes par personnes. Et vu que nous sommes dix et bien, ça fait beaucoup de monde à transformer! Truc et Pierre-Yves sont les premiers, suivis de Cheick Anta et Sadio, puis Éric, Estelle, et finalement c'est mon tour. En m'assoyant dans la grande chaise haute, et en voyant mon visage dans le miroir, je me dis que ça y est. Maintenant, la transformation est en marche, je deviens à l'instant un artiste du Cirque, je suis à peine conscient des minutes qui vont suivre tellement je suis encore sous le choc. Suis-je encore en train de rêver à tout ça?

La seconde peau

Tout en ayant les yeux fermés, je focuse sur ce qui m'avait amené dans cette salle, à la seconde même, repensant à tout le chemin parcouru depuis presque deux ans maintenant. Une mosaïque d'images, évoquant des souvenirs imprimés dans ma tête, surgissent. C'est peut-être dû à une certaine logique des choses, mais je me demande encore aujourd'hui pourquoi je fus choisi pour faire partie de ce numéro incroyable plutôt qu'un autre. Et en essayant de trouver une réponse, je suis tiré de mes rêveries par la maquilleuse qui me demande d'ouvrir mes yeux et de les lever au ciel pour qu'elle m'applique une couche de mascara.

En les ouvrant, je vois une méchante belle différence avec le simple fond de teint blanc que j'avais au visage au tout début. Le maquillage de scène est saisissant et vraiment bien nuancé. Les maquillages sont vraiment l'extension des émotions que l'on ressent. Tout est amplifié. Si on fronce les sourcils, la colère est dix fois plus perceptible. Si on sourit, notre joie de vivre se communique encore plus facilement. Et en ce moment, elle doit se voir diablement facilement!

Le temps de prendre quelques photos de famille et de grignoter à nouveau, le temps file, et je constate un étrange phénomène autour de moi. Une certaine prise de conscience, comme un déclic qui s'effectue dans ma tête. Un à un, les artistes du Cirque arrive dans la loge, et cette fois, ils ont eux aussi transformé leur visage avec les maquillages qu'on reconnaît tellement bien lorsqu'on admire une performance du Cirque. Et lorsque je vois Timéo, le jongleur de feu, se maquiller lui-même devant le miroir, on dirait presque de la magie.

Il sépare son visage en deux, une partie foncée et une autre plus pâle, tout en dessinant sur son front un mélange d'hiéroglyphes et de symboles. Dès lors, il revêt une seconde peau, sa seconde peau, tellement il l'a revêtu souvent. C'est le premier morceau de son deuxième lui-même, celui qui explosera dans quelques minutes sur scène avec ses torches enflammées. Être témoin de ce moment unique où l'artiste se transforme est tellement spécial que j'en savoure chaque seconde. Étant placé tout juste derrière lui, je l'observe effectuer chaque coup de pinceau d'un geste assuré et robotisé, tellement il a dû le faire souvent. Il ne remarque même pas ma présence, il est dans sa bulle, concentré à sa métamorphose.

Métamorphose

Laissant Timéo se préparer, je retourne voir le groupe. Question de faire monter l'adrénaline un peu, je jamme avec Sadio, Cheick Anta, Estelle et Éric, puis Pat Dugas vient s'asseoir avec nous pour répéter la pièce. Ça fait vraiment super bizarre de se voir accoutré ainsi, de pratiquer notre morceau et de se dire que dans moins d'une demi-heure on sera sur la scène et que ce sera plus vrai que nature.

Vient ensuite le moment tant attendu d'enfiler nos costumes de scène. Dès que je suis vêtu d'orange de la tête aux pieds, je sens la montée d'adrénaline grimper en flèche. Tout le monde est fébrile. Enfin, je parle de notre petite gang de percussionnistes. Je ressens à nouveau le sentiment de déclic de tout à l'heure lorsque je vois les deux hommes forts polonais effectuer leurs figures mythiques et se réchauffer. Sûrement par soucis de ne pas gaspiller leur énergie, ils ne font qu'amorcer leurs mouvements, mais c'est tout de même très impressionnant. Puis, très vite, ils disparaissent de la salle pour aller revêtir leur deuxième peau eux aussi.

Lise, la metteure en scène, vient ensuite nous voir pour nous annoncer que nous devons être en arrière scène dans 15 minutes. Nous préparons donc nos instruments, test des courroies, mousquetons, etc. Puis, je prends encore plus conscience du moment incroyable qui est sur le point de se produire quand je vois arriver les mêmes visages que ce matin, mais cette fois-ci maquillés ET costumés. C'est fascinant de voir à quel point leur deuxième peau les métamorphose en quelque chose de surréel, qui appartient au domaine du rêve et de l'imaginaire!

Le temps de prendre une "photo de famille", la régisseure de scène vient enfin à notre rencontre et nous annonce qu'il est temps d'aller se positionner à l'arrière scène, en coulisses. Et c'est au même moment que j'entends pour la toute première fois les clameurs de la foule qui est juste derrière le mur. Le bruit a le même effet qu'une légère décharge électrique. Mais, tout en demeurant concentré, je marche, dundun à la taille, dans un couloir qui ne semble pas avoir de fin. Pendant que les autres parlent, je demeure moi aussi dans ma bulle, concentré, prêt à effectuer ce que j'ai répété dans ma tête des dizaines et des dizaines de fois depuis quatre jours.

Dédoublement de soi

En arrêtant devant la grande porte menant à l'arrière scène, je ressens le trac de façon inhabituelle. Je commence à réaliser enfin où je suis et surtout, avec qui je m'apprête à jouer dans quelques minutes. C'est complètement surréaliste. La porte du rêve et de l'imaginaire s'ouvre enfin, et je pénètre dans la salle, derrière les immenses panneaux multimédias électroniques, pour me frayer un chemin jusque de l'autre côté de la scène côté jardin. Je suis subjugué de voir l'équipe à l'oeuvre derrière la scène. Des dizaines de techniciens ont le visage illuminé par les nombreux écrans cathodiques que leurs yeux sont en train de balayer. Dans la salle, le gala est sur le point de se terminer, les derniers prix étant en train d'être décernés.

Je suis avec les clowns (agissant en tant que maîtres de cérémonie), Truc, Pierre-Yves, Sadio et Estelle. Pendant que nous sommes tous là à attendre que le gala prenne fin, Elena, la contortionniste aux cerceaux, fait ses étirements. Avec la plus grande facilité du monde, elle passe sa jambe derrière son épaule de sorte que son pied est tout juste à côté de sa tête. Elle semble très relaxe, malgré qu'elle demeure silencieuse, réagissant plutôt de manière non-verbale. Elle trempe ses pieds dans la craie qu'elle applique ensuite sur son corps, afin d'éviter les glissements dangereux. Puis, elle s'avance proche de l'escalier, et tout est enfin prêt pour le spectacle.

La présentatrice du gala introduit enfin le Cirque. Puis, Jonathan, un gars très sympathique qui a déjà suivi des cours de percussions avec nous, et qui maintenant est clown pour le Cirque, est le premier à s'avancer sur scène, suivi des trois autres. Chacun étant muni de cerceaux, ils laissent la place à Elena. Et lorsque je la vois s'exécuter sous mes yeux, en la regardant sur l'écran géant (étant malheureusement derrière la scène, je n'ai pas d'accès visuel sur elle directement), je suis carrément estomaqué par sa performance.

Bien entendu, j'étais totalement subjugué par la prouesse technique de son numéro. Mais au delà de ça, j'étais en train de constater à quel point le Cirque est l'art du théâtre avec un grand T. Quel dédoublement de soi!! Sa prestance, l'intensité de son regard, combiné à sa grande agilité, à son maquillage, à son costume, bref tout, absolument tout la rendait plus grande que nature. Elle irradiait tel un soleil. Elle était carrément une autre personne. L'énergie féminine à son paroxysme. C'était d'une infinie beauté et d'une sensualité à fleur de peau. À ce moment, et à cette seconde précise, la réalité m'a rattrapé. J'étais partie prenante du Cirque, je faisais partie de ce vaisseau spatial qui nous amenait ailleurs, dans un autre univers, dans une autre dimension.

Sans que je ne m'en rende compte, je me pinçais littéralement, ayant peine à y croire. Et, aussi subtilement qu'elle est entrée sur scène, elle sort par notre escalier, et mon regard la croise pour ensuite revenir sur l'écran. Oui, c'est bel et bien elle que j'ai vue. Elle était redevenue elle-même, la magie ayant opéré. Elle avait fait son job à la perfection, sa journée de travail était maintenant terminée. Pendant que je reprends mes esprits tranquillement, les clown installent la plate-forme et un des deux Polonais passe devant moi pour s'installer en haut des escaliers. Il est recouvert d'une poudre en or, et il est uniquement vêtu d'un slip. Dans l'ombre de la lumière, il est découpé au couteau. Et pourtant, quand je l'ai croisé ce matin en déjeunant, j'aurais probablement dit de lui qu'il s'entraînait intensément, sans plus. C'est pour dire comment est incroyable la magie du maquillage et du costume!

Il va rejoindre son comparse, et tous deux en mettent encore une fois plein la vue. Leur performance est colossale et, en tout point aux antipodes de la précédente. Cette fois-ci, c'est l'énergie masculine à l'état brut. La virilité, les muscles, le regard de feu. Tout ça encastré dans une prouesse d'endurance physique qui parfois est à peine tolérable à regarder. Des figures où la gravité n'existe plus, où la machine humaine est poussée à ses extrêmes limites. Le tout enveloppé avec une musique extraordinaire et un éclairage qui met en valeur le costume doré des deux acrobates. Encore une fois, c'est extrêmement puissant comme effet, et je cesse volontairement de regarder, car je dois replonger dans ma bulle, puisqu'après eux, nous embarquons sur scène!

La danse du feu

Malgré que la foule eût terminé d'applaudir à tout rompre la performance hallucinante des deux hommes forts, j'étais revenu dans ma bulle, concentré, mon instrument à la main, derrière mes amis. Personne ne disait mot, pendant que sur scène on se débarrassait de la plate-forme. L'éclairage s'éteint alors, puis vire au rouge. C'est alors que j'entends les premières notes de notre pièce. Un à un, nous montons les marches, puis nous secouons les shakers que nous avons sous la main.

En croisant mes amis sur scène, j'ai peine à les reconnaître. Tout est transformé. Nous sommes devenus les membres d'une tribu prête à accueillir son chef qui va effectuer sa danse du feu. Nous sommes les seigneurs du Feu. Notre regard est enflammé, notre visage est assoiffé de colère et de tribalité. Je suis connecté à mes instincts les plus primaires, comme si j'étais embarqué dans une machine à voyager dans le temps. Jamais je n'ai vécu une sensation aussi puissante et aussi forte. L'illusion est parfaite. J'oublie totalement la scène, les gens qui regardent. J'ai conscience de moi-même et de mes amis, point à la ligne.

Nous formons alors un immense cercle avec nos shakers qui transporte la salle dans un lieu où jadis, au début des temps, l'homme peinait à survivre. D'un coup sec, nous nous retournons vers la foule, et dans le désordre le plus complet, nous retournons derrière nos instruments, et c'est alors que Timéo avance sur la scène, avec ses immenses torches de feu enflammées. Encore une fois, le dédoublement est incroyable. Le gars sympathique à l'allure très relaxe est ici gigantesque, les flammes dansant dans ses yeux, le jaune vif reluisant sur son visage, faisant ressortir ses traits les plus barbares. Puis, il se met à faire tournoyer ses torches à la vitesse de l'éclair, les faisant tenir en équilibre sur la plante de ses pieds flambant nus.

Puis, en entendant le moment clé de la piste sonore, nous, les dix percussionnistes, nous nous levons d'un trait. À ce moment, je n'ai plus aucune crainte. Je ne réfléchis plus. Je sens la pièce musicale comme si je l'avais composée moi-même. C'est tout aussi incroyable comme sensation. Mes mains savent exactement quand faire osciller le maillet du dun. Je suis tellement concentré et dans ma bulle que je remarque à peine les quelques petits pépins techniques de sons, où les moniteurs font défaut (chose que j'apprendrai uniquement après le spectacle). Pour l'instant, c'est l'effet visuel qui compte, et le feu rituélique s'amuse à danser avec les notes tonitruantes des tambours.

Rideau

Le crescendo des notes de percussions se mêlent à la fureur des flammes qui dansent autour de Timéo. Puis, les dernières notes fusent, et tous nous levons les bras au ciel, en même temps que les projecteurs s'éteignent. Et nous redevenons nous mêmes aussitôt, et je suis sonné d'avoir vécu un moment aussi intense. Mais, notre présence sur scène n'est pas terminée. Nous sommes les premiers à courir en cercle autour de l'immense scène sous les applaudissements à tout casser de la foule. Puis, nous plaçant de chaque côté, nous jouons de nouveau, sourire aux lèvres cette fois, et la chanteuse du Cirque s'avance pour chanter de sa voix puissante. Elena exécute un pas de danse après que les clowns eut ouvert le bal, puis les deux hommes forts retournent sur scène et un véritable coup de tonnerre vient de la foule. Finalement, Timéo retourne au devant de tout ce beau monde, puis nous nous avançons prestement.

Lorsque la chanteuse fait le signal pour le salut collectif, une puissante émotion m'envahit. Le simple geste de saluer la foule, et ce, entouré de talents aussi uniques est un sentiment que je ne suis pas prêt de revivre. Faire partie, ne serait que quelques minutes, d'une aventure avec le Cirque est incroyable et jamais je n'aurais pensé que cela puisse m'arriver un jour. En reparcourant le long couloir qui nous ramène à notre loge, je sens l'adrénaline se dissiper tranquillement. Je me sens redevenir moi-même, étudiant, apprenti percussionniste. Et lorsque je me débarbouille le visage et que j'ôte mon costume, le rêve prend fin.

Par contre, lorsque je sors à l'extérieur, le Maître Soleil est radieux, signe que ma performance de ce matin-là a été très probablement à la hauteur de son Cirque.

samedi 25 août 2007

Pédagogie musicale

Cela fait maintenant plusieurs jours que je paufine les cours de percussions qui seront donnés cet automne. C'est un nouveau défi pour moi qui est bien stimulant et énergisant. Mais également, il faut apprendre à être humble envers soi, et surtout, être prêt à faire des compromis. Ainsi, pour faire rouler la machine, il faut tous pédaler dans la même direction. Et parfois, ce n'est pas très évident.

J'avais donc jeudi dernier ma première réunion véritable en tant que nouveau prof avec Louis, mon confrère Éric, Luc Boivin et Mélissa Lavergne. Nul besoin de vous dire que malgré le caractère décontracté de la réunion, j'étais un peu stressé à l'idée de discuter de pédagogie musicale avec deux profs aguerris. N'empêche, j'avais très hâte de voir comment ils s'y prennent pour amorcer une nouvelle session de cours, et vers quoi la machine se dirige.

L'exercice n'a pas été de tout repos. Non pas que ce fut un exercice inutile, au contraire, mais chacun y va de son point de vue qu'il faut d'abord comprendre, analyser, décortiquer, juger, argumenter...Bref, un marathon d'idées. Et lorsqu'on a que trois heures pour débattre d'autant d'éléments, les aiguilles de l'horloge ont le tournis pas à peu près!

Ce que je retire de cette réunion, c'est surtout une équipe de joyeux passionnés qui n'ont qu'un seul but: transmettre leur passion pour le tambour. Et que coûte que coûte, cette pédagogie musicale ouvrira les portes du royaume musical africain aux futurs élèves cet automne.

mercredi 22 août 2007

Rattrapage et promotion

Depuis une semaine, beaucoup de choses nouvelles se préparent dans ma vie, expliquant pourquoi je suis resté silencieux depuis une semaine. Je tiens à m'excuser de ce silence, mais je me devais de devoir remettre sur les rails différents projets et tâches qui me tiennent à coeur. C'est pourquoi ce matin, je prends le temps de vous résumer les faits saillants de cette dernière semaine qui, sans l'ombre d'un doute, pave la voie à un automne qui sera des plus chargés mes amis.

Je dois l'avouer, mon blogue sera mis à jour de façon plus sporadique au cours des prochaines semaines. Je concentre présentement mes énergies sur tout un pan de ma vie qui doit prendre fin le plus vite possible, pour la simple et bonne raison que cet épisode s'éternise depuis belle lurette, soit trois longues années et des poussières. Je parle ici de ma maîtrise. Maintenant que j'ai remis ce projet sur les rails, je me dois de regarder droit devant. Dieu sait que ce fut long et parfois bien pénible par moment, la motivation, la persévérance, l'aboutissement n'étant pas au rendez-vous. C'est maintenant chose du passé. Mais, pour mener à terme la rédaction de mon mémoire, je dois faire des sacrifices. C'est certain que mon blogue ne sombrera pas dans l'oubli, car mon tiroir d'anecdotes et d'histoires ne cesse de se remplir, mais bon, on verra comment ça se dessine.

De nouvelles portes s'ouvrent aussi pour moi cet automne. Et bien humblement, je ne croyais pas pouvoir en arriver-là aussi rapidement. Une autre démonstration éloquente que le tambour me propulse vers des projets et des défis insoupçonnés. Donc je vous l'annonce sans tambour ni trompette, je deviens prof à Samajam à compter de septembre prochain. J'ai accepté ce poste non pas parce que j'estime avoir fait le tour du jardin, au contraire! Il me reste tant de rythmes, tant de techniques à voir encore! Mais pour les recrues qui viendront toucher pour la première fois à une peau de chèvre en septembre, je pourrai leur inculquer ma passion des percussions. Leur donner le goût de poursuivre leur apprentissage avec la belle Mélissa par la suite. S'il y en a qu'un ou une qui vient me voir pour témoigner de leur bonheur que de jouer de cet instrument, ma mission sera réussie.

J'entrevois donc l'avenir avec de gros changements à venir. Et ce sera pour le mieux, garanti! Et c'est ici que vous serez tenus au courant!   

mercredi 15 août 2007

Show de radio

Notre joyeuse bande de percussionnistes de Samajam sera à la radio jeudi prochain, le 16 août, pour une prestation en plein air, au quai King Edward du Vieux-Port de Montréal, sur les ondes de Rythme FM. Nous ferons quatre interventions musicales à la percussion africaine qui se promettent d'être festives à souhait.

Vous pouvez venir nous voir jouer sur place ou bien nous écouter en syntonisant le 105,7 FM à Montréal, à l'émission Le bonheur c'est l'été. Notre performance musicale aura lieu entre 18h et 18h30.

Parfait pour amener votre fameux «ghetto blaster» sur le bord de la piscine en savourant une bonne bière!

mardi 14 août 2007

Une bougie

Le temps file a vive allure, et j'en ai la preuve tangible, encore une fois. Je viens de me rendre compte que mon blogue fête son premier anniversaire! Déjà! Trois cents trente neuf billets publiés et quelques 7700 visiteurs plus tard, je peux dire que cette idée, cette envie, ce désir de vouloir mettre sur papier (virtuel) mes pensées, mes opinions, mes histoires, ce n'est pas prêt de s'éteindre.

Au tout début, comme tout projet qui vient de naître, mon blogue n'avait pas vraiment de direction tangible, autre que celle de vouloir parler de moi-même. Puis, au fil des semaines et des mois, j'ai vite conclu que pour me démarquer, trouver ma place dans le monde virtuel d'Internet, il fallait que je centre mon carnet sur quelque chose qui était inusité, unique et spécial. La réponse n'a pas tardé à venir. Ce blogue réflète toute l'ardeur et la passion qui m'habite: la percussion sous toute ses coutures.

En reparcourant les différents billets écrits au fil des derniers douze mois, je suis pas mal impressionné, et je l'avoue, pas peu fier, de mon oeuvre littéraire et artistique. Ce que j'en ai parcouru du chemin! J'ai eu la chance de monter sur les plus grandes scènes du Québec, tel le Centre Bell, le Colisée et le Stade Olympique. J'ai pu jouer récemment avec la plus grande compagnie artistique au monde, le Cirque du Soleil. J'ai fait des rencontres extraordinaires avec Mamady Keïta, le plus grand joueur de djembé au monde, et El Hadje Diouf. Et je me considère privilégié de pouvoir bénéficier des enseignements de Luc Boivin et Mélissa Lavergne, deux percussionnistes au talent sans limite et au coeur qui bat le rythme.

Des spectacles incroyables, des rencontres inoubliables, des soirées entre amis magiques, des partys complètement déjantés, et des fins de soirée mêlées de mélancolie, de bonheur, de joie...C'est ce qu'il y a de magique avec un blogue, tout est là, chaque moment fort de notre existence est immortalisé et nous fait réaliser à quel point la vie vaut la peine d'être vécue intensément, à chaque seconde.

Je tiens sincèrement à vous remercier, fidèle lecteur et lectrice, pour avoir pris quelques minutes de votre précieux temps pour venir me lire. J'ai reçu tellement de beaux témoignages provenant des gens que je fréquente et qui sont venus ici! Et franchement, je ne penserais jamais avoir un impact aussi grand sur mon entourage!

L'aventure continue, et espérons qu'on y ajoute un tas d'autres bougies...

samedi 11 août 2007

Le fameux quart de siècle

J'ai pris volontairement congé de mon blogue cette semaine. J'avais besoin de vraiment prendre une pause dans la rédaction, l'article du Cirque ayant vraiment nécessité beaucoup de temps à rédiger (sa longueur en étant la preuve). Outre cette pause de clavier, j'ai également profité du fait que, cette semaine, c'était ma fête, où j'ai fêté mardi dernier mes 25 ans. Eh oui, le fameux quart de siècle!

Je n'ai qu'une chose à dire: et puis après ?? Pourquoi autant de gens s'acharnent à dire que c'est un coup de vieux, de tout relativiser en fonction de siècle...? Honnêtement, je trouve ça vraiment déprimant de penser de la sorte. Pourquoi à la place ne pas se dire: profitons de chaque seconde qui passe, soyons conscient de la vie qui nous anime et qui nous transcende à chaque laps de temps entre le lever et le coucher du soleil ? Et comble de l'ironie, pourquoi donc s'acharner à se transposer dans le futur ? Dans le futur au prochain quart de siècle ? Trop de gens sont atteints du syndrôme de la boule de cristal!

Chose certaine, je vais me rappeler de cet anniversaire longtemps. Ayant dérogé à l'idée d'organiser un gros party chez moi comme j'ai l'habitude de le faire depuis trois ans déjà, j'ai décidé cette année de ne pas déroger à ma routine, où plutôt, d'amener l'extravagant et le spécial dans ma journée. C'est donc à Samajam, ma deuxième famille, que j'ai passé ma soirée. Et j'y ai reçu une incroyable dose d'amour et de reconnaissance. Le genre de sensation qui recharge les batteries pour des jours et des jours. Tellement de gens formidables étaient présents, à commencé par Catherine, ma prof de percussions pour qui j'assiste désormais, m'ayant donné carte blanche pour son cours.

Le temps d'une demi-heure, nous avons donc fait un jam improvisé, sans leader. Chacun devait s'écouter et jouer, tout en ayant le sens de l'écoute musicale. Des volutes brumeuses de la cacophonie générale s'est élevé un arbre dont les branches allaient dans toutes les directions, mais dont le tronc, droit, épais et fier, grandissait pour aboutir à une énorme puissance musicale, une forêt d'où sortaient des notes et des notes, des cris, et surtout, beaucoup de joie. Un hymne à la vie en quelque sorte.

Le moment fort de la soirée s'est ensuite continué lorsque Louis et Catherine, bouquet à la main, s'avancèrent dans la salle aux lumières tamisées, pour m'inviter à venir dans le centre du cercle et danser. J'y ai plutôt lâcher mon fou. Gonflé à bloc, j'ai ensuite décidé d'aller au tambour, et l'apothéose de mon anniversaire est alors arrivé. Mes mains enfilaient les frappes du rythme, le solo du feu et de la vie sortait de moi-même pour envahir la pièce, pour venir se greffer au trentes autres tambours qui jouaient à l'unisson avec moi. Moment du coeur incroyable, moment présent...Carpe Diem.

Après autant d'émotions fortes, d'autres, d'une autre nature, se sont manifestées lorsque, sur la terrasse à l'extérieur, j'ai eu droit à un magnifique gâteau de fête avec une montagne d'yeux brillants, de câlins et de mercis! Un raz-de-marée qui me faisait réaliser tout soudainement, tel un éclair, l'impact que j'avais sur mes amis musiciens. Puis, le temps filant à la vitesse de l'éclair, nous sommes partis au Bistro à Jojo, voir mon amie IzzyD aux bongos, et ce fut une fin de soirée délectable, que je n'oublierai pas de sitôt.

Au diable le quart de siècle! C'est tout simplement mathématique! 24+1! CQFD.

vendredi 10 août 2007

Les coulisses de Samajam à Juste pour Rire

Le vidéo officiel du «making-of» du spectacle de notre belle gang de percussionnistes de Samajam à Juste pour Rire, lors du grand carnaval de Nantes de 2007, est en ligne! On y voit tout le processus de création mené de main de maître par Pat Dugas, ainsi que des images tournées le long des rues lors de notre prestation. Bon visionnement!

Merci à Daniel Lemieux, alias La Repouce, pour son admirable travail de vidéaste!

samedi 4 août 2007

Le «making of» des kiwis

Je viens de tomber sur le making of de notre performance en juin dernier à l'émission Des kiwis et des hommes. On peut y voir des images tournées en coulisses et mieux apprécier la diversité des instruments qu'il y avait ce jour-là. Un beau souvenir.

Merci à Daniel alias La Repouce qui produit toujours des vidéos de très grande qualité.

vendredi 3 août 2007

Ariane Moffatt sous les étoiles

Hier soir, après un cours de percussions où je jouais des dunduns, je pars en flèche avec mes deux compagnons, Dom et Karine, vers le site des Francofolies. Une foule très nombreuse est massée devant la grande scène, car ce soir, c'est Ariane Moffatt qui est la principale vedette sur scène. On l'entend déjà chanter, mais je n'y prête qu'une oreille, sachant qu'elle va revenir à 23h.

Alfa Rococo

Nous marchons donc sur le site pour nous retrouver devant la scène Molson Dry, avec une bière du même nom à la main, pour attendre le début du spectacle d'un groupe que je ne connais pas vraiment, Alfa Rococo. Cependant, beaucoup de gens m'en avaient parlé, et à voir la foule déjà massé le long des clôtures, il y avait fort à parier que le show soit bon, et que le groupe compte déjà un bon bassin de fans.

Honnêtement, j'ai trouvé la performance du groupe assez bonne, quoique je n'ai pas vraiment trippé. C'est qu'à la longue, je trouvais les chansons un peu redondantes, et la sonorisation n'était pas très idéale. Par contre, il est clair que ce groupe a tout le potentiel pour percer et trouver sa place. Ils ont des arrangements musicaux bien intéressants, surtout entre les jeux de guitare. Mention spéciale à la chanteuse du groupe qui a une belle présence sur scène, les multiples lentilles de caméras présentes confirmant ce fait.

Ariane prise deux

Pour en revenir à Ariane, nous revenons à la grande scène vingt minutes avant 23h, puisque déjà, une foule compacte se masse le plus proche possible de la scène. L'atmosphère est excessivement chaude, il doit faire plus de 30 degrés. C'est pesant, mais idéal pour un spectacle extérieur. La foule s'impatiente, et enfin, les musiciens entrent en scène et le spectacle commence.

J'avais hâte de voir cet artiste faire son véritable spectacle, puisque la première fois où j'ai vu Ariane, c'était au sublime spectacle Rêver mieux de Daniel Bélanger, où déjà elle avait l'instinct de bête de scène avec son charisme enivrant. Sans compter les deux ou trois fois où je l'ai vue à l'impro musicale l'an dernier, où encore une fois elle m'avait sidéré avec ses nombreux talents musicaux. Nul va sans dire que je m'attendais à un excellent show de sa part ce soir.

J'en ai eu pour mon argent en triple (même si le show était gratuit hehe)! Tout dans son spectacle est excellent. Sa voix, tantôt douce, tantôt puissante, sa démarche, et surtout, sa musique. Planante, exaltante, puissante, on ne se tanne jamais d'entendre les rafales de grosse caisses de l'excellent Jean-Phi Goncalves à la batterie. Sa bassiste et son guitariste aussi sont tout aussi excellents. Mais Ariane est clairement celle qui détonne le plus sur cette immense scène. Elle n'en finit plus de se déplacer autout de trois ou quatres micros, avec à la main une guitare à six cordes, électrique ou même, une guitare piano!

Mais c'est Ariane la DJ qui est la plus impressionnante. S'installant sur sa console d'échantillonnement, elle chante des bouts de phrases qui se mettent à former une formidable trame musicale sur laquelle elle s'amuse à coucher des paroles qui soulèvent la foule, telle une immense vague. Ses mots soufflent tel le vent qui fait lever le ressac. Cette combinaison rafraîchissante contraste avec l'air ambiant tropical, et c'est tant mieux.

Son reggae De retour à Montréal ne peut mieux s'exprimer que dans ces conditions extrêmes. Le rappel de Point de mire où elle s'est amusée à mixer une pléiade de sons était carrément jouissif. J'ai bien aimé aussi Retourne chez elle, pièce que j'avais joué en compagnie de mon amie Annie au P'tit Medley, ça me rappelait de très bons souvenirs. Et elle nous fait vivre mille et unes émotions, lorsqu'elle entame, seule sur scène au piano, la somptueuse pièce Poussières d'anges.

Sans aucun doute, ils devaient sourire les anges là-haut dans le ciel en voyant autant de monde vivre une soirée d'été aussi belle...

En terminant, voilà un vidéo qui résume bien ma soirée francofolle.

D'autres images de Samajam à JPR

Les jours passent et d'autres petits vidéos maisons portant sur la performance de notre gang à Juste pour rire apparaissent ici et là sur le web. En voici trois, question de vous faire patienter avant de voir le fameux making of. Bon visionnement!



Merci à Dominick H. et Mélissa T. pour les deux derniers vidéos!

mercredi 1 août 2007

Taafé Fanga aux Francos: un pur délice africain!

Vendredi soir dernier, j'avais convié une belle gang de Samajam au Complexe Desjardins pour voir et entendre le groupe de musique africaine traditionnelle Taafé Fanga. Composé de sept membres, et dirigé par Sadio Sissokho, un des djembéistes nous accompagnant dans nos spectacles, ils sont passés maîtres dans l'art d'interpréter des rythmes traditionnels du Sénégal et de la Guinée. Je dis interpréter car lorsqu'on joue un rythme, l'effet ne peut être total que lorsque des danseuses sont présentes. Et dans ce groupe, il y en a trois qui s'y donnent à coeur joie.

J'avais très hâte de les voir jouer, car plusieurs m'en avaient parlé, et c'était unanime, c'est vraiment quelque chose. Par chance, le groupe se produit à l'intérieur, donc pour une fois, nous n'avons pas à composer avec les aléas de la météo. C'est donc avec le sourire que je retrouve mes amis Karine, Maryse, Virginie, Carole, Rose-Marie et Éric au coeur de la grande-place, où je vais souhaiter un bon show à Sadio, qui est bien content de voir que nous sommes venus. Les instruments en place, le test de son effectué, ne reste plus qu'à allumer les projecteurs et à passer une belle soirée!

Finalement, la présentation d'usage du groupe se termine, et les musiciens entrent en scène. Les quatres djembéistes et les trois danseuses sont vraiment en forme, et bientôt, le parterre clairsemé se met à fourmiller de plusieurs dizaines de personnes, dont de jeunes familles où des bambins s'amusent à danser sur la musique. Trop mignon! Et parlant de musique, je suis sidéré par la puissance et la finesse du jeu des joueurs de djembés. Sadio est plus grand que nature dans son costume de scène, effectuant des solos qui sont de purs délices aux oreilles, tandis que les deux frères jumeaux Landry, Olivier et Benjamin de leur prénom, ainsi qu'Antoine, appuient le rythme avec des accompagnements d'une grande beauté. C'est carrément de la puissance africaine à la sauce québécoise.

Et que dire des jolies demoiselles qui les accompagnent. Elles sont de véritables bombes. À commencer par Estelle Lavoie, qui, par son grand sourire et ses mouvements de danse qui font tortiller son corps dans toutes les directions, embrase la scène ce qui à son tour, par la musique endiablée, provoque un véritable incendie. Feu qui s'estompe peu à peu pour laisser place à une accalmie lorsqu'elle troque le pas de danse pour la kora, (instrument africain magnifique qui s'apparente à la guitare, mais qui se joue avec les pouces), le dun ou le balafon (le fameux xylophone africain). Chapeau également aux deux autres danseuses, Julie et Karine, qui chacune pétille d'énergie et sont là pour soutenir la puissance et l'élégance de cette musique.

La soirée a été magique. Le genre de spectacle qui te procure des frissons, une extase musicale sans pareille, de la joie et un mélange d'admiration et de profond respect. Quel incroyable moment lorsque, apparu de nul part, le grand El Hadje Diouf est apparu en chair et en os sur scène pour jouer avec le groupe!! Il était très content d'être là, et nous encore plus!! Mention spéciale aussi à Oumar N'Diaye, un des grands maîtres africains de la danse au Québec, qui lui aussi s'est bien amusé à montrer ses prouesses de danseur sur scène.

Je peux dire sans équivoque que Taafé Fanga sont pour moi une vraie source d'inspiration dans le genre de prestation que j'aimerais faire une fois dans ma vie. Un pur délice africain, sans nul doute! À voir absolument!!

N.B.: Les photos sont tirées du site officiel de Taafé Fanga.

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