samedi 30 septembre 2006

Comme un château de cartes

Je suis en train de regarder sur LCN les images saisissantes du viaduc de la Concorde qui vient de s'effondrer au dessus de l'autoroute 19. Incroyable de constater qu'après la tragédie du viaduc du Souvenir, il semble qu'absolument aucune mesure d'envergure n'ait été prise pour sécuriser les infrastructures routières et surtout prévenir des tragédies de la sorte. Surtout que de toute évidence, il semble que le bilan des blessés soit plus lourd qu'en 2000 lorsque le viaduc du Souvenir s'est écroulé. C'est saisissant de voir à quel point la section a été coupée au couteau et s'est affaisée comme un château de cartes. J'en ai des frissons, j'ai dû passer sur ce viaduc des dizaines de fois...

Le pire c'est que le pont qui surplombe l'autoroute 19 à la hauteur de Saint-Martin est exactement pareil à celui qui vient de s'effondrer, et pourtant, il y a des voitures au moment où on se parle qui circulent dessus. Et le pire, c'est que les spécialistes de Transports Québec sont en route....de Québec!!! Bravo pour la rapidité!

Une très très grosse errreur humaine vient de se produire aujourd'hui et, soit par paresse ou par insouciance, on ne semble vraiment pas apprendre de nos erreurs...Pathétique.
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Une leçon de discrimination

Imaginez que vous êtes en troisième année du primaire, dans une classe d'une vingtaine d'élèves. Votre professeure préférée arrive le matin et commence son cours en disant: "J'ai lu ce matin dans des revues scientifiques que les petits sont plus intelligents, plus créatifs, plus gentils et plus performants que les grands. Nous allons séparer la classe en deux groupes aujourd'hui. Ceux qui sont plus grands que 1m34 auront des dossards, ceux plus petits n'en auront pas. Ah tiens, Maxime qui n'arrête pas de parler en ce moment, mais c'est normal, c'est un grand."

Cette ségrégation volontaire et totalement inventée a été le sujet cette semaine du reportage de l'excellente émission Enjeux. Pendant deux jours, les élèves ont été victime de vraie discrimination, simplement en leur faisant inculquer qu'être grand est synonyme d'être moins bon. Le résultat est troublant et fascinant. Après les deux jours où on est témoin des contrecoups (assez rudes parfois) de l'expérience, on se rend compte que l'être humain est une machine sociale assez bizarre. De la télévision intelligente enfin!! À voir absolument!

L'émission rejoue ce soir (samedi) à 20hres sur RDI. Sinon, vous pouvez voir le reportage sur Internet en cliquant ici (les liens vidéos sont au bas de la page).
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Pause!!!

*Gros soupir*...Wow, enfin une soirée où je reste chez nous et je fais du cocooning. Oui, j'ai été invité à deux soirées, encore une fois pour passer du bon temps avec mes potes, mais là, désolé les amis, je suis complètement vidé. J'ai besoin de faire Pause sur mon beat de vie. De toute la semaine je ne passais aucune soirée chez moi, tout le temps à sortir et à rentrer tard. Remarquez qu'hier j'ai passé une hyper belle soirée avec Lili, sa soeur et sa copine dans un resto italien sur Duluth avec nos deux bouteilles de vins. Puis par la suite au Gitana avec Liliane, j'ai vraiment pu constater à quel point elle m'avait manqué de tout l'été avec ses histoire si drôles, son écoute si réconfortante et surtout sa folie si rafraîchissante. Et mercredi soir je suis allé aux 3 Brasseurs dire un au revoir à mon amie Karine qui part pour la Suisse dans quelques jours pour un an. Puis j'ai terminé la soirée avec le boy's team au Dieu du Ciel où, joie, il y avait de la Péché Mortel! On a eu une fringale de smoked meat à force d'entendre Alex en parler, alors on a décidé de finir ça en grand chez Schwartz.

Et ce soir, je décide avec raison de rester chez moi, souper avec mes parents en ramenant une bonne bouteille de rouge. Oui, il y a de quoi fêter, ma mère a signé aujourd'hui même la date de départ pour sa retraite. Je suis trop content pour elle, imaginez, après avoir resté 36 ans bien sonné au même endroit, il est temps de laisser sa place comme on dit...Chapeau m'man! Ouais faire pause au lieu de fast forward des fois, maudit que ça fait du bien!! 
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mercredi 27 septembre 2006

DVD de Passe-Partout ENFIN!!

Quelle joie ce matin en me levant! Les amis, faites un gros X sur votre calendrier le 21 novembre, parce que c'est ce jour-là que sortira, après des années et des années d'attente, le coffret DVD de ZE émission jeunesse la plus aimée de tous les temps, et c'est bien entendu Passe-Partout!!! Les 125 premiers épisodes de la série créée en 1977 seront disponibles en version intégrale. Que de souvenirs impérissables à revoir!! De la légende disant que Jean Leloup était celui qui cherchait sa main à l'époque, à Cannelle qui s'embarre dans les toilettes, d'Alakazou à Fardoche qui bénit son tracteur, de Passe-Montagne qui imite le bruit de moteur d'une voiture à Passe-Carreau qui fait un sketch assez explicite sur les chats qui se lavent, plein plein de moments forts de télévision nous attendent!!
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Yole, malfouf et baladi

Bon j'ai enfin du temps pour vous entretenir de mes deux dernières soirées qui, comme vous pouvez le deviner, se sont passées à vibrer au son de la percussion. Comme en fait foi le titre de ce billet, j'ai pratiqué ces divers rythmes cette semaine.

Hier soir était une soirée qui, comme la semaine passée, est un moment pour moi de pur déconnexion mentale. Et hier n'a pas fait exception à la règle. Pour ceux qui ne connaissent pas l'école Samajam, et bien le style d'enseignement véhiculé s'axe sur la technique certe, mais, surtout en style africain, on expérimente également toutes les autres facettes du djembéfola, à savoir comment connecter avec ce qu'on appelle "le senti". Le senti se définit comme étant l'état de jeu où les auditeurs peuvent tout de suite détecter et ressentir les émotions véhiculées par la personne qui joue, que ce soit de la joie, de la tristesse, de la colère. Personnellement, je peux décrire ça aussi comme étant le moment où, les pieds bien ancrés au sol et le corps bien droit, les sensations que le corps perçoit sont amplifiées au maximum. On entend les battements du rythme, on sent la peau du djembé, chaude et rugueuse glisser dans la paume de la main, on ressent même les gouttes de sueur perler sur notre front, couler dans le creux des omoplates. Tout ça sans penser à la moindre chose, le cerveau étant complètement ailleurs. C'est un détachement en même temps qu'un enracinement dans le moment présent. C'est toute une sensation je ne vous le fais pas dire. Et j'en ai maintenant de besoin à chaque semaine. Et rien de mieux que la percussion pour ça.

Bien entendu, réussir à atteindre cet état de jeu requiert une bonne dose de patience, et surtout, d'ouverture. Mais à Samajam, on est entouré de si bon monde que cela est rendu presque atteignable au bout d'à peine un mois, le tout évidemment avec une certaine dose de bonne volonté. Hier, avec les débutants 2, Catherine notre prof a enseigné le rythme du yole dans un local baigné par la lumière de lampions rouges et bleus avec une lumière tamisante, rendant l'atmosphère chaude et invitante. Les 30 apprentis djembéfolas, sans parler pendant deux heure et demie, règle d'or pour pouvoir atteindre un état de jeu tel que je vous l'ai décrit auparavant, ont plongé dans le rythme du yole pour atteindre à la fin du cours un point culminant, un jam percussif où, seulement à la lumière du feu dansant, je faisais virevolter les danseurs avec un solo explosif.....

Et ce soir, tout autre monde, toute autre approche, tout autre style, mais tout aussi passionnant, celui de la percussion arabe avec le darbouka. François joue tellement bien et avec une telle facilité, je ne peux qu'être plus stimulé et motivé à apprendre. Nous avons pu pratiquer le malfouf et le baladi en plus de pratiquer nos frappes, et je commence déjà à avoir un TAK qui a pas mal de bon sens! Comme d'habitude, le cours s'est déroulé trop vite, j'ai maintenant la mission d'aller me trouver un bon darbouka pour pratiquer avec Nicolas mon partner drebki.
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mardi 26 septembre 2006

Au revoir Monsieur B. !

Ça y est, c'est désormais confirmé, Benoît Brière, alias Monsieur B., ne fera plus de publicités pour Bell. Ces annonces hilarantes que je regardais religieusement et qui me faisait rire aux éclats ne feront plus partie de notre paysage télévisuel. Remarquez que c'est bien plus drôle avoir deux castors imbéciles, virtuels et ne véhiculant aucun stéréotype faire des niaiseries à l'écran...Qui ne se souvient pas de Benoît Brière incarnant la famille italienne, le rocker année 80, l'ado attardé et le couple constitué du Russe étranger amoureux d'une Québécoise blonde pas très très allumée? Autre décision stupide qui prouve que les technologies (l'animation virtuelle donnant vie aux castors) ont pris le dessus sur les efforts créatifs et originaux en pub. Choouuuu Bell!!!!
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lundi 25 septembre 2006

L'auto décortiquée

Cette pub allongée de deux minutes de Honda (eh oui, encore, que voulez-vous, côté marketing ils ont une équipe du tonnerre), même après l'avoir visionné plein de fois (elle date quand même d'une couple d'années), continue à me fasciner. Je me demande la patience qu'il a fallu pour tourner ça, surtout qu'on parle ici d'une seule prise et d'un seul angle de vue. Un véritable chef-d'oeuvre de créativité et d'originalité.

EDIT: Parlant de patience, voici quelques statistiques sur cette pub:
  • Nombre de prises avant la bonne: 606
  • Temps de préparation: 7 mois
  • Coût de fabrication et de création de la pub: 1 million de $.
  • Durée du tournage: 4 jours et 4 nuits sans interruption
  • Du temps à perdre? Oh que oui!!!
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dimanche 24 septembre 2006

Crémaillère, jetset et plantes vertes

Oui, ces trois mots ont un trait en commun, ils font tous partie de la description de ma soirée d'hier chez mon ami Jérôme! Il faisait sa pendaison de crémaillère dans son super appart jetset de la rue Châteaubriand à deux pas du métro Beaubien, où il y avait principalement des gens de médecine en résidence ou à l'externat qui discutait de leur différents stages et anecdotes avec les boutons, les reins, les pilules, etc. Et jusqu'au moment où Liliane et Gene sont arrivés avec leur copain, j'étais pratiquement le seul extra-terrestre à ne pas faire partie de la planète Médecine. Mais détrompez-vous, j'ai quand même passé une belle soirée à discuter de bières et de voyages avec mes amis de l'université.

J'te dis qu'avec Liliane, on peut s'attendre à tout. Jérôme avait demandé pour sa pendaison d'amener des plantes vertes en guise de présents d'invités, sur une base tout à fait volontaire. Et bien vous auriez dû voir ça quand Liliane est arrivé avec un véritable arbre de huit pieds de haut acheté directement de chez Home Depot avec en prime les gants de jardinage que Jé a porté toute la soirée. Tellement drôle! Et en plus c'est son copain Jocelyn qui a amené la plante en skate! Faut le faire!

Ouais ben avec cette soirée j'ai eu mon quota en alcool de la semaine et faut vraiment que je me remette dans le beat "métro/boulot/dodo" si je veux pas pêter au frette. Je suis vraiment super épuisé. Une petite soirée de percussions va me faire du bien demain soir je pense...
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samedi 23 septembre 2006

In vino veritas!

Me revoilà après deux jours où je n'ai pas pris la peine d'alimenter mon blogue! Oh sacrilège! Bah ça fait du bien de prendre un petit break une fois de temps en temps! Je vous résume donc mes différentes soirées!

Jeudi soir, je rejoins Liliane chez elle vers les 6h30 pour un bon souper pâtes et pesto avec 2 bonnes bouteilles de rouge. Jerré vient nous rejoindre peu après et on saute dans le métro pour aller rejoindre les potes à Ju pour sa fête. On a vraiment fait les cons puisque Gene nous engueule comme rarement je l'ai vu le faire en étant à jeun (joke). Bon c'est vrai on a pas été très brillant de la faire attendre 45 minutes devant le Saint-Sulpice, mais on a quand même pris la peine d'appeler au resto l'Académie où on a prétexté un appel très urgent pour une cliente du resto. Imaginez être à la place de la serveuse qui doit trouver une cliente parmi genre mille personnes....Un peu idéaliste comme tentative je l'avoue. Finalement on se fait pardonner rapidement grâce aux deux pichets qu'on offre à Gene...Ah l'amitié!

Le lendemain, je passe la journée chez moi à paufiner l'intro de mon mémoire. C'est bizarre quand même d'entamer ça, c'est comme pas mal big de faire un travail de 120 pages...Donc je suis en train de faire ça quand O m'invite sur MSN à un souper spagat et vin. Tiens, bonne idée, et comme d'hab elle a invité des amis de Couchsurfing, ce qui va me faire pratiquer ma langue de Shakespeare. Anika vient ensuite sur le net et je l'invite presto à se joindre à nous. L'après-midi passe et je pars vers les 6h où je dois courir à ma job chercher le CD de Jean Leclerc pour Alex, ensuite direction SAQ acheter une bouteille de Croix Saint-Martin qui va bien avec mon nom, puis après on reprend le métro station Rosemont. Et là encore le hasard fait que je rencontre une amie d'enfance que ca fait des lunes que j'ai pas vu. Elle vient tout juste de revenir d'un voyage d'un an et demi autour du monde puisqu'elle travaille sur les bateaux de croisière la chanceuse!! Juste le temps malheureusement de s'échanger nos courriels puis je file pour embarquer dans la 197.

Enfin j'arrive chez O un peu essouflé. On passe une très belle soirée où on déguste les nombreuses bouteilles de vin autour de la table toute la soirée. On s'improvise même un jeu de loup-garou avec des cartons de boîtes vides, mais on joue seulement une game puisque jouer en français et en anglais en même temps c'est un peu fatiguant (surtout pour le Maître de Jeu). D'ailleurs je supporte totalement la théorie non écrite qui dit que tes facultés langagière augmente proportionnellement avec la quantité d'alcool ingérée. Je vous jure que mon anglais était à son meilleur après 4 ou 5 verres! Enfin, Alex arrive à 1h du mat complètement chaud (vive les soirées de job où ton boss te paye la bière!). On quitte assez pacté merci à 2h30 du matin pour embarquer tout juste dans le bus de nuit et le taxi. Que je suis content de plonger dans mon lit à 4h du mat!

Bon et ce soir ça recommence de plus belle avec la pendaison de crémaillère de Boubou!
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jeudi 21 septembre 2006

Le fameux hasard et le tambour endiablé

Wow, quel soirée de percussions ce soir!! J'ai pu mettre complètement mon cerveau à off et me plonger dans le plaisir et le feeling de sentir les vibrations de la peau de mon djembé se répandre partout autour et à travers moi. Car je vous jure, il n'y a rien de plus grisant que de voir, écouter et ressentir une centaine de personnes qui, à l'unission, joue un rythme sur lequel on s'éclate pour faire des solos. Et ce soir, mon tambour était en feu (ce qui va bien avec sa couleur d'ailleurs). J'étais mettons plutôt en forme. Depuis quelques temps c'est clair qu'un déclic s'est fait dans mon jeu, mais je ne pensais pas que ce serait aussi facile et "automatique" d'entamer des solos, c'est vraiment un plaisir incroyable. La nouvelle gang de débutants a une méchante belle énergie, très rafraichissante, et je sens que je vais avoir beaucoup de plaisir à me faire plaisir en allant une fois de temps en temps assister aux cours du mercredi soir.

À part de ma soirée, la journée a plutôt été monotone, ayant décidé de rester tranquille dans mon sous-sol à rédiger mon mémoire plutôt que de me rendre à l'hôpital. Mais au moins il y a eu une belle anecdote qui est venue embellir ma journée! Je me lève le matin, et muni de mon café matinal, je me connecte sur MSN et je vois mon amie Kaka la voyageuse qui est enfin revenue de son périple de six mois à travers les contrées de l'Indonésie et de l'Ouest Canadien. On se promet d'aller prendre un café ou une petite broue le plus tôt possible, puisque dans deux semaines elle repart encore pour un autre continent, soit l'Europe, où elle entame des études à la Poly de Suisse, rien de moins!! Vers le milieu de l'après-midi je quitte pour l'hôpital, et en sortant du terminus je me fraye un chemin dans la file de gens attendant le bus de Boisbriand et je tombe sur...Kaka! Wow, trop cool!! J'adore les petits hasards de la vie comme ça qui te réserve parfois les surprises qui rendent tes journées plus positives!
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mercredi 20 septembre 2006

La chorale chante...un char!

Cette pub est absolument hallucinante et je lui donne le prix de la meilleure pub de char jamais été produite. Super belle originalité, surtout sur la trame sonore...Visionnez et vous allez comprendre!
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Apprenti drebki

Avant de vous raconter ma super soirée, je vous pose une question, qu'est-ce qu'un drebki? Premièrement, non, ce n'est pas du russe, mais bien de l'arabe. Et deuxièmement, ça ressemble beaucoup à djembefola. Eh oui, un drebki est un joueur de darbouka!

Certains vont me dire, ouais, ok, mais c'est quoi au juste la darbouka. Et bien c'est l'équivalent du djembé au Moyen-Orient. Et c'est le nouvel instrument de percussions auquel je m'adonne cet automne! J'ai eu mon premier cours ce soir!! Joie!! J'avais tellement hâte!

Je suis arrivé donc dans le magnifique nouveau local de Samajam (en fait c'est le même local mais il est désormais subdivisé en trois locaux insonorisés pour offrir encore plus de cours). J'ai retrouvé toute la super belle gang, Tchouk, Anika, AC, Nanci, etc. J'ai même pu convaincre Nicolas le chum de ma grande amie Gene à venir prendre des cours. Nous sommes donc une vingtaine à prendre place et notre prof, François, nous fait une intro avec un solo de darbouka de la mort.

Le cours se déroule à la vitesse grand V, auquel on apprend évidemment les bases de tout instrument, soit la posture, les frappes de base et deux rythmes, le baladi et le maktouf. Quel instrument extraordinaire que le darbouka, tout est plus souple, plus harmonique, plus délicat et plus mélodique que le djembé, qui lui est beaucoup plus puissant au niveau de l'intensité et du feeling. Les sons de bases sont assez faciles à maîtriser, à part le S (oui ça se prononce comme la lettre) où l'annulaire de la main gauche (droite pour moi vu que je suis gaucher, misère, le seul du groupe en plus, je vous dis que je suis en train de devenir un adepte de la gymnastique cérébrale) vient frapper le bord de la peau. Le DOUM est la basse de l'instrument, ronde et chaude. Finalement il y a le TAK qui se fait avec la main gauche pour vous les droitiers, où généralement le majeur et l'annulaire viennent frapper le rebord du tambour, donnant ainsi le même son que le S.

Tout le monde est reparti du cours un grand sourire aux lèvres, impressionné et surtout très enthousiasmé par la beauté de cet instrument. J'ai bien hâte à la suite!! Je vous reviens demain où je vais assister le cours africain des tout nouveaux élèves de l'école! Et c'est reparti en force en musique percussive cet automne!! YEAH!
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mardi 19 septembre 2006

Ma critique de Mexico de Dead Wolf

Bon, la dernière toune du dernier album d'un des artistes les plus connus et appréciés du Québec vient de finir, je peux donc vous faire ma critique personnelle de Mexico de Jean Leclerc ou Leloup ou Dead Wolf comme plusieurs se plaisent à le nommer.

En partant, je dois vous dire que cet album prend une toute autre direction que les prédécesseurs de Leloup. Peut-être est-ce une façon de vraiment marquer une cassure avec son ancien alter ego, ou bien est-ce seulement l'évolution normale que voulait emprunter Leclerc. Nous avons donc droit à dix-sept pistes gravées sur un CD arborant un magnifique revolver de cowboy. La pochette est soit dit en passant très originale, avec un Leclerc en cowboy très fier. Les photos sont léchées et cela rend le "packaging" très attrayant. Toutes les paroles des chansons figurent dans le livret. Toutes les chansons sont courtes, à peine plus que deux minutes pour la plupart, et cela rend l'écoute plus dynamique et rythmée.

Oui, comme la rumeur le disait, la plupart des chansons sont plus parlées que chantées. Mais je ne vois pas pourquoi cela rendrait l'album moins agréable à écouter. Jean Leloup a toujours dans ces albums laissé place aux histoires parlées, que ce soit Le Paradis Perdu dans La Vallée des réputations ou au Dôme. Ici, les histoires sont dites avec beaucoup plus de naturel, comme si on aurait un Jean L. qui serait devant nous à déblatérer ses anecdotes, et je vous jure, l'effet est parfois étonnant d'efficacité, on part à rire aux éclats, ou tout simplement on se met à écouter avec grand intérêt en se disant : "Mais où est-ce qu'il s'en va comme ça?"

Chose certaine, c'est un album qui, à mon avis, sera un peu plus long à apprivoiser que la moyenne. Donc il va falloir que je le réécoute plusieurs fois avant de me faire une appréciation juste et exhaustive de cette oeuvre musicale. Mais à ma première écoute, oui, je peux dire que cet album-là est réussi. Disons qu'on ne peut pas avoir des attentes en écoutant du Leloup/Leclerc, car chaque album marque une certaine étape dans la grande quête musicale de cet artiste. Autant son dernier album, La Vallée des réputations, est axé sur l'amour au travers d'une musique très accoutisque, autant Mexico renoue avec les instruments du Dôme, soit de la guitare électrique style unplugged et une batterie sournoise qui soutient le beat. J'ai noté que la tendance de cet album est très groove et funk, on tape du pied pas mal, et c'est vraiment bon.

Parmi les tounes qui m'ont fait réagir (donc, les tounes que je préfère déjà), il y a Le Malheur, qui sur un beat groovy expose l'histoire d'un gars de 18 ans qui a tué, étant trop saoul, sans faire exprès une fille un soir. Autre coup de coeur, l'extrait radio Tangerine, pour son beat vraiment super et j'ai toujours eu un penchant pour les tounes de John The "Dead" Wolf qui expose les relations amoureuses. La toune la plus surprenante est sûrement L'Innocence de l'âme qui avec son riff de guitare langoureux et son rythme plutôt blues raconte l'innocence de l'âme lorsque l'on rompt avec quelqu'un et surtout lorsque la mort nous guette. Vraiment une chanson qui va rester pour moi un nouveau classique de Leclerc. J'arrive maintenant à MA toune de l'album, Les Amours Mortes, véritable petit bijou, et la seule à être totalement accoustique (du Leclerc avec sa guitare sèche, il y a rien de mieux). Cowboy Groove de par son titre est vraiment super de par son beat (des percussions très efficaces) et elle va à Leclerc comme un gant. Finalement, Everybody wants to leave vaut la peine d'être mentionnée juste par le fait que Leclerc s'éclate totalement dans une histoire super drôle d'une fille ex-académicienne qui décide d'aller partir un band à Londres avec les grosses maisons de disques (méchant doigt d'honneur à notre showbizz). À écouter absolument!

En conclusion, on assiste ici à un changement de direction dans l'oeuvre de Leloup/Leclerc. Pas mal sauté comme toujours, cet album est riche en contenu musical, mais n'est pas facilement accessible. Sauf qu'on sent tout de suite qu'à force de réécouter ces dix-sept chansons formant de bout en bout un tout, une histoire ayant une intro, des interludes et une fin propre, et ce en plongeant totalement dans la tête de Leclerc, on ne risque pas de s'ennuyer de sitôt!

Ma cote: 4 tangerines sur 5
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Les Amours Mortes de Jean Leclerc

Comme je vous l'avais promis, je vous met sur mon blogue la performance live que Jean Leclerc, alias Jean Leloup a fait à Tout le Monde en Parle hier soir. Sa chanson Les Amours Mortes offre selon moi le meilleur de Jean L. Un texte hyper touchant et super simple, qui met en reflet la nostalgie des amours passés et le désir caché d'aller de l'avant. Voici également les paroles.

LES AMOURS MORTES
Jean Leclerc

Où sont-ils mes amis?
Disparus depuis
Si longtemps déjà
Dans la foire aux canapés

Dans la foire aux canapés
Aux petits fours et au champagne
Dans la salle des chateaux en Espagne
Des homards et des cocktails
Ah regardez là-bas, c'est Untel

Je les entends rire aux éclats
Comme ils s'accordent à merveille
C'est une table sans pareille
Moi je ne sais plus je ne sais pas

Les femmes brillent de clarté
Toutes simples dans leur robe d'été
Elles sont discrètes mais piquantes
Comme elles brillent au mois de mai

Et je reste derrière la porte
Comme elles s'amusent mes Amours mortes
Et je restais derrière la porte
Comme elles s'amusent mes Amours mortes

Je crois bien faire une dépression
C'est une drôle d'impression
J'aimerais tellement être comme avant
Avant, je m'amusais tellement

Maintenant je tremble juste à l'idée de faire une blague
Et pourtant, je vous assure qu'elles sont bonnes
Mais dans ma tête elles résonnent
Et je ne trouve plus les mots
Tout sonne faux

Je n'ai plus confiance en moi
Je ne sais pas......

Comme elles s'amusent mes Amours mortes
Et je reste derrière la porte
Et on veut que j'entre ou que je sorte
Et je reste derrière la porte

Quelqu'un qui vient derrière la porte
Quelqu'un qui vient, me réconforte
"Mais allons ne reste pas là
Planter comme ça!"

Mais....Je vois bien que la pitié
Est la plus forte
Et ce café que l'on m'apporte
Un sucre pas de lait
Nononon merci beaucoup, nononon....

Comme elles s'amusent mes Amours mortes
Et moi je reste derrière la porte

Comme elles sont belles mes Amours mortes

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dimanche 17 septembre 2006

TLMEP de ce soir

Je n'écoute pas beaucoup la télé, mais une émission faite au Québec qui vaut la peine d'être vue, c'est bien Tout le monde en parle. Et la troisième saison qui débutait ce soir démarre en force. Je n'ai pas vu toutes les entrevues, chose que je ferai au courant de la semaine, mais ce que j'ai vu ce soir était pas mal divertissant. Bien entendu, la seule présence de Thierry Ardisson valait le détour, il est beaucoup moins chiant qu'il en a l'air et ses interactions avec les invités étaient vraiment drôles.

Pauvre Guy Fournier, il s'est fait rentrer dedans solide. Bon je suis de ceux qui pensent qu'il a amplement couru après, mais quand même, voir Serge Lama être totalement crampé et dire "Plus il ouvre la bouche, plus il se cale!" était drôle mais on sentait un malaise. Guy A. a pris un malin plaisir à faire jouer l'entrevue sur le plaisir de chier que Guy Fournier a fait cet été à une radio communautaire de Moncton (où Ardisson a répliqué: "Une radio communautaire pour quelle communauté au fait?").

Que dire de Jean Leclerc alias Jean Leloup! Je l'adore, il est tellement dans son monde de fou mais qui fait trop du bien à découvrir! Juste voir Ardisson à côté de lui qui avait l'air de vraiment le trouver sympa était quelque chose. Et la toune qu'il a joué, intitulé Mes Amours mortes m'a vraiment beaucoup plu, il est à son meilleur ce Jean L. quand il est derrière son micro avec sa guit, j'espère qu'il fera des spectacles bientôt! Mais je vais me concentrer en attendant sur la sortie de son album dans 48 heures!
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Trop de meubles?

Voici un parallèle assez inusité entre les meubles d'IKEA et...ah pis je vous laisse regarder le vidéo pour pas brûler le punch ;-) C'est une pub d'IKEA qui a été diffusée en France et qui a sûrement causé tout un étonnement...Ils savent prendre des risques...
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Pilote automatique

Samedi a encore rimé avec celui de la semaine dernière aujourd'hui. C'est-à-dire que je me lève super tard, genre vers 13h30, mais cette fois-ci non pas dans les conditions atroces de la semaine dernière où la veille j'avais un peu trop mélangé, mais bien à cause d'une fatigue un peu trop intense de ma semaine.

Donc, je me lève bien tranquillement et je me fait sandwiche aux oeufs avec brioche à la canelle maison qui est la meilleure au monde, ma mère l'ayant fait (je pense d'ailleurs que je vais poster la recette sur mon blogue tellement je raffole de cette brioche). Puis je passe l'après-midi à flâner entre mon écran d'ordi, la télé et quelques vieux livres de lecture et de BD.

17h30 arrive et je décide enfin d'aller mettre mon nez à l'extérieur pour aller nettoyer la piscine et lui administrer son cocktail de produits chimiques qui donnent mal à tête dès que tu ouvres le seau. Puis je termine juste à temps pour le souper en quatrième vitesse (avec un pâté chinois réchauffé), parce que j'ai seulement 10 minutes pour aller sauter dans le bus 33 qui me mène à Montréal pour une super belle soirée chez mon amie Véro qui fête le 27e anniversaire de son amoureux, Luc.

Super belle soirée que je passe là-bas, à réécouter les sketches de Vidons la Don la Question, à écouter de la bonne musique, à puffer sur deux gros pétards et à siroter ma bonne bière. Véro me fait tellement rire en racontant ses péripéties à l'hôpital, puisqu'elle fait son premier stage d'externat en gényco-obstétrique. J'ai appris que oui, en 2006, il existe des parents qui ne devraient pas nécessairement être parents, que le bébé à la fin de la grossesse défèque dans le foetus de la mère, qu'il est possible d'enfanter pour la première fois en moins de 40 minutes et que la famille au grand complet peut avoir l'autorisation d'assister à l'accouchement.

Après avoir dégusté la super tarte aux fruits et à la crème de Véro, je quitte à regret en vitesse pour sauter dans le dernier métro. Et là tout de passe sur le pilote automatique. Mon esprit vagabonde à des kilomètres à la ronde tandis que mes pieds me guident automatiquement à bon port. J'ai la switch à cruise control. Je suis dans le métro et on dirait que sa vitesse est plus vite que d'habitude. Sans trop me rendre compte des minutes qui passent, je suis rendu à Henri-Bourassa. J'emprunte le couloir souterrain que j'ai bien du parcourir des centaines de fois depuis que je suis adepte du transport en commun et à mon grand soulagement je saute dans la 43 qui me mène pas loin de chez moi, moyennant une marche de 15 minutes.

Pas grand monde à l'extérieur, j'ai bien dû croiser deux personnes et trois ou quatres voitures en revenant. Je prends conscience que je suis déjà rendu chez nous, et finalement je m'installe pour écrire ce billet, après quoi je vais aller faire une bonne nuit de sommeil.
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samedi 16 septembre 2006

Les photos de mon party!

Depuis le temps que certains me le demandaient, les voici enfin!!! Les photos de mon party de fête!! Elles sont vraiment superbes! Un gros merci à toi Frank, désormais baptisé le king de la lentille! Allez voir ses autres albums photos, ils sont tous super écoeurants!

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Devine l'image sans penser croche...

Ce que les gens peuvent avoir l'esprit tordu des fois...Mais bon en regardant ce vidéo tiré d'un quiz en Angleterre où il faut deviner une expression en voyant une image cachée se révéler devant soi, on ne peut faire autrement que de se dire: "Mais comment les concepteurs du jeu ont pu pour passer à côté de la track comme ça...?" Essayer de ne pas penser trop "premier degré" en voyant cela, impossible!


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jeudi 14 septembre 2006

Le paradoxe québécois

Allez lire cet excellent article dans Le Devoir qui pose la très bonne question suivante et qui met à l'avant-scène une observation bien troublante:

Pourquoi est-ce dans la partie du Canada où la culture des armes à feu est la moins répandue que se produisent les tueries les plus spectaculaires de l'histoire de ce pays? Celle du caporal Lortie, à l'Assemblée nationale, en 1984 (trois morts). Celle de l'École polytechnique, en 1989 (14 morts). Celle de Concordia, en 1992 (quatre morts). Et maintenant, celle du Collège Dawson (deux morts au moment d'écrire ces lignes).
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The show must go on!

À peine 24 heures après la fusillade au collège Dawson, on a maintenant droit dans les médias à la couverture complète de la vie de l'agresseur, photos à l'appui. Un jeune Indien de 25 ans adepte du style gothique qui déteste la société.Un détraqué qui a, pour une raison inexplicable, réussit à mettre la main sur des armes semi-automatiques. Et qui a causé tout un bordel dans le monde des médias hier, en plus de foutre la merde dans la vie de centaines d'étudiants.

Beaucoup de réactions ont été publiées dans les journaux face à cette nouvelle, qui est sûrement la plus grosse depuis belle lurette. Et certaines analyses très intéressantes ont été faites qui viennent confirmer ce que je pensais lorsque je regardais en direct les bulletins de nouvelles. Avec la technologie qui existe aujourd'hui, on peut désormais suivre sur le terrain l'évolution de l'événement à chaque seconde qui passe. Comme si le téléspectateur avait été lui aussi partie prenante de l'événement. C'est la nouvelle tendance, la "trend", on diffuse les mêmes images en boucles, et on récite un paquet d'informations non vérifiées et parfois fausses à l'écran. Un tueur...non, deux...non trois...non...quatre!! Deux seraient morts...Ah non, juste un...Ah, il n'y a qu'un agresseur finalement...Les victimes seraient toutes des filles (quel rigueur journalistique sur celle-là, je l'ai pourtant entendu plusieurs fois...).

Ouais, désormais, l'expression "The show must go on" prend tout son sens! Au diable la rigueur des infos, les gens veulent voir les images, sentir et vivre la terreur, on décortiquera après...Pa-thé-ti-que!

Vous ne croyez pas qu'une méchante réflexion s'impose là-dessus?
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Désert nocturne

Ma journée a été assez bizzare aujourd'hui. Mettons que je peux dire qu'elle a été pas mal perturbée par les événements survenus au collège Dawson. Saint-Luc était même prête à un moment donné à accueillir des blessés potentiels, chose qui heureusement ne s'est pas concrétisée. J'ai été littéralement scotché à mon écran sur les sites de nouvelles, dépassé par le fait que même la BBC et CNN parlait de ce qui se passait à 4 rues d'où je me situais. J'ai été prendre mon souper dans le métro, n'ayant pas très faim je décide d'aller prendre deux pointes de piz. Puis je prends la direction de l'école de percu question de me délier les mains et surtout, surtout, me changer les idées. Chose qui survient à moitié finalement. Même si j'ai devant moi l'un des meilleurs percussionistes du Québec, soit Michel Séguin, je n'arrive pas à me focuser sur la musique. Je décide donc d'aller rejoindre Anika et AC dans la cage d'escalier et de jaser un peu. Puis on décide de se diriger vers le Gitana, où il y a de l'excellente musique arabe qui me donne encore plus envie de me téléporter à la semaine prochaine pour commencer mes cours de darbouka. Fumant une bonne shisha à la pèche et savourant mon thé marocain, le temps file comme l'éclair. Voulant prendre le dernier métro, je fais faux bond à mes comparses et je prends la direction du métro Sherbrooke. Et là quelque chose me frappe sur-le-champ. Pas âme qui vive. Rien. Le désert. Quand tu peux traverser sans te presser la rue Saint-Denis et Sherbrooke, c'est weird. Quand tu embarques dans le métro et qu'on est trois dans le wagon, c'est weird. Quand tu prends le bus et que toutes les lumières sont vertes, c'est weird. Mais maudit que c'est beau une nuit humide de fin d'été où la bruine forme des nuages de lumière autour des lampadaires...Le désert de la nuit est magnifique ce soir. Comme si Montréal avait décidé de prendre une pause, question de panser ses plaies et d'oublier la journée noire qu'elle a vécue... mot-clé: chronique

mercredi 13 septembre 2006

Mais pourquoi ??

Je ne sais trop comment réagir face à la nouvelle tragique qui frappe le Québec aujourd'hui. Comme vous tous probablement, j'étais en train de dîner et de me remettre au travail quand j'ai lu sur Internet la dépêche de la fusillade au collège Dawson. J'ai eu des frissons, et j'en ai toujours d'ailleurs, de voir le compteur des blessés monter (à l'heure qu'il est, on est rendu à 12). Les deux morts sont heureusement les agresseurs, et il en reste encore un qui se terre dans l'édifice. J'écoutais la radio de la SRC où Maisonneuve interviewait une étudiante qui a vécu l'événement de façon la plus dramatique qui soit: voir le trou noir du canon de l'arme pointé vers elle quand le tireur est passé devant elle. Je ne sais pas trop comment elle a réussi à raconter cela, dans un parlé très compréhensible, mais entrecoupé de sanglots.

La question qui me vient en tête est: mais pourquoi?? Pourquoi y-a-t-il encore en 2006 des détraqués pareils qui font ça? Est-ce la haine, le rejet, la vengeance, ou tout simplement une combinaison de ces trois sentiments? Chose certaine, le spectre de la Polytechnique revient nous hanter, et malgré tous les efforts investis depuis cet événement tragique, il reste que nous ne sommes pas à l'abri de la violence gratuite et débile.

Je me croise les doigts pour ne pas que le compteur n'augmente encore...Et que le tireur qui reste retrouve sa raison...

EDIT: Bon, ça a l'air que le seul suspect serait décédé, ayant été abattu. Il n'y aurait....ah, bon, Claude Poirier vient d'annoncer un deuxième décès...quel drame horrible...chez nous en plus...

EDIT #2: Pour écouter le bulletin de TVA en direct, cliquez ici
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mardi 12 septembre 2006

LA raison d'utiliser la capote

Si, après avoir vu cette pub, vous n'êtes pas convaincu de l'importance absolue de vous protégez lors de vos relations sexuelles, et bien vous êtes un cas désespéré...Nah quand même ;-)


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lundi 11 septembre 2006

Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie!

En cette journée du 11 septembre, rien ne vaut mieux que ces super belles paroles de la toune d'Harmonium portant le même titre que ce billet dont voici les paroles. Souriez!!

Et l'attente qui m'avait si bien prédit
Tout est mort et presque rien n'est dit
J'ai regardé si loin que je n'ai rien compris
Il fallait bien un jour que j'en sorte à tout prix

Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie
Demain, je ne perdrai plus mes nuits

On cherche toujours quelques lettres à graver
D'abord dans son coeur puis sur un vieux pavé
J'ai regardé si loin que je n'ai rien trouvé
Au début d'un refrain, le matin s'est levé

Aujourd'hui, je dis bonjour à la vie
Demain, je ne perdrai plus mes nuits

Il est trop tard
Pour comprendre
Il fait trop noir
Pour attendre

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dimanche 10 septembre 2006

9/11 : Je me souviens...

Ça y est...dans quelques heures, ce sera le 11 septembre. Une date que nous ne pouvons plus oublier dans notre monde du vingt-et-unième siècle. Le jour où la civilisation humaine a découvert son côté le plus sombre...Son côté noir, son côté destructeur.

Je me rappelle très bien du déroulement de cette journée, cinq ans plus tôt. Je commençais à peine l'université, je venais à peine de rencontrer un tas de nouveaux gens super intéressants. J'étais vraiment heureux et motivé à commencer mon bac en biomed. En plus ce jour-là on profitait d'une chaleur estivale et d'un soleil radieux, le genre de journée qu'on profite au maximum pour aller se mettre le nez dehors. C'est ce qu'on a fait une grosse gang de notre bac, où on est tous sorti luncher dehors. Personne ne se doutait de l'atrocité de ce qui venait d'arriver...Puis tout d'un coup, Guillaume, un des gars les plus drôles que je connais, arrive en courant, le visage long. C'est peut-être la seule fois où je l'ai vu avec cet air là d'ailleurs.

- Gang, vous le croirez sûrement pas, mais je vous jure, c'est vrai, un avion vient de rentrer dans le World Trade Center. Ya sûrement des morts. C'est la panique là-bas...

Tout le monde arrête de manger, de parler, on se regarde tous, incrédules. On essaie de rentrer dans l'université et trouver une radio, une télévision, bref, n'importe quel bidule électronique qui aurait pu nous en dire plus. Sceptique que j'étais au départ, je me rends compte très vite que la nouvelle est la plus sérieuse du monde, puisque en un rien de temps toutes les conversations des gens tournent autour de terroristes, avions, explosions, Pentagone, World Trade Center, etc.

Je cours chez nous (d'la marde les cours, ce sera pour demain que je me dis), et j'ouvre ma TV. Et je reçois le coup en pleine face. Des images que nous connaissons désormais tous. Les tours en feu, les vidéos amateurs montrant les avions percutant les tours, des gens couverts de poussière et de cendre, New York complètement paralysée...Je suis resté tout le restant de la journée collé à l'écran, écoutant et réécoutant Peter Jennings et Dan Rathers, qui avaient pour la première fois le regard grave et la voix chevrotante. Et c'est là que j'ai compris que nous ne vivons plus désormais dans le même monde. Les explosions, les attentats et cie viennent de traverser la mince couche de plastique qu'est l'écran de cinéma pour se transporter dans le vrai monde.

Je suis retourné en mai dernier sur les lieux de la catastrophe, Lower South Side de Manhattan en plein coeur de New-York. Lorsqu'on voit cet énorme trou béant (qui aujourd'hui est devenu un gigantesque chantier de construction), une étrange émotion nous envahit. Tout le monde parle à voix basse, comme dans une église. On sent toute la catastrophe, le drame, le désespoir, la perte...On ressent un grand vide. Mais cela ne dure qu'une petite fraction de seconde. Car en entendant les camions, grues, marteaux piqueurs, on ressent le courage et la persévérance des gens de cette ville, qui se retroussent les manches et reconstruisent.

Quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise, le 11 septembre est devenu pour moi un jour où mes problèmes et mes tracas ne sont plus là. Je prends conscience de la chance inouïe d'être en vie et de pouvoir admirer la couleur du ciel, entendre le vent dans les arbres et sentir l'odeur de la nature. Et c'est peut-être la seule chose de positive que je puisse associer à cette date.
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Week-end festif!

Nous sommes dimanche après-midi. Comme la coutume la fin de semaine, j'écris ce billet un bon café à la main, en écoutant du bon vieux Harmonium, me remettant de mes deux soirées de party vraiment super cool! Même que j'ai pour une rare fois un peu trop abusé...mais bon, c'est la vie!

Vendredi PM. Je suis dans mon bureau en train de me demander ce que je vais faire de mon vendredi soir. C'est impératif les vendredis, je dois sortir, c'est quasi sacré, sinon garanti que je vais être down toute la fin de semaine. J'appelle donc Gene à son travail et , quelle surprise, elle a déjà invité Lili et Jérôme chez elle. Et comble de super beau hasard, je croise Isa sur MSN et je l'invite presto à venir nous rejoindre même si elle habite à Saint Clin Clin, i.e. l'Assomption! Donc je vais rejoindre ce cher Jé chez lui métro Beaubien dans son supper appart de luxe. Isa vient nous rejoindre. On bouffe des pizzas maisons écoeurantes avec une bonne bouteille de Merlot.

21hres arrive, on quitte pour chez Gene en marchant dans la petite Italie. On arrive chez elle, on débouche maintenant le champagne! Eh oui, on fait pas dans la demi-mesure, surtout qu'Isa vient de nous annoncer qu'elle avait décroché une nouvelle job à Victoria au BC!! Wow!! Je sens que mon voyage de l'été prochain sera déjà organisé (joke)! On trinque donc à cette bonne nouvelle, puis je me débouche 3-4 bières bien froides. On quitte vers les 1h45 du matin, assez paf merci, puis je n'ai pas trop trop conscience du trajet du retour en bus de nuit. J'arrive chez nous et je me couche assez zombie.

La recette à éviter: champagne, bière, vin rouge....Eh oui, je me réveille le lendemain matin avec un de ses mal de bloc!!! Ayoye!! Le temps de me lever de peine et de misère pour trouver les foutus Advil, j'ai une nausée qui me fait prendre un détour à la salle de bain assez vite. Donc la grande partie de ma journée est passée à rester étendu dans mon lit et essayer de me débarrasser par tous les sacro-saints moyens de ce mal de tête.

Vers 5hres, je réussis donc à me remettre sur pieds et je me prépare pour aller cette fois-ci chez Frank pour son party de fête. Djembé sur le dos, je reprends les bus/métro et j'arrête au Provigo acheter deux bonnes tartes (fraises et pommes) avec ma réserve de bière (une grosse de Stella va être ben en masse ce soir). J'arrive chez Frank où il y a déjà ben du monde (les swingneux, Beeth avec Arthur et Jo, Mélissa, Lysiane, Ben, Bobs, Hélène, Pascal et cie). Méga buffet où je mange salades, pizzas, et super bon gâteau chocolat et bananes. 10h15 arrive, je quitte pour aller chez Nicolas (connu sous le nom de Ray pour les intimes) qui m'a invité à son party dans son nouvel appart qui est situé à même pas 10 minutes de bus de chez Frank. Joie! J'arrive là et c'est le party pas à peu près, j'arrive juste à temps pour sortir les guitares et djembés! On chante à tue-tête toute la soirée, les gens ont le sourire imprimé dans la face, et c'est ce que j'adore de ces soirées.

1h45 arrive, je dois partir, je suis complètement vidé. Je salue les gens et je sors dans la très froide soirée de septembre (ça sent définitivement l'automne). Je reviens encore par le bus de nuit, sourire aux lèvres, heureux d'avoir vécu un trop beau moment avec les gens que j'aime.
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vendredi 8 septembre 2006

La coquerelle vs le gars de la météo

Voici un petit vidéo très rigolo d'un bulletin de météo qui vire au cauchemar pour le présentateur puisque, ô malheur, une coquerelle s'est infiltrée dans le studio!! À voir sa réaction, il doit VRAIMENT avoir une peur bleue de ces insectes...


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Cat sort un nouvel album!!

Ah ben ça c'est une super nouvelle dans mon monde musical ça!! Cat Stevens qui sort un nouvel album depuis 28 ans!!! Wow! L'album s'appellera Another Cup et la date de sortie n'est pas encore connue. J'ai vraiment hâte d'entendre ça!
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L'éducation encore plus chère!

Étudiants, préparez-vous à ce que la facture de frais de scolarité soit encore plus chère cette année! Les universités, faute d'avoir plus d'argent à cause du gel des frais depuis 1994, trouvent d'autres moyens pour aller gratter dans les poches des étudiants. Les frais afférents bondissent à des coûts records cette année. Voici divers exemples éloquents et diverses réactions.

  • À l'école Polytechnique, les frais ont doublé en 5 ans (augmentation de 90% depuis 2002, ère technologique oblige...);
  • Ces frais sont presque aussi élevés que les frais de scolarité eux-mêmes (1083$ versus 1668$ pour un étudiant du premier cycle);
  • Les frais de l'université McGill sont 450% plus élevés que ceux de l'Université du Québec en Abitibi Témiscamingue!!! Réaction de McGill: « McGill est en concurrence avec le reste du monde, so be it » [dixit Morty Yalovsky, vice-principal, Administration et finances à l'Université McGill];
  • À l'UdeM, les frais sont maintenant de 120$ par tête.
Encore une fois, ce sont nous, pauvres étudiants, qui doivent écoper de cette hausse de frais. Et ce qui me fait capoter, ce sont les "lèches-derrières" des HEC et leur réaction typique: « Je trouve que ça vaut largement le coût, observe Benoît Fredette, président de l'Association étudiante. Pour la majorité des étudiants ici, la qualité des infrastructures technologiques est déterminante. On est choyés ». Ouais, pour avoir déjà suivi un cours aux HEC, je voyais plus d'étudiants chatter sur MSN et consulter leurs emails pendant les cours que de s'en servir intelligemment. Grosse utilité....

Source
mot-clé: actualités

La musique pissou de cheu nous

Peut-être l'aurez vous appris, sinon ce sera dans les prochaines lignes, mais sachez qu'au Québec, il y a une espèce de tendance pissou à ne pas tenter d'oser. Oser faire différent, être un peu à côté de la track. Prenez l'exemple de cette semaine qui démontre trop bien ma déclaration. Véronique Cloutier, notre Véro nationale, a claqué la porte de ce qui devait être SON gala de l'ADISQ. Elle n'aurait pas été à l'aise avec la vision de l'organisation. Et un nouvel article dans La Presse d'aujourd'hui relate que madame voulait opter pour du Simple Plan au lieu de Malajube, et préfère Annie Villeneuve au lieu de Marie-Jo Thériault pour les numéros de variété. Bref, toutes les mausus de bands et artistes qui pognent à la radio, pour leur faire plaisir, car après tout ce sont elles qui font la plogue de Véro et du gala...

Cette attitude m'enrage au plus au point. Car à chaque année c'est pareil! Pour une fois que l'ADISQ mettait ses culottes et osait rendre des artistes dans la marge plus mainstream, là c'est l'animatrice et son équipe qui n'est plus d'accord! Non mais on peut tu se brancher une fois pour toutes? Depuis 4 ou 5 ans, tous les bons artistes ayant percé au Québec ont été joué à outrance sur CISM, CHOQ, CHIK et toutes les autres radios étudiantes...Me semble que la moindre des choses serait d'allumer et de promouvoir ce mouvement...Les disques se vendraient mieux car le gala serait un tremplin extraordinaire aux artistes émergents et entre vous et moi, pas très très dur de faire pire que ce qui joue maintenant...
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mercredi 6 septembre 2006

Bla bla bla!

Pendant toutes nos journées, il y a une chose que nous ne pouvons nous passer. C'est de jaser. On crée, contribue, écoute une seule et même affaire, les conversations. Combien de fois avons-nous regardé notre montre discrètement parce qu'on trouvait le temps long en essayant de parler avec notre interlocuteur? Et à l'inverse, on s'exclame en regardant notre montre (le fameux: "Ah non pas déjà!") voyant que la petite aiguille a eu le temps de parcourir le quart de son cercle, passionné que nous sommes à parler et entendre ce qu'a à dire notre ami qui revient de voyage et que nous n'avons pas vu depuis des mois.

Cela m'amène à vous demander, mais qu'est ce qui fait en sorte que des fois on voudrait tout faire pour que la conversation ne s'arrête jamais ou bien l'inverse, où chaque seconde passée à entendre l'autre devient une éternité tellement c'est ennuyeux. Autrement dit, qu'est-ce qui fait une bonne conversation, une jasette intéressante et significative, qui fera en sorte que nous allons avoir hâte de reparler à notre ami la prochaine fois.

Pour bien converser, il faut respecter quelques règles de base qui sont quand même très simples à comprendre mais qu'on a souvent tendance à oublier. Mais d'abord, voici des éléments qui rendent les conversations ennuyantes:

  • Vous êtes devant quelqu'un qui parle sans arrêt et ne semble pas vouloir prendre le temps de vous écouter. Dans une bonne conversation, il faut que l'équilibre soit roi!
  • Vous conversez avec quelqu'un qui a une tête de cochon. La divergeance d'opinion est intéressante et souvent nécessaire dans une bonne conversation, autant faut il que les deux partis se respectent.
  • Autant que cela puisse paraître étonnant, il y a aussi le potinage. Potiner peut rendre mal à l'aise votre interlocuteur car sa confiance envers votre discrétion peut s'effritter.

Ceci étant dit, voici maintenant quelques trucs pour bien converser.

  • Être réciproque. Si l'autre vous parle de ses voyages, de sa famille, de son travail, continuez sur les mêmes thèmes, mais en parlant de vous.
  • Ne pas avoir peur de la différence. Des points de vues différents feront en sorte que la conversation sera intéressante et soutenue.
  • Ne pas être égocentrique. L'art de jaser se fait dans les deux sens. Il faut savoir écouter et donner.

Cette liste est loin d'être complète et non, je ne l'ai pas inventée. J'ai lu ça en allant sur ce blogue et je le synthétise ici car je trouve le contenu extrêmement utile et intéressant. À vous maintenant d'être de vraies pies!
mot-clé: opinion

La télépathie téléphonique existe!


Vous avez sûrement déjà tous vécu cette situation au moins une fois. Vous pensez fort à une personne en particulier. Puis, le téléphone sonne et, surprise, c'est sa voix à l'autre bout du fil!! Dans mon entourage, la personne championne dans le domaine est sans nul doute ma mère...

Un chercheur s'est penché sur ce phénomène afin de savoir si les causes de cette étrange coïncidence était dues strictement au hasard ou bien s'il y avait vraiment une télépathie d'impliquée. Il a donc demandé aux sujets de son expérience de retenir quatre personnes différentes et de penser fort à elles. Le téléphone et le courriel ont été observés. Chaque fois qu'un nouveau courriel ou que la sonnerie se faisait entendre, la personne devait dire qui lui avait écrit ou appelé. La surprise fut de constater que dans 45% des cas, le sujet devinait correctement qui l'avait contacté. On est bien loin du 25% attendu...L'humain aurait-il un pouvoir insoupçonné?
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Dur réveil...

Ouf quel réveil brutal ce matin…Pas trop pucké mais quand même, ne pas abuser des soirées de houblon comme ça à chaque soir, une fois n’est pas coutume! Bon je dois absolument m’inscrire à mes cours de percu de l’automne aujourd’hui, et je dois clancher mes compils de données pour enfin amorcer la rédaction! Allez hop un petit coup de pied là où ça fait du bien!
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Recette d'une soirée parfaite

Quelle super belle soirée que je viens de passer! Je reviens de ma brasserie fétiche, le Dieu du Ciel, où j’ai dégusté encore une fois les fameuses bières classiques telles que la Gaélique et la Déesse nocturne. J’étais ce soir avec Alex pour commencer la soirée vers les 19h, puis O est venue nous rejoindre vers les 8h, et Anika vers les 9h. On a jasé d’un paquet de choses, de radio étudiante, en passant par les habits quétaine à l’os du secondaire, aux notions de relations de couples qui oscillent entre le solide et le fragile….Bref, le type de soirée que j’adore avoir une fois de temps en temps! De 7h à minuit et quart, on est resté à la même table à se bidonner de rire et à tenter de récupérer nos esprits, la bière n’aidant pas vraiment à resté “groundé”, en tout cas dans mon cas.

Je sais maintenant (super gros merci Anika pour le conseil) ce que je vais faire cet automne! Je vais me lancer dans le méditerranéen, avec le darbouka, ça fait longtemps que ça me travaille d’apprendre de cet instrument-là, et je sens que je vais avoir bien du fun! Et je vais pouvoir par le fait même suivre les cours de débutants 1 et 2, et Intermédiaire en africain!! Donc plein de belles soirées percussives s’offrent à moi!!

Bon, je vais me coucher maintenant, je suis dû pour une bonne nuit de sommeil, même si je sais que mes heures nocturnes sont plutôt rationnées. C’est la vie….À demain!
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lundi 4 septembre 2006

1, 2, 3, GO!

Ça y est! C'est demain que je commence à terminer une étape importante de ma vie. Je parle ici de ma maîtrise, sur quoi je compte bien apposer le point final au mois de décembre. De septembre à décembre, cela me donne grosso modo trois mois et demi si on exclue les congés. C'est à moi maintenant de faire en sorte que ces trois mois et demi passent en un claquement de doigts et non pas en un engrenage qui grince, manquant d'huile.

Je ne suis pas très inquiet, j'aime les défis, et je sais ce que je dois faire pour mener tout ça à terme. Je pense être prêt. C'est quand même une grosse commande, car il me reste tant à faire, mais il faut prendre une journée à la fois. Focuser sur ce qui va bien. En puiser le nécessaire pour avancer. Et après on verra... Après ça, une porte s'ouvrira. Sur quoi? Je n'en sais rien, mais je veux être en mesure de le savoir le plus rapidement possible! 1..2..3...GO!
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Le ciel pleure...

Non mais je commence à ne plus les compter les dimanches où il pleut, ça fait le troisième d'affilée et le je-sais-pas-combien depuis le début de l'été. Comme si le ciel voulait déverser sa peine des malheurs qui se passent dans notre petit monde après une semaine remplies de nouvelles effarantes. Comme un brave homme politique qui décide qu'il en a assez et pèse sur le gaz pour en finir, comme la misère d?une famille montréalaise libanaise qui a été décimée du jour au lendemain par les bombes qui tombaient dans leur pays natal, comme deux ados qui décident de surprendre tout le monde et de terminer leur jeune vie dans un champ, loin des regards.

C'est tu moi qui me trompe, où je constate que les nouvelles, qui sont tout le temps mauvaises ou insignifiantes, sont encore plus mauvaises et insignifiantes ces temps-ci. La fin de l'été apporte t-elle sont lot de mélancolie et de dépressivité? Je ne sais pas trop, mais personnellement je sais que je suis dans un état de transition comme je l'avais mentionné dans mon précédent billet. Et c'est certain que ça ne me rend pas super en forme ni dans un état de gaieté perpétuelle. Mais au moins je persiste à me dire que ça sera pas éternel cette mauvaise passe-là. L'être humain est ainsi fait, il y a des hauts et des bas, des vagues qui déferlent à une vitesse "grand V", creux, crêtes, creux, crêtes... Et nous on essaie tant bien que mal de rester en équilibre sur les crêtes, comme les surfeurs.
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dimanche 3 septembre 2006

L'art d'amplifier la nouvelle, la finale

Ça faisit un petit bout que j’avais pas parlé de la continuation de la saga sur la salubrité dans les piscines. J’imagine que tout le débat et les attaques plus ou moins subtiles entre les différents réseaux de médias vous ont fait constaté que la rigueur journalistique au Québec est en train de devenir un vrai cirque. Je viens de lire là-dessus trois articles (les deux autres liens sont au bas de la page liée ci-contre) très intéressants de Louise Leduc dans La Presse qui parle non plus des piscines, puisque désormais ce n’est plus cela vraiment qui est la nouvelle, mais bien des différents acteurs qui ont contribué à mousser la nouvelle, ou bien à la caler complètement (on parle piscine, faut bien employer les termes qui s’imposent ;-)). Les articles relatent les faits sur les différentes sous-enquêtes ayant fait la manchette sur la validité de l’étude, en plus de relater les opinions des différents acteurs, autant de Québécor que de Gesca, les deux empires médiatiques qui se sont entre déchirés publiquement pour rabaisser la crédibilité de l’autre. À lire absolument!
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samedi 2 septembre 2006

Déjà les pommes!

Ah le temps des pommes! Quel plaisir j'avais étant petit de grimper les arbres et manger les pomme super juteuses et sucrées jusqu'à en avoir mal au ventre! C'est le bon temps! Et cette année, le temps des pommes est déjà commencé, en fait depuis près d'une semaine! Les pommes sont moins nombreuses toutefois, mais leur qualité est à ce qu'il paraît meilleure.
Les conditions météo du printemps ont aidé les pommiers mais leur ont également nui. Les grandes averses du début de l'été ont fait un nettoyage. Les fruits vulnérables sont tombés et ont laissé toute la place aux autres, qui ont eu une croissance exceptionnelle. Résultat: plusieurs arbres se retrouvent avec de très gros fruits.

Faudrait donc organiser une méga sortie de cueillette de pommes cette année, et le plus tôt sera le mieux!!
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Être kitsch en tapis roulant

Je viens de découvrir un vidéoclip d’un groupe inconnu sur le Net, mais qui ne restera pas inconnu trop longtemps. Il s’agit d’un quatuor nommé OK Go, venant de Suisse. Ils ont créé un clip qui défie l’imagination en terme d’originalité, de simplicité, et surtout, de top quétainerie. Pendant près de 3 minutes, ils font une chorégraphie à se tordre de rire (et d’admiration il faut l’admettre car ça paraît que c’est pratiqué à l’os) en utilisant huit tapis roulant!!! Et la toune, intitulée Here It Goes Again, est très bonne aussi!

Pour vous donner une idée à quel point le web est devenu LA méthode marketing par excellence, le clip a été vu plus de 4 millions de fois sur Youtube et en l’espace d’une semaine, le band a réussi à passer aux émissions de David Letterman, Stephen Colbert et les Videos Music Awards, soit les plus gros shows de variétés aux États-Unis. Pas pire quand même…

EDIT: La performance live au VMAs est sur Youtube. Ça prouve que oui, ils sont capables de faire la chorégraphie complètement pêtée en une seule prise.


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Fin de soirée!

Je reviens tout juste de ma soirée inaugurant le congé de la Fête du Travail. Soirée somme toute très relaxe et divertissante. Contrairement à la semaine passée où j’ai un peu trop versé dans l’alcool, ce soir fut un ti peu plus gastronomique. Je niaisais pas mal dans mon bureau vers les 6h30, et je me décide à appeler mon amie Geneviève qui me propose d’aller la rejoindre pour aller souper avec son amie Marianne au resto Les Derniers Humains au coin de Mozart et Saint-Denis. Très sympa comme resto, assez petit et ça vaut la peine juste pour les salles de bains! Les filles ont droit à une réplique de la pochette de Pierre Lapointe de la Forêt des mal-aimés et les gars ont droit à une réplique du décor de Dans une galaxie près de chez vous. Assez drôle!

La bouffe est excellente, j’ai pris une super bonne crêpe aux jambon, oignons et bacon sauce béchamel avec une méga salade aux légumes. Avec bien entendu deux bons pichets de Boréale rousse. Je suis avec les amies de Geneviève qui sont depuis deux jours enseignantes pour le vrai dans des classes du primaire! Elles sont creuvées mais bien heureuses et déterminées à amorcer leur carrière du bon pied! Mettons que j’ai hâte d’être rendu à leur stade…Mais bon, ça l’air que j’aime trop les études pour ça…Enfin, la soirée se termine comme toujours trop vite et je retourne dans le métro, bien rempli et bien content de savoir que les trois prochains jours seront là pour me reposer et faire le vide…
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vendredi 1 septembre 2006

Voilà septembre...

En plus d’être vendredi aujourd’hui, voilà le mois de septembre qui est arrivé! Côté température, et ben ça fait déjà une couple de jours que les nuits se sont passablement refroidies. Chaque année, quand septembre arrive, il y a comme une page qui se tourne. Et cette année, on dirait que c’est tout un livre qui vient de se retourner en même temps. Le livre de mon été. Quel bel été ça a été. L’été le plus actif que j’ai eu depuis très longtemps, et ce, à tous les plans de ma vie! Le seul point négatif, c’est que ça a passé bien trop vite!! Pas eu le temps vraiment de bien apprécier les journées chaudes de juillet, mais baucoup plus les nuits tropicales du centre-ville. Les trop belles fins de soirées après les cours autour d’une bière bien froide…Les spectacles de percussions vraiment intenses avec le festival des percussions de Longueuil et SAGA, puis les Outgames et Juste pour Rire avec le feu…Et le fameux atelier de fin juin, toute une fin de semaine d’émotions, j’en reparle encore aujourd’hui et on dirait que ça vient tout juste de se passer…

Avec tout ça derrière moi, je me tourne vers un automne vraiment différent. Va falloir que je clanche ma maîtrise une bonne fois pour toute, j’avoue que je l’ai laissé un peu en pan cet été, j’avais besoin de me ressourcer. Quoi de mieux qu’un début de mois pour reprendre les guides et revenir sur les rails! Un peu moins de percussions sera au menu cet automne, enfin, à un régime moins intense que cet été. Et il faut définitivement que j’organise une journée hiking en plein air pour aller voir les magnifiques couleurs de l’automne, et aussi aller cueillir des pommes!

Suffit de refaire le plein d’énergie maintenant…
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