Un joueur de djembé qui improvise est toujours quelque chose de spectaculaire à voir et entendre. En se fermant les yeux, on jurerait percevoir une dizaine d’instruments mais non, une seule paire de mains frappent sur le tambour qui n’en finit plus de résonner. En langue Malinké, l’œuvre éphémère du joueur qui improvise se nomme Djembe Kan. C’est une œuvre qui n’est jouée qu’une seule fois, ne pouvant être répétée. Les “notes fantômes” est l’élément clé qui donne la richesse à la musique car elles donnent l’illusion que le percussionniste est accompagné par d’autres. Elles permettent de donner une musicalité, un groove qui n’a pas son pareil.
J’entame aujourd’hui une nouvelle série sur mon blogue qui mettra en vedette des vidéos de grands djembéfolas qui créent des Djembé Kan spectaculaires. Je vous conseille donc de visionner ces vidéos pour vous en inspirer lors de vos solos. Voici donc le premier Djembé Kan qui n’a malheureusement pas été identifié. Je ne comprends tout simplement pas d’ailleurs la réaction des passants qui semblent totalement ignorer la magie qui se crée sous leur nez.