Samedi soir dernier, mon pote Jérôme me contacte. N'ayant pas l'habitude de recevoir de ses nouvelles, je suis bien content de lui parler. Il se met vite à insister pour que je j'aille chez lui car il a quelque chose de spécial à me montrer. J'hésite pas mal, il est tard, je n'ai pas vraiment envie de sortir à cette heure. Mais c'est lorsqu'il me dit que je dois amener ma darbouka que l'hésitation se transforme vite en motivation. Il m'a mis la puce à l'oreille ça c'est certain!
Le temps de trente petites minutes de métro et de marche, je me retrouve chez lui, rue Saint-Denis. Et c'est là que j'ai le souffle coupé en voyant sa nouvelle acquisition. Une authentique sitar indienne, ressuscitée comme si elle venait d'être fabriquée. Elle était brisée depuis des lunes, et Jé a finalement décidé de la remettre en état en allant voir un spécialiste en la matière. Juste à voir cet instrument, j'en avais des frissons d'excitation, car j'adore la sonorité qui s'en dégage.
Bien vite, on s'installe dans son bureau, coussins par terre et thé vert à la main, et nous commençons à jammer. Dès lors, j'entends de moins en moins les voitures qui passent juste en bas sur la Saint-Denis. Je suis transporté dans un autre monde, celui du désert et de la chaleur, celui du Maghreb et de l'Arabie. C'est ce que j'adore de la musique, sa capacité à nous faire voyager en étant confortablement installée dans un appart montréalais.
Voici donc ce que ça a donné, puisque nous nous sommes enregistrés. Hormis l'horrible qualité sonore, je dois dire que comme premier jet, je trouve ça pas mal du tout. J'aimerais bien d'ailleurs avoir votre opinion là-dessus, en faisant abstraction évidemment de la qualité audio. Bonne écoute!
Pièce #1
Pièce #2Pièce #3Pièce #4