Depuis que je goûte aux rythmes africains à travers le djembé, et que je transmet cette passion des rythmes à une panoplie de gens, je constate à quel point cet instrument détient un pouvoir de «guérison». Détrompez-vous, je ne parle pas de miraculés, je parle ici d’effets tangibles sur le corps et sur la tête. Pour ma part, je sais que le tambour africain m’apporte un bien-être complet, que ce soit au niveau corporel ou psychique. Et ce bien-être semble partagé par une très grande majorité de gens. Je me suis amusé à recueillir certains commentaires en posant la question suivante:
Quel est votre sentiment intérieur lorsque vous jouez du djembé, comment vous sentez-vous ?Les réponses sont unanimes, et certains témoignages sont surprenants. Voici un compte-rendu:
Le djembé m’apporte une totale sérénité, un contrôle et une joie de vivre inégalée.
Je me sens libérée de toute pensée (travail, problème, etc.) et je me laisse bercer par les rythmes et je me laisse aller. Dans le fond, je me centre sur moi-même et sur le rythme joué par tout le monde.
Un sentiment de bien-être, aux limites de tomber en transe a un certain moment donné...
Une totale liberté!
Plus de stress, plus de pensées négatives.
Les rythmes de chaque instrument m'emportent dans des élans de joies.
Ce n'est que ma première année et pourtant j'ai l'impression d' avoir toujours joué du djembé (même si je rate certains rythmes de temps en temps)
Je me sens libre, heureux et fier de faire danser les gens...Le bonheur total.
Je me sens vivante. Je sens la vie dans mes bras, et j'aime cette sensation d'accomplissement de soi.
J’ai l'esprit uniquement occupé par les rythmes et les instruments. Un bien-être total !
Heureux, joyeux, paisible, serein, euphorique, concentré, en état symbiotique et de communion avec les autres joueurs, énergisant, libérateur de stress et d'anxiété, amnésie momentanée des problèmes de la vie, perte de conscience du temps. :-)
Cela m'apporte une certaine libération, une écoute de l'autre, un sentiment de bonheur.
Le djembé permet d'exprimer son émotion, qu’elle soit la colère ou la joie. Il est un formidable libérateur, et même un guérisseur puisque lorsque je me sens mal, il m'aide à me sentir mieux, voire euphorique !!!
On sait que le stress peut engendrer des maladies et que le djembé est un libérateur, un exutoire (ou une soupape de sûreté) du stress.
Je me suis guéri deux fois avec le djembé. Une fois, entre autre, j’ai été victime d’une entorse lombaire (barré à 45 degrés). Après avoir joué 30 minutes de djembé, je me suis levé debout, les deux bras en l'air. Je n'avais plus mal.
Pour moi le "Djembé" c'est l'abandon total (ne penser qu'à jouer!!!).
Pour ma part, je dirais la liberté, le défoulement, l’extase et surtout le plaisir!!!!! Vive le djembé!!!!!
Les mots qui sautent aux yeux ici sont: liberté, bien-être, énergie et abandon. Le djembé amène l’individu qui en joue à se reconnecter à soi-même, à plonger au plus profond de ses racines, à retrouver sa source de vie. Le rythme africain permet de prendre une pause et ne penser qu’à soi, tout en étant en communion avec l’autre par la magie des accompagnements de djembés qui s’imbriquent les uns aux autres.
Pourquoi un tel constat universel?
J’oserais répondre à cette grande question en disant que le djembé est l’un des plus anciens instruments qui existent dans l’humanité. Il incarne ce qui est le plus fondamental dans la musique: le rythme. Symbole de ce qui est vivant, le rythme trouve son écho dans ce que nous captons via nos sens (le toucher, l’ouïe, la vision…). La symbiose de toutes ces sensations cumule à synthétiser cet état sous la forme d’un apaisement global, à la fois physique, émotionnel et psychique.
Chose certaine, le djembé est un instrument qui ne laisse personne indifférent. Ayant enseigné à plusieurs centaines de personnes, je peux témoigner de l’effet tangible de cet instrument chez chacun des individus qui forme un groupe de percussions. Peut-être est-ce le fait que tous parle le même langage, mais sans ouvrir la bouche…
Et vous, qu’en pensez-vous? Est-ce trop exagéré de parler d’un effet “guérisseur” avec le djembé?