Cela fait maintenant plusieurs jours que je paufine les cours de percussions qui seront donnés cet automne. C'est un nouveau défi pour moi qui est bien stimulant et énergisant. Mais également, il faut apprendre à être humble envers soi, et surtout, être prêt à faire des compromis. Ainsi, pour faire rouler la machine, il faut tous pédaler dans la même direction. Et parfois, ce n'est pas très évident.
J'avais donc jeudi dernier ma première réunion véritable en tant que nouveau prof avec Louis, mon confrère Éric, Luc Boivin et Mélissa Lavergne. Nul besoin de vous dire que malgré le caractère décontracté de la réunion, j'étais un peu stressé à l'idée de discuter de pédagogie musicale avec deux profs aguerris. N'empêche, j'avais très hâte de voir comment ils s'y prennent pour amorcer une nouvelle session de cours, et vers quoi la machine se dirige.
L'exercice n'a pas été de tout repos. Non pas que ce fut un exercice inutile, au contraire, mais chacun y va de son point de vue qu'il faut d'abord comprendre, analyser, décortiquer, juger, argumenter...Bref, un marathon d'idées. Et lorsqu'on a que trois heures pour débattre d'autant d'éléments, les aiguilles de l'horloge ont le tournis pas à peu près!
Ce que je retire de cette réunion, c'est surtout une équipe de joyeux passionnés qui n'ont qu'un seul but: transmettre leur passion pour le tambour. Et que coûte que coûte, cette pédagogie musicale ouvrira les portes du royaume musical africain aux futurs élèves cet automne.