mercredi 1 août 2007

Taafé Fanga aux Francos: un pur délice africain!

Vendredi soir dernier, j'avais convié une belle gang de Samajam au Complexe Desjardins pour voir et entendre le groupe de musique africaine traditionnelle Taafé Fanga. Composé de sept membres, et dirigé par Sadio Sissokho, un des djembéistes nous accompagnant dans nos spectacles, ils sont passés maîtres dans l'art d'interpréter des rythmes traditionnels du Sénégal et de la Guinée. Je dis interpréter car lorsqu'on joue un rythme, l'effet ne peut être total que lorsque des danseuses sont présentes. Et dans ce groupe, il y en a trois qui s'y donnent à coeur joie.

J'avais très hâte de les voir jouer, car plusieurs m'en avaient parlé, et c'était unanime, c'est vraiment quelque chose. Par chance, le groupe se produit à l'intérieur, donc pour une fois, nous n'avons pas à composer avec les aléas de la météo. C'est donc avec le sourire que je retrouve mes amis Karine, Maryse, Virginie, Carole, Rose-Marie et Éric au coeur de la grande-place, où je vais souhaiter un bon show à Sadio, qui est bien content de voir que nous sommes venus. Les instruments en place, le test de son effectué, ne reste plus qu'à allumer les projecteurs et à passer une belle soirée!

Finalement, la présentation d'usage du groupe se termine, et les musiciens entrent en scène. Les quatres djembéistes et les trois danseuses sont vraiment en forme, et bientôt, le parterre clairsemé se met à fourmiller de plusieurs dizaines de personnes, dont de jeunes familles où des bambins s'amusent à danser sur la musique. Trop mignon! Et parlant de musique, je suis sidéré par la puissance et la finesse du jeu des joueurs de djembés. Sadio est plus grand que nature dans son costume de scène, effectuant des solos qui sont de purs délices aux oreilles, tandis que les deux frères jumeaux Landry, Olivier et Benjamin de leur prénom, ainsi qu'Antoine, appuient le rythme avec des accompagnements d'une grande beauté. C'est carrément de la puissance africaine à la sauce québécoise.

Et que dire des jolies demoiselles qui les accompagnent. Elles sont de véritables bombes. À commencer par Estelle Lavoie, qui, par son grand sourire et ses mouvements de danse qui font tortiller son corps dans toutes les directions, embrase la scène ce qui à son tour, par la musique endiablée, provoque un véritable incendie. Feu qui s'estompe peu à peu pour laisser place à une accalmie lorsqu'elle troque le pas de danse pour la kora, (instrument africain magnifique qui s'apparente à la guitare, mais qui se joue avec les pouces), le dun ou le balafon (le fameux xylophone africain). Chapeau également aux deux autres danseuses, Julie et Karine, qui chacune pétille d'énergie et sont là pour soutenir la puissance et l'élégance de cette musique.

La soirée a été magique. Le genre de spectacle qui te procure des frissons, une extase musicale sans pareille, de la joie et un mélange d'admiration et de profond respect. Quel incroyable moment lorsque, apparu de nul part, le grand El Hadje Diouf est apparu en chair et en os sur scène pour jouer avec le groupe!! Il était très content d'être là, et nous encore plus!! Mention spéciale aussi à Oumar N'Diaye, un des grands maîtres africains de la danse au Québec, qui lui aussi s'est bien amusé à montrer ses prouesses de danseur sur scène.

Je peux dire sans équivoque que Taafé Fanga sont pour moi une vraie source d'inspiration dans le genre de prestation que j'aimerais faire une fois dans ma vie. Un pur délice africain, sans nul doute! À voir absolument!!

N.B.: Les photos sont tirées du site officiel de Taafé Fanga.

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