samedi 11 août 2007

Le fameux quart de siècle

J'ai pris volontairement congé de mon blogue cette semaine. J'avais besoin de vraiment prendre une pause dans la rédaction, l'article du Cirque ayant vraiment nécessité beaucoup de temps à rédiger (sa longueur en étant la preuve). Outre cette pause de clavier, j'ai également profité du fait que, cette semaine, c'était ma fête, où j'ai fêté mardi dernier mes 25 ans. Eh oui, le fameux quart de siècle!

Je n'ai qu'une chose à dire: et puis après ?? Pourquoi autant de gens s'acharnent à dire que c'est un coup de vieux, de tout relativiser en fonction de siècle...? Honnêtement, je trouve ça vraiment déprimant de penser de la sorte. Pourquoi à la place ne pas se dire: profitons de chaque seconde qui passe, soyons conscient de la vie qui nous anime et qui nous transcende à chaque laps de temps entre le lever et le coucher du soleil ? Et comble de l'ironie, pourquoi donc s'acharner à se transposer dans le futur ? Dans le futur au prochain quart de siècle ? Trop de gens sont atteints du syndrôme de la boule de cristal!

Chose certaine, je vais me rappeler de cet anniversaire longtemps. Ayant dérogé à l'idée d'organiser un gros party chez moi comme j'ai l'habitude de le faire depuis trois ans déjà, j'ai décidé cette année de ne pas déroger à ma routine, où plutôt, d'amener l'extravagant et le spécial dans ma journée. C'est donc à Samajam, ma deuxième famille, que j'ai passé ma soirée. Et j'y ai reçu une incroyable dose d'amour et de reconnaissance. Le genre de sensation qui recharge les batteries pour des jours et des jours. Tellement de gens formidables étaient présents, à commencé par Catherine, ma prof de percussions pour qui j'assiste désormais, m'ayant donné carte blanche pour son cours.

Le temps d'une demi-heure, nous avons donc fait un jam improvisé, sans leader. Chacun devait s'écouter et jouer, tout en ayant le sens de l'écoute musicale. Des volutes brumeuses de la cacophonie générale s'est élevé un arbre dont les branches allaient dans toutes les directions, mais dont le tronc, droit, épais et fier, grandissait pour aboutir à une énorme puissance musicale, une forêt d'où sortaient des notes et des notes, des cris, et surtout, beaucoup de joie. Un hymne à la vie en quelque sorte.

Le moment fort de la soirée s'est ensuite continué lorsque Louis et Catherine, bouquet à la main, s'avancèrent dans la salle aux lumières tamisées, pour m'inviter à venir dans le centre du cercle et danser. J'y ai plutôt lâcher mon fou. Gonflé à bloc, j'ai ensuite décidé d'aller au tambour, et l'apothéose de mon anniversaire est alors arrivé. Mes mains enfilaient les frappes du rythme, le solo du feu et de la vie sortait de moi-même pour envahir la pièce, pour venir se greffer au trentes autres tambours qui jouaient à l'unisson avec moi. Moment du coeur incroyable, moment présent...Carpe Diem.

Après autant d'émotions fortes, d'autres, d'une autre nature, se sont manifestées lorsque, sur la terrasse à l'extérieur, j'ai eu droit à un magnifique gâteau de fête avec une montagne d'yeux brillants, de câlins et de mercis! Un raz-de-marée qui me faisait réaliser tout soudainement, tel un éclair, l'impact que j'avais sur mes amis musiciens. Puis, le temps filant à la vitesse de l'éclair, nous sommes partis au Bistro à Jojo, voir mon amie IzzyD aux bongos, et ce fut une fin de soirée délectable, que je n'oublierai pas de sitôt.

Au diable le quart de siècle! C'est tout simplement mathématique! 24+1! CQFD.

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