mardi 3 octobre 2006

Dompter l'annulaire

Je reviens de mon cours de darbouka du mardi soir, et je suis pas mal content de voir que je réussis de plus en plus à dompter mon annulaire. C'est que voyez-vous, dans ce style de percussions, on joue naturellement beaucoup plus avec les doigts qu'avec les mains, et le doigt le plus sollicité pour faire les TAK est l'annulaire de la main non dominante (soit votre main gauche pour les droitiers, ou celle qui se tient en haut de l'instrument). L'annulaire réussit, avec un certain angle et une souplesse dans le poignet, à produire un son de claqué vraiment puissant, produisant ainsi toute la puissance et le son caractéristique de ce tambour arabe.

C'est le défi de l'instrument, l'espèce de manoeuvre à réussir qui t'impose un certain challenge, qui te fait sacrer au début, mais graduellement et à force de frapper, on en vient qu'à avoir l'illumination soudaine, la main se place comme il se doit et vlam, le son sort et on en a des frissons juste à entendre ça avec une expression du genre: "C'est moi qui ait fait ça?" Ah j'adore les mardis soirs à la sauce arabe, le temps passe trop vite et on en sort la tête remplie de sable du désert et de musique envoutante.
mot-clé: chronique

Derniers articles parus

Template developed by Confluent Forms LLC; more resources at BlogXpertise