samedi 6 octobre 2007

L'été qui piétine

Quelle extraordinairement belle journée nous venons tous de passer, vous ne trouvez pas? Tout le monde, sans exception, avait un je-ne-sais-quoi dans le visage, que ce soit un sourire, une lueur dans les yeux, un éclat de rire dont la contagion dépasse celle des virus les plus voraces...Avez-vous remarqué?

Je l'espère! Car dès que je me suis levé ce matin, je ressentais quelque chose de spécial, hormis le fait que ce soit un vendredi. Il faisait déjà chaud, signe que l'été ne veut pas plier bagage tout de suite. En déjeunant, prenant ma douche et en me préparant pour aller en plein coeeur du centre-ville, Hôtel Intercontinental, pour un corpo avec Samajam, je pressentais que ma journée allait m'offrir un cadeau tout spécial, de beau, de vrai.

Et comme de fait, je ne me suis pas trompé. En sortant du métro Square-Victoria et en gravissant les marches menant à l'extérieur, je fus éblouis par les rayons du soleil dansant avec les gerbes d'eau de la fontaine en plein milieu de ce square. C'était chaud, extrêmement violent, mais en même temps infiniment bon...J'aurais pu rester figé ainsi pendant plusieurs minutes, mais hélas, le devoir m'appelait.

J'entrai donc dans ce magnifique hôtel pour tomber nez-à-nez avec l'équipe de manutention des tambours, et je rejoignis le reste de l'équipe dans le salon où il y avait de bonnes odeurs de croissants chauds, de muffins frais, de fruits et de café. Et je remarquai que tout le monde vibrait au même diapason: sourire aux lèvres malgré l'heure matinale, rires fusant à chaque deux minutes, aucune once de stress ni de pression...Wow, j'aimerais vraiment que cela reste tout le temps ainsi...

Notre performance de ce matin-là a été très courte, à peine dix minutes, mais elle fut parfaite. Parfaite au niveau de la musique qui était un peu comme une ode à cette journée exceptionnelle. Parfaite pour amener de la bonne humeur à une gang de banquiers toujours plongés dans les chiffres. Parfaite pour célébrer le fait de pouvoir sentir, voir et profiter du soubresaut de l'été qui est offert par dame Nature aujourd'hui.

Et tout-à-l'heure, quand j'étais assis sur un banc de parc, les yeux fermés, à savourer le soleil, plus rien ne me tracassait. J'avais pleinement conscience d'être en vie, tout simplement. Drôle comment de toutes petites choses auxquelles on ne prête pratiquement jamais attention peuvent, hors de leur contexte, dépoussiérer nos lunettes et nous faire voir la grande beauté qui nous entoure...

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