mercredi 18 avril 2007

Bilan d'une année samajamienne

J'adore les débuts de session de musique. Changement de cycle, de routine. Changement tellement bienvenu que de voir de nouveaux visages, et des anciens aussi mais qu'on n'est pas habitué de voir les lundis soirs, mais bien les mercredis soirs. Une dynamique complètement différente, qui laisse la place à une belle énergie. J'ai toujours hâte de voir comment l'esprit de groupe va s'en trouver enrichi et transformé. Car veut, veut pas, la gang à Samajam est tellement unie que c'est rendu qu'à chaque trois mois je me retrouve avec un cercle d'amis agrandi par un facteur exponentiel au carré. Prendre une bière, se retrouver dans un "pawa" dans un appart, sorties en villes, bouffes au resto, bref, ce n'est pas ma vie sociale qui va se plaindre!

Mais ce début de session à Samajam est plus spécial encore que les autres. Car cette semaine, ça va faire un an que je fais partie de cette grande famille. Un an...Le temps passe tellement vite! Je me souviens encore de comment tout cela a commencé...Une simple soirée devant la télévision...Je zappe comme à l'habitude...Et je tombe sur Grégory Charles qui chante un folklore traditionnel africain, et il est accompagné par des djembéfola. Bien entendu, cela m'a aussitôt fait arrêter de zapper. J'étais hypnotisé par le jeu. Mais ma surprise a été totale quand l'animateur du variété a annoncé le nom de l'école Samajam et l'adresse du site Internet. En moins de temps qu'il ne faut pour écrire "djembé", j'étais devant mon écran d'ordi, le sourire au visage, ayant enfin trouvé ce que je cherchais depuis un long bout de temps. Une école spécialement dédiée à la percussion, avec plein de spectacles, et surtout, une super belle gang de monde qui sont des passionnés autant que moi de tambour.

Je contacte Louis par courriel une première fois, puis dans les deux semaines qui suivent, je me pointe, djembé sur le dos, au local situé en plein quartier Hochelaga-Maisonneuve. J'arrive dans le local fraîchement neuf, où une cinquantaine de personnes jamment sur un rythme avant l'entrée du prof. Puis, j'ai la chance de rencontrer la belle Mélissa Lavergne pour la première fois en chair et en os, et je passe une super soirée même si je sais que je vais avoir du pain sur la planche pour apprendre tous les rythmes. Et, dans la semaine du 20 avril 2006, commence mes multiples soirées de percussions qui se poursuivent après une année. En une semaine, j'ai passé de mon salon à la scène du Gala Artis, où tout le grappin artistique québécois nous regardaient, ainsi que deux millions de téléspectateurs. Je ne pourrai jamais oublier le fun noir qu'on a eu au party VIP du gala, où nous étions entourés que de vedettes, tels Guy A. Lepage, Grégory Charles, Pierre Bruneau, Jean Pagé, Frédéric Dompierre, et j'en passe. Super bon show des Porn Flakes avec Éric Lapointe en plus. Avec alcool à volonté et bouchées de sushis et de canapés. La totale.

Puis, la roue s'est emballée à une vitesse vertigineuse. J'ai su prendre ma place très vite au sein de cette école. J'y ai acquis de la confiance, énormément de plaisir, et j'ai enfin développé chez moi une voie créative qui me manquait cruellement. Par la musique et la percussion, j'ai appris à prendre ma place et à rencontrer un tas de gens intéressants. Et quels moments magiques j'ai vécu à travers les spectacles. Le stade olympique, où on a joué devant une foule électrisante de 30000 personnes, puis la scène mythique du Centre Bell, devant 15 000 fans de boxe avec Éric Lapointe. La force de la foule, les cris, les multiples têtes qui te regardent, c'est dément...Mais mon coup de coeur, en terme de spectacles, fut la fois ou, sous un ciel rempli d'étoiles, nous faisons un défilé de feu avec la troupe La Salamandre au festival Juste pour Rire, devant 20 000 spectateurs, où le feu giclait, tournoyait et coulait littéralement autour de nous. Notre fameuse "danse du désir" devant la foule sur la gigantesque scène extérieure avec les volcans de feux étaient tellement spécial à vivre. Et je ne peux passer sous silence non plus notre show avec Luc Boivin, Saga, le tambour en liberté, au festival de percussions de Longueuil, où nous avons pendant 1h30 fait revivre les grands esprits de la percussion africaine, cubaine, espagnole et brésilienne.

En écrivant ces lignes, je n'en reviens pas de tout ce que j'ai vécu. Et je ne veux pas trop penser à ce qui m'est réservé comme surprise dans les jours à venir. Chose certaine, je ne suis pas prêt de lâcher ma passion pour la percussion qui m'habite. C'est la meilleure cure pour égayer sa vie. Et je ne peux pas vivre ça sans en parler, d'où la raison d'être de ce blogue. Cela vous permet de vivre ça avec moi, en étant en quelque part partie prenante de l'événement.

Et c'est reparti pour une deuxième année!

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