lundi 16 avril 2007

Le paradoxe d'une journée grise

33...33!...33?!? Le chiffre n'arrête pas de repasser dans ma tête...Trente-trois morts...Quel massacre! Encore une fois aux États-Unis, cette fois en Virginie. Dans une des universités les plus réputées en Nouvelle Angleterre. En tout point similaire à l'École Polytechnique. Similaire à Dawson. Où un désaxé perd la carte et tire sur tout ce qui bouge...Et sur le Net et à la TV, le compteur n'a cessé d'augmenter. 1...2...7...20 (!)...21 (!!)...30(?!!?)...33(??!!?!?!!?). Quel drame! Columbine a l'air d'un incident banal, auquel de toute façon la moitié de la population nord-américaine ne se souvient guère je parie...

Bien des questions restent à répondre, à commencer par le temps infini qu'il y a eu entre la première et la deuxième fusillade. Non mais que faisaient donc les policiers??? Quelqu'un ayant le temps de perpétrer un acte aussi barbare avec un bilan aussi lourd devait nécessairement être en pleine impression d'avoir le champ libre non?

Je trouve ironique de voir la nature se déchaîner ces derniers jours. Froide, grise, morose, elle ressentait très certainement la tragédie à venir...Une anticipation qu'aucun être humain censé n'aurait pu deviner. Étrange paradoxe...

Derniers articles parus

Template developed by Confluent Forms LLC; more resources at BlogXpertise