mardi 17 avril 2007

La voix d'un ange (VIDÉO!)


Quel est l'ingrédient de prédilection pour garantir de passer la meilleure soirée de la semaine? La musique bien sûr! Et c'est encore mieux quand on en savoure live devant soi! Et c'est encore meilleur quand le show qu'on regarde est assumé par la crème de la crème...Alors là, pas de doute, c'est dans la poche!

Ce soir, j'ai accompagné mes parents à la Place-des-Arts, à la salle Wilfrid Pelletier, voir une des plus grandes artistes canadiennes contemporaines. Il s'agit de Loreena McKennitt, une chanteuse, musicienne, auteur-compositrice-interprète dans une classe à part. Sa musique joue à toutes les semaines ou presque depuis maintenant dix ans assurément. Ses CD jouent et rejouent dans le salon et la voiture, mes parents ne s'en lassent jamais. Pour ma part, évidemment, je n'ai pas accroché lorsque j'avais 15 ans, mais comme le vin et le café, on y prend goût. Aujourd'hui, je peux dire avec conviction que mon attrait pour la percussion puise ces racines dans sa musique. En effet, cet artiste de très grand talent a un don pour mêler les musiques celtiques, arabes, basques, pour en créer un mosaïque de notes absolument fabuleux.

J'ai rarement vu un spectacle aussi professionnel que celui de ce soir. Rodé au quart de tour. Pas une fausse note, un son parfait, un éclairage bleuté qui nous plongeait dans le monde des rêves et de la nuit. Et quelle crème que celle de ses musiciens!! Entourée de huit musiciens, avec plus d'une vingtaine d'instruments, la dame a la voix d'ange a carrément envouté son auditoire. Préférant garder les paroles en sourdine et jouer au maximum de sa musique, elle a offert un greatest hits mêlé à ses plus récentes pièces de son dernier album, An Ancient Muse. Pas moins d'une vingtaine de chansons se sont succédées en deux sets. Et elle a su combler ses fans avec trois rappels. Montréal fait définitivement partie d'un des coups de coeur de la dame à la voix d'or.

Armé de mes jumelles, je ne quittais pas les musiciens. Quatres d'entre eux jouaient des percussions. Et wow, quelle collection il y avait là! Boràn, conga, triangle, doumbek, batterie, djembé, dolki et tabla...J'étais carrément en état de transe de voir autant de percussions s'harmoniser parfaitement dans mes oreilles. Et quelle beauté de voir se greffer aux rythmes de la harpe, du violoncelle, du violon, de la contrebasse, de la viole, du oud, de la guitare... Et additionner à cette fresque de notes et de son une voix, la voix la plus pure, juste et dure comme le cristal, tellement belle qu'elle vous atteint droit au coeur, et vous jurez pour deux petites heures que vous êtes rendus aux portes du paradis.

Le moment fort de son spectacle, pour moi, a été lorsqu'elle a chanté la très belle chanson Dante's Prayer, où je n'ai pu pensé au drame qui a sévi la veille chez nos voisins du sud. Ses paroles ont comme été soudainement tellement lourdes de sens, me faisant rendre compte que j'étais tellement chanceux et privilégié de vivre ce moment de qualité avec mes parents. Voici pour clôturer ce billet un extrait des paroles...

Breathe life into this feeble heart
Lift this mortal veil of fear
Take these crumbled hopes, etched with tears
We'll rise above these earthly cares

Cast your eyes on the ocean
Cast your soul to the sea
When the dark night seems endless
Please remember me
Please remember me

MISE À JOUR

Critique et entrevue de La Presse

MISE À JOUR #2

Entrevue de Canoë

Extraits du spectacle en vidéo!

Derniers articles parus

Template developed by Confluent Forms LLC; more resources at BlogXpertise