dimanche 11 mars 2007

L'alcool et le comble de l'ironie

La vie est faite d'équilibre. Nul doute là-dessus. Un des meilleurs exemples est quand on abuse des bonnes choses de la vie. Et j'ai nommé: l'alcool. Le corps a le don, après avoir bien picolé, de vous envoyer le message que vous avez abusé de la façon la plus brutale qui soit. Pénible, je ne vous le fais pas dire.

Vendredi soir, M-C m'appelle pour me donner rendez-vous à 18h30 au métro Berri afin d'aller chez Daphnée avec Marie-Jo. Nous avons environ une douzaine de stations à faire pour pouvoir atteindre les contrées orientales lointaines de Montréal, aux abords de la station Cadillac. De mémoire, je ne me rappelle pas avoir été aussi loin dans l'est, sinon pour une soirée très triste lorsque un proche fut en deuil de son grand-père décédé. Nous arrivons donc à la dite station, puis, marchant sur Sherbrooke, nous allons chercher 3 bouteilles de rouges ainsi que deux baguettes de pains pour un vin et fromages improvisé.

Le souper chez Daphnée est vraiment super agréable. Je ne me plaindrai pas, j'étais très bien accompagné avec ces trois filles super "de party". Et, après avoir pris une quantité faramineuse de "Fromages d'ici" comme dirait Daphnée, les bouteilles se vident (incluant une quille de Don de Dieu) et nous sommes bientôt de fort belle humeur. Minuit arrive, et on décide de quitter notre hôte question de ne pas rester pris sans transport efficace dans la contrée montréalaise orientale. Je pars donc avec les deux "M-" en direction de....eh oui, vous avez deviné...du Dieu du Ciel! Sans trop m'en rendre compte, on se retrouve là-bas et je choisis de prendre une "Voyageuse des Songes", une bonne India Pale Ale. Finalement, on quitte le pub et on laisse Marie-Jo, puis avec M-C nous prenons le chemin du retour avec la 361, bondée comme à l'habitude. Complètement sur le pilote automatique, j'arrive chez nous assez paf merci et je m'endors aussitôt.

Ah mon Dieu!! Que je voulais mourir le lendemain! Je me réveille avec un de ses mal de crâne carabiné accompagné de frissons pas très agréables et d'une nausée qui ne veut pas me quitter. Seulement me lever pour trouver le maudit pot d'Advil est un vrai calvaire, et ce qui devait arriver arriva (sans entrer dans les détails). Je me recouche avec une compresse d'eau froide sur le front que j'ai réussi tant bien que mal à mouiller, et je me rendors pour me réveiller avec une sale gueule trois heures plus tard. Peu de temps après, mon pote Jérôme m'appelle et me dit: «Ce soir, 20h30, on est une gang à aller au Dieu du Ciel, ça te tente?» Je suis parti à rire dans sa face, c'était vraiment le comble de l'ironie.

Mais, bon, que pensez-vous donc? Je ne vais pas laisser tomber mes bons vieux amis hein? Non sans avoir longuement douté d'y aller, je me surprends à me retrouver dans le métro direction Laurier où je retrouve mes amis Geneviève, Liliane, Jérôme et Nicolas qui revient tout juste du Mexique. Le temps de me contenter amplement d'une bonne Déesse Nocturne, Nicolas a l'excellente idée de se plaindre qu'il a faim. Et quoi de mieux qu'une bonne poutine de la Banquise pour tasser le mal de place!!

Seulement marcher dehors m'a fait le plus grand bien, les nuits d'hiver faisant place de plus en plus à des nuits printanières. La poutine fut plus qu'excellente (bacon, oignons, piments et champignons), la conversation aussi, et je suis revenu chez moi un grand sourire aux lèvres, heureux que ma journée se finisse aux antipodes de ce qu'elle a commencé.

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