lundi 12 février 2007

Rythme assis

Encore une fois, le cours de danse était vraiment du bonbon, c'est rendu ma soirée de percussions que je savoure le plus à chaque semaine. C'est probablement dû à la nouveauté de la situation d'apprentissage je suppose. L'endurance, l'écoute musicale, être au diapason, finir au poil près lorsque la dernière note de l'appel se fait entendre...Tels sont les obstacles à surmonter. Et en même temps, j'observe comment C. Anta réussit à faire en sorte que ses solos sonnent autant, contenant tellement une belle couleur auditive, amenant les danseuses à se dépasser davantage dans une chorégraphie qui ma foi commence à vraiment avoir du bon sens. La mécanique des solos, c'est le défi que je me suis accordé de relever en partie cette année.

Ce soir, chapeau à nous qui étaient présents en tant que non professionnel, on a fait une foutue de belle job à garder le rythme et, comme le disent les profs, à s'asseoir dedans. Il s'agit de bien sentir le rythme, en ne faisant pas seulement reproduire la séquence mécaniquement, froidement. Il faut aussi faire en sorte de toujours transmettre notre contagion pour le rythme à notre environnement. Seulement à ce moment, comme par magie, on s'asseoit dans le rythme et la puissance de la musique s'en trouve décuplée par mille. Ainsi, les douns, constituant l'assise du rythme, ce qui le fait durer dans le temps et l'espace, martelaient l'air ambiant avec la régularité d'un métronome, ce qui est d'autant plus sécurisant et énergisant pour moi qui devait tenir la ligne de djembé. En fait, ce soir, nous étions un véritable bouquet sonore, bouquet dont le parfum était les solos endiablés de Cheikh Anta. Et je vais dormir de ce pas en entendant encore entre ses cris et ses chansons les paroles suivantes : «Souriez! Souriez!»

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