Bon, mon mercredi va se terminer dans à peu près 7 minutes, soit le temps que je rédige ce post. Ma journée a commencé vraiment trop smooth à mon goût, on dirait que je n’aime pas les débuts de journée. Surtout ces temps-ci où malgré le fait que je réussisse à me lever sans trop de mal, je traîne les pieds sans bon sang le matin…Le transport en bus et en métro est toujours sur le cruise control, je ne sais pas trop mais je me réveille à Berri en me disant mais comment est-ce que j’ai pu faire le trajet. Toujours les mêmes personnes qu’on croise on dirait, les mêmes visages postés à des coins stratégiques de la station, les camelots de l’Itinéraire, les guichetiers, les agents de sécurité de l’UQAM.
J’arrive enfin à Saint-Luc, avec mon djembé sur le dos puisque le soir je ne dois pas manquer le cours de Mélissa qui nous enseigne des rythmes trop cool ces temps-ci. Je passe l’avant-midi à essayer de me concentrer sans trop que ça marche, les yeux fixés sur l’écran cathodique à regarder les pixels de l’ordinateur….Le temps est un peu trop long aujourd’hui. Finalement 17hres arrive, je quitte pour le resto d’à côté où on va souligner le départ de Claude le technicien senior de la résonance magnétique qui, à 40 ans, décide de donner un nouvel élan à sa carrière en ventant les mérites des machines d’imagerie de GE en parcourant le Canada d’une ville à l’autre. Le souper est bien agréable, moi qui n’a quasiment jamais de moment pour socialiser avec la gang du travail puisque dans le domaine de recherche clinique où je suis, il y a un certain mécanisme de routine qui fait que je ne vais pas rester là encore bien longtemps…
Je me grouille par la suite à sauter dans le métro et me rendre au local de l’école de percussions, où j’entends déjà les frappes de djembés que j’attendais depuis que ma tête a quitté mon oreiller ce matin. Dis bonjour à AC, entre dans le local, puis installe mon djembé et commence à jouer avec les autres. Mélissa est là, toujours avec son super sourire et sa super belle énergie à enseigner des exercices de frappes et à nous enseigner le fameux Jack the Johnette. Écoeurant comme beat, ça ressemble à la ballade des éléphants de la semaine dernière…Je croise Shakti qui passe en coup de vent rammasser ses poï pour le show de la Tohu d’en fin de semaine, et elle réussit à me faire oublier le contenu morne et terne de ma journée avec sa bonne humeur contagieuse. Le cours se termine trop vite, non sans avoir été invité à deux partys potentiels. Le trajet du retour se fait rapidement, gracieuseté de Yves que je tiens à remercier. Et je me retrouve ici maintenant à taper ces derniers mots. Voilà, on est jeudi depuis 10 minutes, tant mieux!
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