dimanche 17 septembre 2006

Pilote automatique

Samedi a encore rimé avec celui de la semaine dernière aujourd'hui. C'est-à-dire que je me lève super tard, genre vers 13h30, mais cette fois-ci non pas dans les conditions atroces de la semaine dernière où la veille j'avais un peu trop mélangé, mais bien à cause d'une fatigue un peu trop intense de ma semaine.

Donc, je me lève bien tranquillement et je me fait sandwiche aux oeufs avec brioche à la canelle maison qui est la meilleure au monde, ma mère l'ayant fait (je pense d'ailleurs que je vais poster la recette sur mon blogue tellement je raffole de cette brioche). Puis je passe l'après-midi à flâner entre mon écran d'ordi, la télé et quelques vieux livres de lecture et de BD.

17h30 arrive et je décide enfin d'aller mettre mon nez à l'extérieur pour aller nettoyer la piscine et lui administrer son cocktail de produits chimiques qui donnent mal à tête dès que tu ouvres le seau. Puis je termine juste à temps pour le souper en quatrième vitesse (avec un pâté chinois réchauffé), parce que j'ai seulement 10 minutes pour aller sauter dans le bus 33 qui me mène à Montréal pour une super belle soirée chez mon amie Véro qui fête le 27e anniversaire de son amoureux, Luc.

Super belle soirée que je passe là-bas, à réécouter les sketches de Vidons la Don la Question, à écouter de la bonne musique, à puffer sur deux gros pétards et à siroter ma bonne bière. Véro me fait tellement rire en racontant ses péripéties à l'hôpital, puisqu'elle fait son premier stage d'externat en gényco-obstétrique. J'ai appris que oui, en 2006, il existe des parents qui ne devraient pas nécessairement être parents, que le bébé à la fin de la grossesse défèque dans le foetus de la mère, qu'il est possible d'enfanter pour la première fois en moins de 40 minutes et que la famille au grand complet peut avoir l'autorisation d'assister à l'accouchement.

Après avoir dégusté la super tarte aux fruits et à la crème de Véro, je quitte à regret en vitesse pour sauter dans le dernier métro. Et là tout de passe sur le pilote automatique. Mon esprit vagabonde à des kilomètres à la ronde tandis que mes pieds me guident automatiquement à bon port. J'ai la switch à cruise control. Je suis dans le métro et on dirait que sa vitesse est plus vite que d'habitude. Sans trop me rendre compte des minutes qui passent, je suis rendu à Henri-Bourassa. J'emprunte le couloir souterrain que j'ai bien du parcourir des centaines de fois depuis que je suis adepte du transport en commun et à mon grand soulagement je saute dans la 43 qui me mène pas loin de chez moi, moyennant une marche de 15 minutes.

Pas grand monde à l'extérieur, j'ai bien dû croiser deux personnes et trois ou quatres voitures en revenant. Je prends conscience que je suis déjà rendu chez nous, et finalement je m'installe pour écrire ce billet, après quoi je vais aller faire une bonne nuit de sommeil.
mot-clé: chronique

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