Non mais je commence à ne plus les compter les dimanches où il pleut, ça fait le troisième d'affilée et le je-sais-pas-combien depuis le début de l'été. Comme si le ciel voulait déverser sa peine des malheurs qui se passent dans notre petit monde après une semaine remplies de nouvelles effarantes. Comme un brave homme politique qui décide qu'il en a assez et pèse sur le gaz pour en finir, comme la misère d?une famille montréalaise libanaise qui a été décimée du jour au lendemain par les bombes qui tombaient dans leur pays natal, comme deux ados qui décident de surprendre tout le monde et de terminer leur jeune vie dans un champ, loin des regards.
C'est tu moi qui me trompe, où je constate que les nouvelles, qui sont tout le temps mauvaises ou insignifiantes, sont encore plus mauvaises et insignifiantes ces temps-ci. La fin de l'été apporte t-elle sont lot de mélancolie et de dépressivité? Je ne sais pas trop, mais personnellement je sais que je suis dans un état de transition comme je l'avais mentionné dans mon précédent billet. Et c'est certain que ça ne me rend pas super en forme ni dans un état de gaieté perpétuelle. Mais au moins je persiste à me dire que ça sera pas éternel cette mauvaise passe-là. L'être humain est ainsi fait, il y a des hauts et des bas, des vagues qui déferlent à une vitesse "grand V", creux, crêtes, creux, crêtes... Et nous on essaie tant bien que mal de rester en équilibre sur les crêtes, comme les surfeurs.
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